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EAN : 9791034904006
250 pages
Liana Lévi (18/03/2021)
4/5   418 notes
Résumé :
Pour que Jim, chauffeur Uber de soixante ans, voie la vie du bon côté, que faudrait-il ? Une petite cure d’antidépresseurs ? Non, c’est plus grave, docteur. De l’argent ? Jim en a suffisamment. Au fond, ce qu’il veut, c’est qu’on lui fiche la paix dans ce monde déglingué. Et avoir affaire le moins possible à son prochain, voire pas du tout. Alors, quand sa nouvelle voisine, flanquée d’un mari militaire et d’un fils de quatre ans, lui adresse la parole, un grain de ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (67) Voir plus Ajouter une critique
4

sur 418 notes
♫ Imagine there's no countries
It isn't hard to do
Nothing to kill or die for
And no religion, too
Imagine all the people
Livin' life in peace ♫
-John Lennon-1971-
---♪----♫----😬---🤩---😁----♫----♪---
"Jim essaie d'éviter les personnes non blanches parce qu'il craint toujours de les offenser par un commentaire déplacé. Quand il était gamin, on appelait les gens noirs des nègres" ou des "personnes de couleur". Nègre et de couleur ont disparu pour de bon et on les a appelé des blacks. Ensuite est arrivé Afro-Américains, et Jim n'est pas à l'aise avec ce terme. Il est sûr qu'il doit y avoir une nouvelle expression qu'il n'est pas suffisamment dans le coup pour avoir entendue. Il a donc décidé que la solution est de ne jamais aborder le sujet de la race, et d'essayer d'éviter autant que posible les non-blancs.
Jim déteste aussi les racistes. Ce sont des imbéciles.
Il y a ainsi deux types d'individus qu'il essaie toujours d'éviter, les non-blancs et les racistes. Si vous ne parlez jamais à aucun de ces deux groupes, vous pouvez imaginez que la race n'existe pas, exactement comme 𝕵𝖔𝖍𝖓 𝕷𝖊𝖓𝖓𝖔𝖓 nous suggérait de le faire [...]
La seule raison pour laquelle il a pensé à la race dernièrement c'est parce qu'il se demande si sa voisine est mexicaine, et si oui, comment on appelle les Mexicains de nos jours. Bien sûr, on peut parler à une mexicaine sans mentionner le fait qu'elle est mexicaine, mais si le cas se présente vous courez le risque de dire quelque chose d'inapproprié si vous ne maîtrisez pas la terminologie actuelle. [...]
Il est tellement habitué à ne pas se mêler des affaires des autres qu'il deteste que sa nouvelle voisine occupe ses pensées." - Chap 2 - P.40-41 -
Violation mineure d'un accord tacite
On ne peut pas cacher ce qu'on est indéfiniment
Fin du rêve américain, le début de la fuite
Les proclamations de liberté précèdent souvent des bains de sang
Un baume sur une plaie ouverte suivi de l'arrachage du pansement...
Un grand merci à mes amis babeliotes qui m'ont donné l'envie de découvrir cet Auteur 5 étoiles...
Supprimer ses émotions peut être excellent pour la santé mentale 😁😬
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Cela fait trente ans que Jim, chauffeur Uber sexagénaire, cultive scrupuleusement sa tranquille solitude, loin de ce monde dont il n'attend plus rien sinon qu'il lui fiche définitivement la paix. Aussi, lorsque sa nouvelle voisine, épouse de militaire et mère d'un bambin de quatre ans, frappe à sa porte, c'est un courant d'air en passe de devenir bourrasque qui vient secouer son immuable routine, mettant fin à sa protectrice invisibilité…


Il ne faut pas longtemps pour se prendre d'une sympathie curieuse et amusée pour ce dur à cuire misanthrope au coeur tendre, appliqué à se faire oublier en même temps que son passé, et qui, malgré lui, se retrouve embarqué dans ce qu'il s'était juré qu'on ne l'y prendrait pas. Tandis que s'impose à l'esprit la silhouette et la voix de Clint Eastwood, se développe une intrigue pleine de surprises et de rebondissements imparables qui, du terrain où interviennent les forces spéciales américaines, aux bases où s'organise la vie des familles d'engagés, nous plonge avec réalisme dans le quotidien et les vicissitudes des militaires de carrière et de leurs proches. Comment Jim aurait-il pu s'attendre à ce qu'un objectif raté en Afghanistan l'oblige à sortir de sa prudente retraite et à se compromettre dans une histoire glissante qui pourrait lui coûter cher ?


