Face aux malversations des grandes industries de profit à travers le monde, alliées à des mouvements populistes d'extrême droite, un groupe de hackers se constitue dans le but de venger les victimes de ces multinationales sans scrupules et d'empêcher ces organisations de s'attaquer à la démocratie.
Ces Grey Hat, des « hors-la-loi qui oeuvrent pour le bien », sont disséminés dans plusieurs pays et ne se sont jamais rencontrés. Ils communiquent exclusivement par le biais d'Internet avec des codes et des signaux qu'eux seuls connaissent et agissent de concert s'entraidant dans leurs entreprises de sape.
Tous les moyens sont bons, de la désinformation à la manipulation en passant par de ruineux déplacements de fonds.
Dans ce premier opus pour lequel
Marc LEVY a déjà écrit un deuxième volet, on va d'une grande capitale à l'autre pour découvrir chacun de ses hackers qui n'ont, pour le moment, agit que pour des vengeances sans grande ampleur ou pour rétablir des inégalités.
Mais l'auteur commence à nous parler du « hack du siècle » qui réunira pour la première fois ce groupe des Neuf que l'on a appris à connaître et à apprécier tout au long du roman.
Un mélange de politique, de gros sous et de réseaux sociaux qui devrait réjouir les amateurs du genre mais dont les nombreuses analyses socio-économiques, certainement très expertes, m'ont parues assez barbantes.
Ces super-héros des temps modernes m'ont néanmoins fait passer un moment assez agréable et ce roman, à majorité de dialogues, se lit en un rien de temps. Par contre, je ne suis pas sûre d'avoir la curiosité de suivre les aventures de ces hackers justiciers.
Les dessins de
Pauline LEVÊQUE qui terminent chaque chapitre, donnent une touche BD à ce roman et illustrent bien la tendance Comics de l'histoire.