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C'est l'histoire d'un mec, il a pas eu de bol.
Plus de taf, plus de femme. Faire sans télé et aspi, il gère encore, question de volonté.
Histoire de pas sombrer aussi sec et définitivement que le Titanic, Jake va décider de se reconvertir.
Pas con.
Ding dreling, c'est m'dame la chance qui vient toquer à ta porte.
Naaan, c'est surtout le mafieux du coin qui vient solliciter tes penchants naturels pour le flouze.
Tu veux du blé, tu flingues bobonne.
Le deal est aussi simple que ça.
Allez, qu'il s'est dit notre Jake, on a vu des porte-flingues bien plus nases que moi. Une bastos à bout portant et rebonjour copain banquier, best friend for ever avec pouces et index joints en forme de coeur sur fond de Céline Dion.
Et puis ce nouveau boulot au magasin d'essence, chez mon pote Tommy, devrait me filer un alibi en béton armé, lui aussi, pour peu que Patate, mon comparse de station tenant bien plus du clochard intellectuel que du futur prix nobel, ne foire pas tout dans les grandes largeurs qui lui servent habituellement de jalon.

Levison, c'est bon !
Ce type possède l'art et la manière de taper là où ça fait mal avec une légèreté déconcertante.
Et dire qu'il s'agit là de son premier roman, j'en reste comme deux ronds de cake.

Jake Skowran, en anti-héros sympatoche, se pose là.
Levison, habité par une verve caustique communicative, réussit le tour de force de faire passer un salopard opportuniste qui s'ignore pour le mec que l'on souhaiterait tous avoir comme pote de chambrée.
A l'abri de tout début d'embryon de réflexion existentialiste, ce type, dans le fait de buter autrui, n'y verra jamais rien d'autre qu'un job grassement payé qu'il exécutera d'ailleurs avec une conscience professionnelle kouasi mystique. Ah si, il cogitera quand même dur dans le but de ne jamais se faire pincer.
Curseur empathique, zobi sur toute la ligne.
Une cible, une balle. C'est comme ça qu'il fera son trou.

L'on se doute bien que tueur à gage, comme roue de secours, ça laisse à désirer niveau sécurité de l'emploi et pérennité dans la profession.
En grossissant le trait à l'extrême, Levison aborde la problématique des exclus à fond de point mort sur l'autoroute du bonheur. Normal, plus de ronds pour foutre de "les sens" dans le palpitant et le ciboulot.

Outre un récit jubilatoire, mention spéciale à la galerie de portraits.
Ami Patate, si tu savais lire, tu découvrirais que cet hommage appuyé t'est personnellement destiné.