Cet effet papillon croise les destins des personnages avec autant d'ironie que de suspense. Car, sans avoir l'air d'y toucher, et sans jamais se départir de sa bluffante justesse de ton et de psychologie, l'auteur multiplie avec humour les coups de griffe contre les travers du monde et en particulier de l'Amérique, comme l'inanité de ses interventions et de ses frappes anti-terroristes, son acharnement à masquer ses bavures militaires, le mépris de son armée pour ses traumatisés - ces « coquilles vides » qu'elle rend sans considération aucune à leurs familles -, la surenchère à la couverture santé avec laquelle elle motive ses engagés, ou encore l'éternelle et absolue incompatibilité entre carrière militaire et homosexualité.


Entre comédie de moeurs et polar, cette tragi-comédie, aiguisée par un regard joyeusement cynique, s'avère une lecture délicieuse, aussi juste qu'amusante et captivante. Elle se dévore d'une seule traite et s'achève sur une évidence : il faut courir découvrir l'entière bibliographie de cet auteur, au si irrésistible talent. Grand coup de coeur.

Lien : https://leslecturesdecanneti..
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C'est un roman assez " improbable " dont je viens de tourner la dernière page en me félicitant que ladite dernière page fusse bien présente car , ça alors , c'est une idée de génie que , je l'avoue , je n'avais pas vu venir . Quand on dit que " c'est à la fin de la foire que l'on compte les bouses " , comme aurait dit la mère Denis , " c'est ben vrai , ça" ." Sacrée Vedette" , soit dit en passant , cette dame . Remarquez , ne " rien voir venir " , ce n'est pas qu'à la fin que je n'ai rien vu , en ce qui me concerne .Je ne suis pas assez " futé " pour contenir et repousser inlassablement les " assauts" littéraires et les idees originales de Iain Levison . Il ne manque pas de roublardise , le bougre , pour , comme disait ma grand - mére , vous " rouler dans la farine " ce qui est toutefois moins grave que de rouler dans un escalier . Je dis ça , je ne dis rien si ce n'est que " certains ont essayé...Ils ont eu des problèmes " , vous verrez bien...
Dans ce roman dont le genre est tout de même un peu compliqué à définir, tout est complexe . Des militaires , des familles composées de " bric et de broc " où les épouses attendent le retour des maris mobilisés, un sympathique épicier d'un quartier qui a bien changé , un enquêteur de police qui s'apprête à prendre sa retraite, des homosexuels ( qui ne demandent rien à personne ) , un " vieux monsieur de 60 ans " ( vous apprécierez le " vieux " , je ne plaisante pas , 60 ans , vieux !!! Faudrait pas chanter ça à notre président, il pourrait en faire tout un fromage ...ou une réforme ) qui vit bien tranquillement jusqu'à l'arrivée d'une " jeune femme " et de son fils dans l'appartement voisin .
Vous mettez tout ce petit monde dans un shaker, vous secouez bien , vous plantez le décor d'une Amérique du " Cétait mieux avant " et vous voilà embarqué dans une drôle d'histoire , et même...dans une histoire drôle. Il aime jouer , le Levison , le roi de la manip , de la dérision, du quiproquo , du suspense aussi ( voir , première ligne , mon allusion à la dernière page...) .
Vous peinez à me suivre ? C'est sans doute qu'il a " déteint " sur moi , l'auteur . Pour tout vous dire , j'ai " ramé " un peu au départ pour tout " mettre en place " et puis , miracle " tout s'est bien calé et je n'ai eu de cesse de vouloir savoir, savoir , savoir .. . Maintenant que " je sais " ( oui , Jean Gabin ne cesse de me ramener à plus de modestie avec sa célèbre et superbe chanson ) mais comme aurait dit la non moins grande " Annie Cordy , j'voudrais bien mais j'peux point " m'empêcher de vous dire que ....j'ai passé un fort bon moment avec ce roman . Ah ben non , vous ne vous attendiez pas à des révélations sur ..LE CRIME ...tout de même ? Ce serait dommage , croyez moi .A bientôt, chères et chers amis ....A très bientôt si vous faites bien attention à l'escalier. Il est ...raide .Y'en a qu'ont ......
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Après un rendez-vous chez son médecin, qui lui a conseillé de perdre un peu de poids et l'a trouvé un brin déprimé et stressé, Jim, chauffeur Uber, rentre chez lui. Bien qu'il ait tout tenté pour échapper à sa nouvelle voisine de palier, celle-ci lui ouvre gentiment la porte d'entrée de l'immeuble et se présente. Arrivés à l'étage, sans ses clés pour pouvoir rentrer chez elle, Jim propose gentiment de "forcer" sa porte, prétextant qu'il exerce le métier de serrurier. S'il évite autant que faire se peut ses semblables, c'est pourtant dès le lendemain que Corina se présente à sa porte. Son mari, militaire en Afghanistan, a, semble-t-il, vidé leur compte en banque en un rien de temps, la laissant sur le carreau. Jim lui avance alors 1000 $. de l'argent qu'il garde visiblement dans sa chambre...
Militaire dans les Forces Spéciales, Kyle Boggs sait que son homosexualité, bien que cachée depuis des années, risque, un jour ou l'autre, de nuire à sa carrière qu'il veut grandissante. Aussi, pour n'éveiller les soupçons de personne, il propose à son ancienne petite amie, Madison, de l'épouser, de quitter le Texas et de s'installer avec lui...
Robert Grolsch est tireur d'élite dans les Forces Spéciales. En ce moment en Afghanistan pour une mission, une fois celle-ci terminée, il s'offre un repos bien mérité avec son amante, le capitaine Leann Sullivan. Et tant pis pour sa femme, Corina et son fils, s'il a vidé le compte en banque...

