George Orwell

George Orwell – 1984
Les historiens modernes nous apprennent que ce n'est pas Charlemagne qui a inventé l'école, il n'est même pas sûr qu'il n'ait jamais su lire, ce qui ne l'a pas empêché d'unifier l'Europe. Sous son règne ses méthodes n'étaient pas très douces, celui qui ne voulait pas se faire baptiser dans son empire chrétien était purement et simplement passé par les armes. Nos hommes politiques d'aujourd'hui devraient pouvoir s'en inspirer. Charlemagne y croyait, il avait la fermeté de ses opinions – nous attendons un nouveau Charlemagne.
Avant Charlemagne, du temps de l'empire romain, le pédagogue était celui qui accompagnait le fils du maître, un esclave affranchi qui marchait avec l'enfant, le conduisait ou lui transmettait son savoir – ce n'était pas encore l'école.

Aujourd'hui nous vivons dans un monde qui ressemble étrangement à celui de George Orwell dans son livre 1984.
Big Brother nous regarde. D'un coté il y a les membres du parti qui vivent bien, risquant à tout moment d'être vaporisés, c'est-à-dire, arrêtés, ou exécutés quand ils ont cessé de plaire.. de l'autre les prolétaires qui pratiquent d'une manière ordinaire ou vulgaire les valeurs du passé comme l'amour ou la sexualité. La culture étant réservée à Big Brother qui fait uniquement diffuser sa pensée personnelle.
Nous sommes fichés et conditionnés par la pensée unique distillée par les médias qui recherchent le sensationnel, l'immédiat sans jamais chercher à nous élever au-dessus de notre condition. C'est à croire que le but c'est de nous asservir pour mieux nous rendre malléables et vulnérables..
Celui qui voudrait réfléchir un peu devrait faire un effort sur lui-même.
Il faut bien admettre que malgré ses excès et ses outrances le 1984 de Georges Orwell nous interpelle.