Petit Boulot, énorme panard de lecture !
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Iain Levison , j'ai fait sa connaissance il y a peu en lisant " Un voisin trop discret " , roman qui m'avait beaucoup , mais vraiment beaucoup plu pour son contenu bien " particulier " , et son style complétement hors - norme , déjanté mais tellement proche , finalement , du lecteur .
Ne nous trompons pas. Dans " Un petit boulot " , la situation du héros est désespérante et ... désespérée , pas loin du " geste suprême ". L'usine de la petite ville a fermé , sa petite amie a fui avec le commercial du marchand de voitures , tout ou presque , chez lui , a été saisi .Pas le moindre petit boulot en vue , l'annonce d'une déchéance certaine ...Seul un miracle pourrait inverser le cours des choses .....quand surgit ...Zorro ? Non , bien mieux .
C'est là que tout bascule car le miracle va se produire , l'horizon se dégager, les projets refleurir . de quoi , s'agit - il ?, Oh , trois fois rien , juste un petit service à rendre à un ami ....Dès lors , le récit va tomber dans ce que j'appellerai une caricature maîtrisée , un feu d'artifice d'actions improbables où tout le monde va en prendre pour son grade , certains , toutefois " mangeant un peu plus chaud " que les autres .
Faire passer un sujet grave en faisant rire n'est pas un exercice facile et Levison est tout simplement excellent , voire même génial . Même le plus " pisse- vinaigre " d'entre nous va être conquis ....si ..si..
J'ai eu l'impression , dans certaines situations et avec toutes les réserves d'usage , cette réflexion m'étant toute personnelle , de retrouver la subtilité, l'humour , le second degré désopilant des " tontons flingueurs " et vous comprendrez pourquoi on peut regretter , pour notre anti - héros , l'absence du silencieux tant désiré...Rassurez - vous à ce sujet , le dénouement ne vous décevra pas ....mais vous surprendra sans doute , le bouquet final . Peut- être, sans doute , comprendra - t- on aussi , l'intérêt de l'art du cinéma pour cet auteur dont de nombreux romans ont été adaptés pour le grand écran. Je ne les ai pas vus , mais ...tout vient à point pour qui sait attendre .
J'imaginerais bien une classe de lycée " décortiquer " tous les effets comiques et déjantés et leur application au service d'un sujet qui , hélas , ne prête pourtant pas à la " gaudriole " .
Le bandeau rouge de présentation le mentionne , citant " Télérama " ( tout de même ) , nous avons entre les mains " un antidote à la déprime " . Dans ces temps empreints de morosité, je vous l'assure , vous allez retrouver le sourire , peut - être même le fou rire , et c'est presque un luxe , non ?
Pour ma part , lecture en moins de deux jours , " ça coule tout seul " , et ce ne sera pas le dernier Levison . Mon libraire , qui partage mon avis , a du stock et Levison , lui , de nombreux fidèles m' a - t- il avoué ( pas Levison , le libraire , Nicolas ) .
Allez , y'a pas d'mal à se faire du bien ..Comment ? Remboursé par la sécurité sociale ? Essayez de lui adresser votre ticket de caisse . On ne sait jamais ,sur un malentendu , tout est possible .Il est vrai que c'est bien mieux qu'un antidépresseur....
A bientôt.
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Un petit boulot : une petite pépite...
Bien sûr il y a le froid, l'hiver, le chômage, le désespoir et la misère chaque jour plus envahissante, cette petite ville victime de la course aux profits pourrait se situer n'importe où aux Etats-Unis ou en Europe...
Mais il y a surtout l'impuissance, la révolte, l'écoeurement face à toutes ces vies volées. Personne n'appelle plus Jake au téléphone sauf la boîte de recouvrement des créances, il n'a plus de chauffage et l'avenir s'annonce encore plus sombre.
Plus encore que la misère sociale, il y a la solitude et la perte des repères.
Jake va retrouver sa dignité grâce à ce petit boulot, et aussi une place dans la société, lui qui ne servait plus à rien va retrouver la considération et la satisfaction de faire quelque chose.
Quel personnage peut moins inspirer l'empathie qu'un tueur à gages ?
Iain Levison réussit ce tour de force, on aime Jake, on a peur pour lui et on veut qu'il gagne sur ce monde absurde dépourvu d'humanité, dominé par la cupidité et la bêtise.
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Jake traîne sa misère depuis que sa copine est partie avec un concessionnaire, que l'usine qui l'employait a fermé, qu'on lui a coupé le câble et qu'il a mis sa télé en gage. Endetté auprès du mafieux et bookmaker local à qui il doit pas mal de thune, il attend patiemment, vivant de ses maigres allocations, certain qu'une nouvelle usine va à nouveau s'implanter. Lorsque ce fameux mafieux, Gardocki, le contacte pour faire appel à ses services, Jake, prêt à faire n'importe quel boulot, accepte aussitôt. Même si c'est pour buter la femme de ce dernier, soupçonnée d'adultère. Tueur à gages, ça paie visiblement bien. Pour ce qui est de la morale, on repassera. Au même moment, son pote, Tommy, gérant d'une station-service, lui propose de remplacer son salarié qui s'est fait descendre. Jake accepte aussi, considérant ce boulot comme une couverture...

Iain Levison, dont c'est ici le premier roman, traite avec cynisme, humour noir et un certain détachement, une société américaine désoeuvrée et en manque de repères. L'on fait ainsi connaissance avec Jake Skowran, endetté jusqu'au cou et dont les seuls appels proviennent des sociétés de recouvrement. Prêt à tout pour se faire de l'argent et retrouver un semblant de dignité et de satisfaction d'un travail bien fait, il va accepter de bosser pour le mafieux local. Tueur à gages (à mi-temps!): un petit boulot comme un autre! Ce roman, déconcertant et mordant à souhait, dépeint, avec une certaine légèreté confondante, la fracture sociale et la perte de repères dès lors qu'on prive quelqu'un de son travail. Jake en est le parfait exemple. Une critique jouissive de la société américaine portée par une écriture vivante, drôle et caustique...

A noter que ce roman a été adapté au cinéma par Pascal Chaumeil avec Romain Duris et Michel Blanc.
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Découvert sur le tard avec Pour services rendus, Iain Levison fait partie des auteurs américains dont je remonte l'oeuvre à rebours sans jamais être déçu. Avec Un petit boulot, son premier roman -traduit par Fanchita Gonzalez Batlle-, je confirme : c'est du bon, et même du très bon !

Dans une petite ville du Wisconsin laminée par la crise, Jake Skowran a presque tout perdu : son job dans la grosse usine qui faisait travailler toute la région et qui a fermé, sa femme qui s'est barrée et ses éléments de confort qu'il gage un à un pour survivre. Presque tout perdu, car il lui reste encore de l'enthousiasme, une foi en l'avenir et une part de fatalisme qui lui fait espérer que la roue peut encore tourner.