Associable et au passé plutôt secret, Jim va, bien malgré lui, se trouver embarqué dans une drôle d'histoire, tout ça à cause de sa voisine de palier, Corina Grolsch. Femme de militaire mal mariée et cocue, elle n'est au courant de rien pour tout ce qui concerne le boulot (et les à-côtés) de son mari. Ajoutez à cela un militaire homosexuel qui va se trouver être le binôme de ce dernier et l'on obtient un roman jouissif, oscillant entre le drame et la comédie. Autour d'un scénario bien huilé, Iain Levison fait se rencontrer une galerie de personnages qui, au début du roman, semblent ne rien avoir en commun. Il dresse une peinture plus vraie que nature d'une Amérique désoeuvrée, notamment le corps militaire (que ce soit ses hommes en action, ceux qui en reviennent dépressifs ou encore les femmes de ces militaires installées dans les bases). En un peu plus de 200 pages, ce court roman, pourtant dense, est un vrai régal de lecture, de par son intrigue maîtrisée, ses personnages hauts en couleurs, sa plume précise, son humour désabusé ou encore son dénouement inattendu.
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Commencer le nouveau roman d'un auteur que l'on affectionne suscite souvent deux sentiments contradictoires, la certitude de passer un bon moment et la crainte diffuse d'un air de déjà-vu.

C'est du moins ce que m'inspirait « Un voisin trop discret », le nouveau roman de Iain Levison, auteur né en Écosse, qui depuis « Un petit boulot » s'attache à décrire avec une irrévérence rafraîchissante les travers d'une certaine Amérique.

Multipliant les personnages, entremêlant les arcs narratifs, sans jamais se départir de son humour caustique « so british », Levison insuffle une dynamique qui dissipe aussitôt toute appréhension.

Jim, sexagénaire solitaire, et chauffeur Uber de son métier broie du noir. L'arrivée de Corina, sa pétillante voisine portoricaine accompagnée de son fils de quatre ans va lui redonner un goût de vivre qu'il pensait définitivement oublié.

Kyle, jeune homme homosexuel et ambitieux, membre des Forces Spéciales, propose à son ex-petite amie Madison un mariage de raison, destiné à lui servir de couverture au sein d'une institution peu friande de son orientation sexuelle.

Lors de la mission en Afghanistan qui suit de quelques jours sa demande, Kyle va devoir faire équipe avec Grolsh, le mari de Corina, sniper émoussé par de longs mois passés sur le front.

Dans ce court roman, Iain Levison, réussit avec une virtuosité étonnante à construire un récit à suspense qui multiplie les angles de vue et les intrigues mais ne perd jamais son lecteur. Il parvient en quelques paragraphes à nous faire éprouver une forme d'empathie immédiate pour ses protagonistes : de Jim, vieux loup solitaire à Grolsh, soldat au bord de la rupture, tous les personnages prennent vie sous la plume acérée de l'auteur.

Dans ce tableau en forme de « Rubik's Cube », les acteurs ne sont évidemment pas toujours ceux qu'ils paraissent être. Avec une malice que n'auraient pas reniée les frères Coen, Levison nous entraîne, pour notre plus grand plaisir, dans les péripéties drolatiques où vont s'entrechoquer les destinées de Corina, Madison, Jim, Kyle, Grolsh et quelques autres encore.

