Mauvaise Fille

Livre trouvé dans le bac des livres voyageurs de ma gare. Envie de découvrir cet auteur....
« Mauvaise fille » est l'autofiction de Justine Lévy, fille de BHL et d'Isabelle Doutreluigne, mannequin de grande beauté à l'équilibre fragile.
Dans le livre, Louise, alter ego de l'auteur, raconte la découverte de sa grossesse alors qu'au même moment, sa mère se meurt d'un cancer. Deux états diamétralement opposés. Elle confie sa culpabilité envers cette maman avec qui elle a des relations complexes et sa propre angoisse à devenir elle-même maman.
Si j'ai bien saisi le dilemme, je n'ai pas réussi à ressentir compassion ni même d'empathie pour la protagoniste.
Si l'écriture est souvent plaisante, j'ai été dérangée par des passages d'énumérations sans fin, des pages entières sans ponctuation ou de phrases courtes assénées comme des coups de marteau.
Sujet triste et auteur égocentrique.

Mauvaise fille de Justine Lévy est un roman d'après la couverture... mais cela ressemble plutôt à une autobiographie.
Justine perd sa mère et dans le même temps devient mère. On alterne entre la fin de vie de sa mère (rechute sur un cancer du sein) et la grossesse de la narratrice. Les sujets ne sont donc pas évidents... de la tristesse, beaucoup de tristesse, de la colère... deux sujets où il y a beaucoup de matière et de choses à dire... et pourtant, je n'ai pas accroché :-(

Je n'ai pas aimé la façon d'écrire de Justine Lévy: phrases longues, de la vulgarité dans les propos, de la suffisance, voire du snobisme ont entrainé beaucoup d'incompréhension de ma part. On ressent sa colère mais on a du mal à la partager car l'auteur ne fait rien pour selon moi.

Je n'ai pas réussi à ressentir de l'empathie à la lecture des différents chapitres. Pire j'en ai même survolé certains tellement cela m'énervait. Cette façon de tout ramener à soi ne m'a pas plu.

Pourtant, le livre est court, 180 pages découpés en 30 chapitres. Cela permet donc normalement de dynamiser le récit. Pourtant, je suis resté relativement indifférent.

Je pense qu'il y avait matière à faire un excellent roman en approfondissant les sujets abordés. Trop de superficialité donc à l'arrivée indifférence du lecteur. Dommage!

2/5

Même si l'on peux comprendre l'envie d'écrire sur deux moments aussi paradoxales que la mort de sa mère et la naissance de son enfant, Justine Levy n'évite pas les maladresses et au final nous agace autant qu'elle nous émeut. Dommage car le sujet était intéressant. Oubliable.

C'est mon premier livre de Justine Lévy. J'ai bien aimé ce roman même si c'est plutôt une autobiographie, je me demande d'ailleurs pourquoi elle n'a pas écrit Justine plutôt que Louise. Ce récit sur sa mère et sur la mort de sa mère est très beau. Elle raconte avec sincérité ses sentiments et émotions. Elle décrit le cancer qui ronge sa mère tout en étant elle même porteuse de vie. Elle tente de vaincre ses angoisses à travers ce livre. C'est un livre qui se lit très vite, très dynamique. Un bon moment de lecture mais je ne suis pas très fan des biographies ou « presque biographies » ! Justine Lévy est touchante dans sa fragilité mais je préfère un bon roman.

Justine Levy nous émeut par son écriture. Rares sont les livres d'une telle beauté et d'une telle dignité. Un livre émouvant, drôle, sincère et...bouleversant. Aucune mère "n'échappe" à l'amour de son enfant. On ne sort pas de cette lecture comme l'on y est entré. Tous les sentiments sont mêlés, regret, amour, peur, espoir. Les étapes de la vie sont racontées avec justesse. On peut facilement s'identifier à la narratrice dans différents passages de ce très beau livre.

Un peu d'ennui c'est l'impression que je garde de cette lecture. Certains éléments m'ont touchés principalement en lien avec le mort de la mère mais Justine Lévy, dans le rôle de mère en devenir, m'a plutôt agacée. Trop d'introspection qui ne mène nul part, trop d'anxiété maladive... Elle m'est apparue bien chanceuse d'être aussi bien entourée par un père et un amoureux aimants et patients.

Devenir mère et perdre la sienne, « Mauvaise fille », Justine Levy
En ce moment, mes lectures sont diverses et variées comme vous allez vous en rendre compte dans les semaines à venir (avalanche d'articles en vue !).
Dernièrement, j'ai lu un roman de Justine Levy – qui a été adapté au cinéma par son compagnon.
L'histoire – comme pour Rien de grave – semble être inspirée de la vie de l'auteure et raconte la mort de la mère de l'héroïne qui attend son premier enfant.
Ce récit soulève des questions : comment devenir mère quand le modèle de la mère que l'on connait est atypique et que l'on se sent encore enfant ? qu'est ce qu'une bonne mère ? une bonne fille ?
On sent que cette fiction tient de l'exutoire pour l'auteure et personnellement j'ai eu du mal à m'identifier à Louise, l'héroïne. Peut être serais-je plus touchée par le film ?
En résumé : une fiction pour les mères et/ou les filles.

Lien : http://gourmandisesetplaisir..

En lisant plusieurs critiques avant de lire ce livre, j'avoue que j'attendais beaucoup de cette histoire.
Effectivement on ressent à travers le récit la colère de l'auteur face à ce qu'elle a vécu, et on ne peut qu'être touchée. Mais lorsque j'ai fini de le lire, je suis restée malgré tout sur ma faim. L'histoire défile trop vite à des moments qui méritaient peut etre d'être un peu plus poussés pour devenir une histoire bouleversante.

Beaucoup de colère dans ce livre. Une fille face à la maladie de sa mère, la mère face à sa mort. Les deux sont confrontées à l'indifférence d'un corps médical indifférent et prétentieux. Quelques passages terribles nous font éprouver la honte du malade face à sa déchéance physique et à l'automatisation des relations médicales, le désarroi et le sentiment de solitude si proche de la mort. Pour autant, il manque de la littérature à ce livre. C'est un peu trop "jeté sur le papier". La rage et la culpabilité prennent toute la place et on ne sent plus les nuances de la relation entre la mère et la fille. le livre devient un règlement de compte de l'auteur avec son passé et la médecine et parfois on ne se sent plus concerné.