Une roue qui s'appelle Gardocki, bookmaker local qui l'embarque dans une nouvelle vie de tueur à gages. Les assassinats s'enchaînent, l'argent rentre, les femmes reviennent… Fin de l'histoire amorale.

En plus d'être un bon petit polar aux relents Thompsoniens, Un petit boulot offre un joli regard décalé sur cette Amérique des laissés pour compte, des survivants de la crise, de ceux pour qui le rêve américain est devenu celui de la débrouille quotidienne, de cette société à deux vitesses où les porte-flingues du capitalisme triomphant pressent chaque jour un peu davantage le peu de jus restant chez ceux qui sont déjà à sec.

Chez Levison, dans une épure de mots, tout est juste, tout est dit. L'intrigue est solide, les personnages sont hauts en couleurs et forts en gueules, et la satire sociale est solidement étayée. Un petit boulot peut-être, mais du bon boulot !
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Une usine qui fonctionne bien mais qui ferait sans aucun doute plus de dividendes en s'implantant au Mexique ? Pas de question à se poser, pas d'état d'âme à avoir, hop la décision est prise, on délocalise, on licencie et on ferme. Jack Skowran va être un de ceux qui se retrouvent à la rue. Complètement désoeuvré par ce drame, il perd tout, travail, petite amie et biens matériels, il va alors accepter le premier boulot qu'on lui propose pour s'en sortir et régler ses dettes. Ce n'est toutefois pas n'importe quel boulot !
C'est un sujet on ne peut plus réaliste et grave mais avec la plume pleine d'humour de Iain Levison, on ne passe pas un moment de déprime mais un moment truculent !
"Un petit boulot "est tout simplement un regard avisé, acéré mais aussi plein d'humour sur la misère sociale, la crise économique et le système capitaliste en général.
C'est un bonbon acidulé...
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J'ai une tendresse particulière pour Iain Levison. Une pure découverte de librairie pour le coup. Une vitrine bien achalandée. Des petites notes graciles et intrigantes délicatement posées sur ses bouquins. Et voilà comment je me suis retrouvé lié à jamais à ce grand écrivain aux petits livres (tous très courts).

Ce n'est pas totalement de la blanche, pas vraiment de la noire (encore que...), c'est de la poudre grise, celle qu'on s'enfile dans les ouvertures nasales et qui vous montent directement au cerveau.

Pas de la poudre de perlimpinpin qu'on trouve sur les vulgaires étals de votre boucher-libraire SNCF mais bien cette poudre de conscience sociale, de combats perdus d'avance contre une société qui broie les individus au nom du profit, un système qui se nourrit des pauvres et fusille leurs espoirs sur des poteaux d'exécution.

Mais c'est aussi avant tout une histoire teintée d'ironie à la tonalité acerbe et pétrie d'intelligence que nous a concocté Levison. Son écriture est punchy et cinglante. Vivifiante.

Quand vous découvrirez le petit boulot en question, vous hausserez un sourcil étonné puis vous sourirez en suivant les aventures de cet apprenti tueur à gage, pied nickelé du meurtre payé.

Levison nous façonne un anti-héros, Jake Skowran, chômeur de fraîche date qui se croit plus futé qu'il ne l'est et qui mène sa barque entre bêtises et fulgurances de génie (et de chance). Sa vision de la société américaine et occidentale est néanmoins exacerbée et juste :
"Investir dans l'avenir est un truc de riches. Les pauvres cherchent seulement à rendre le présent supportable." Acerbe donc.

Même si ce n'est pas le meilleur de l'auteur, si vous devez n'en lire qu'un, je vous conseillerais plutôt "Les Tribulations d'un Précaire" - une pépite noire - chacun de ses bouquins vaut néanmoins le coup d'œil et ressemble à de la pure délectation. 3,5/5
Lien : http://cestcontagieux.com/20..
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Un petit boulot dans une petite ville des Etats-Unis, du côté des grands lacs.
Du côté des grands lacs parce qu'une seule fois, Iain Levison livre un indice. le lac Michigan n'est pas loin. Je m'octroie donc le satisfecit de la lectrice attentive, apte à ne pas seulement relever les bourdes diverses qui entravent mes lectures (acronyme anachronique chez Gillian Flynn, poutre syntaxique chez Eric-Emmanuel Schmitt).
Après la minute de Monsieur Cyclopède, c'était la minute d'auto-encensement. D'autant que je n'ai pas souvenir d'avoir lu que l'action se passait dans le Wisconsin. Je compenserai prochainement avec une minute d'auto-dérision.