Au-delà de la maestria de la narration, c'est la distance mi-amusée, mi-ironique avec laquelle l'auteur regarde ses personnages qui m'a marqué à la lecture « d'un voisin trop discret ». Il ne juge pas ses protagonistes et nous laisse au contraire une forme d'espace, de latitude pour nous forger notre propre idée du comportement des uns et des autres. L'humour décalé de Iain Levison emporte une nouvelle fois la mise : en reposant le roman, j'ai imaginé sans peine un sourire goguenard se dessiner sur son visage de démiurge malicieux et réjoui de ses talents de prestidigitateur littéraire.
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critiques presse (4)
Bibliobs
30 juin 2021
Les histoires finissent toujours par se croiser, et leurs protagonistes, par se taper dessus. Et il y a ces jolies phrases. Ces manières de décrire quelque chose ou quelqu’un.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
LaLibreBelgique
17 juin 2021
Les secrets ne tuent pas la bonté : la preuve par "Un voisin trop discret", aussi savoureux que cynique.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
LeSoir
14 juin 2021
Le personnage principal du nouveau roman de Iain Levison voudrait être une ombre. Que cache-t-il ?
Lire la critique sur le site : LeSoir
SudOuestPresse
14 mai 2021
L’Américain Iain Levison livre un faux polar échevelé digne d’une comédie des frères Coen.
Lire la critique sur le site : SudOuestPresse
Citations et extraits (64) Voir plus Ajouter une citation
Une étoile. Merde. C'est ça le monde dans lequel on vit de nos jours. Tout le monde peut donner son avis, même ceux qui ne savent pas de quoi ils parlent. Autrefois, il fallait s'y connaître vraiment dans un domaine avant de s'autoriser à critiquer les autres. Maintenant vous pouvez protester contre la vue que vous avez de votre Airbnb, ou parce que quelqu'un a mis trop de pignons dans votre salade, ou discourir sur l'imprudence de votre chauffeur Uber, et être totalement ignorant n'est pas un problème. Toute cette technologie a fait de nous des consommateurs informés, se dit-il, des enfants gâtés geignards qui n'y connaissent rien et ne la bouclent jamais.
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« J'ai entendu dire qu'il avait fait My Lai, dit Jim.
- Qu'est ce que c'est ?
Jim est frappé de voir que les repères de sa génération disparaissent si vite. Le 11 septembre a remplacé l'assassinat de Kennedy, l'Irak a remplacé le Vietnam. Hier, il a pris un passager qui n'avait jamais entendu parler ni des Who ni des Grateful Dead. La pire des choses quand on devient vieux ce n'est pas de se rapprocher de la mort, c'est de voir sa vie effacée lentement. On cesse d'abord d'être insouciant, ensuite d'être important, et finalement on devient invisible.
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S'il s'était fait des amis de son âge, Jim sait que la télé aurait été le seul sujet sur lequel ils se seraient accordés. Comme à peu près tout, c'est devenu de la merde, mais contrairement à la plupart des choses, les gens en paraissent satisfaits. Jim comprend que la télé avec laquelle il a grandi n'avait rien d'extraordinaire, des scénarios usés avec des policiers qui réglaient des affaires criminelles artificielles, des comédies identiques montrant des familles qui se conduisaient toutes de la même manière, où seuls les Blancs avaient une voix, et où la voix chantait toujours la même chanson. Mais elle était paisible, elle avait un effet calmant, comme un baume sur les plaies ouvertes par la vie quotidienne. La télé d'aujourd'hui cherche l'effet contraire. Elle est là pour vous faire écumer de rage, arracher les pansements de ces mêmes blessures et exposer celles-ci au monde entier.
(p. 162-163)
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Madison commence à comprendre que telle est la vie militaire. Ne pas trop vous attacher, parce que vous êtes ici un jour et ailleurs le lendemain. Une sorte de vie ordinaire mais en plus rapide.

Chap 8-p.95-
Commenter  J’apprécie          510
Le cercueil arrive sur un chariot tiré par un cheval blanc et la cérémonie commence. Jim décide de faire un tour dans le cimetière pendant quelques instants. Il s’éloigne jusqu’à ne plus voir la scène et il arrive à un croisement où une grosse pierre polie porte une citation célèbre à propos de liberté et d’indépendance. Pour Jim ces mots sont des sonnettes d’alarme, rien que des signes qu’un pays, ou une faction rebelle, ou n’importe quel groupe, se prépare à user de la violence pour obtenir ce qu’il veut. Dans l’Histoire, les proclamations de liberté précèdent presque toujours des bains de sang, pense Jim.
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Videos de Iain Levison (13) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Iain Levison
A l'occasion du Quai du Polar 2021, Iain Levison vous présente son ouvrage "Un voisin trop discret" aux éditions Liana Levi.
Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/2502913/iain-levison-un-voisin-trop-discret
Note de musique : © mollat
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