Une petite ville industrielle donc, comptant une industrie. Sans moutons, chevaux, plantes potagères qui nous feraient subodorer une quelconque activité agricole. Une petite ville industrielle qui serait un Détroit lilliputien, pareillement touchée par la crise. Une unique usine ferme ses portes et c'est son lot d'habitants-travailleurs qui tombe dans la précarité. Lorsque les lendemains consistent à attendre les allocations chômage, ils chantent moins.
A coup de crises économiques successives, le rêve américain ne séduit plus que les laissés-pour-compte du monde qui crèvent de faim ou les grands actionnaires qui hésitent sur la taille de la louche à caviar. Les laissés-pour-compte locaux décryptent mieux les discours lénifiants lorsque leurs cartes de crédit ne leur font plus crédit.

Jake Skowran perd son boulot, sa copine, sa jolie voiture, son abonnement au câble et conserve son intelligence et ses dettes auprès de son bookmaker. Lequel lui propose un job de tueur à gages.
Entre meurtres commandités dont la justification trouve sa source dans le salaire promis et meurtres nés du libre arbitre de l'ex-responsable d'un quai d'embarquement d'usine, Iain Levison épingle l'inhumanité d'un système économique qui broie sans un regard pour ses victimes.
A l'immoralité de l'apprenti tueur répond l'amoralité d'une société qui vire un employé de magasin pour facing inadapté (les chips Wenke sur l'étagère du haut!) et une blouse absente.
Face à l'immoralité de Jake soucieux de sauver ses fesses, Levinson raconte la falsification des statistiques policières.

Ici, la moralité fuit à chaque ponctuation du texte. Lequel enchaîne situations cocasses, fusil à baïonnette, Budweiser par pack de six, causticité. Ici, on se fiche comme d'une guigne de la crédibilité de certaines actions puisque la réalité dans ce qu'elle a de plus mordant baigne les deux cents pages de ce premier roman fort réussi.
Iain Levinson a le sens de la débâcle joyeuse, le talent de la lucidité échevelée et cynique. Il conduit son héros sur les rives d'un anarchisme qui se prendrait les pieds dans le tapis de la nécessité individuelle, tissé par un Groucho Marx à la sociopathie sélective.
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Plus de boulot, plus de voiture, plus de télévision, plus de copine… Jack Skowran est dans la dèche. Son sort n'a rien d'exceptionnel dans sa ville sinistrée. Tout a basculé le jour où l'usine a fermé pour s'installer sous d'autres cieux où la main d'oeuvre est moins coûteuse et plus docile. Jack n'a aucune perspective et il ne sera plus indemnisé par le chômage dans quelques mois. Alors quand Ken Gardocki qui exerce les nobles professions de bookmaker et de trafiquant de drogue lui propose de l'argent pour abattre sa femme, Jack accepte. Les responsables politiques et les chefs d'entreprise sont cyniques et violents, alors pourquoi pas lui. Jack qui a toujours été un travailleur consciencieux va se révéler être un tueur à gage des plus compétents. Et étrangement ce « petit boulot » va permettre à Jack de reconquérir sa dignité.

Iain Levinson nous livre une vision désenchantée des Etats-Unis à travers le portrait d'une ville en plein marasme peuplée de «petits blancs ». Une usine ou un commerce peuvent être fermés du jour au lendemain même s'ils sont rentables. Dans les points de vente, de petits chefs imposent mille et une règles pointilleuses aux employés qu'ils exploitent. Alors le lecteur comprend sans peine la réorientation de Jack. le roman baigne dans le cynisme, l'immoralité et l'ironie grinçante. "Un petit boulot" est un polar à l'intrigue efficace et un roman social qui dépeint une société postindustrielle désenchantée. Un roman grinçant et jouissif.
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Une pépite découverte au hasard, accrochée par la couverture, comme parfois par l'étiquette d'un bon vin...si, si j'ai du flair pour les vins. Couverture rouge et écriture qui délivre immédiatement sa puissance, sa profondeur et son terroir.
Écrit il y a plus de dix ans et pourtant si actuel, les prémices de la crise et de ses ravages dans l'Amérique profonde.
Comment redresser la tête, quand on a tout perdu, boulot, petite amie, avenir...Comment ne pas perdre l' estime de soi....En acceptant l'impensable, accepter de tuer quelqu'un pour de l'argent, et au final découvrir sa voie, ce pourquoi on est doué. Mettre à profit toute son expérience professionnelle, celle de la vie d'avant, celle dont le "cac 40" ne veut plus.
Le "héros" travailleur consciencieux, a qui on a pris son travail au nom du profit, exécute des petits boulots dont enfin il tirera profit.
La morale, un peu dure, mais la vie des "petits" l'est, et Iain LEVISON, nous le rappelle tout du long de ce petit livre rouge, qui nous laisse déambuler dans les pensées froides de réalités de cet homme du middle ouest qui veut juste avoir encore du boulot pour rester vivant.
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