« La Grèce au Ve siècle » est un ouvrage de synthèse bien pensé et qui brille par les thématiques abordés. On suivra d'abord les temps de paix et de guerre des Grecs contre les Perses puis la constitution d'un empire athénien et le dénouement de la guerre du Péloponnèse marquant le monde grec.
La deuxième partie de l'ouvrage nous fait découvrir le peuple grec dans sa diversité ; surtout dans ses définitions du citoyen et du non-citoyen (les pages consacrées à la femme dans la cité sont brillantes). Périclès nous permet également de comprendre l'évolution de la démocratie dans la cité athénienne. Enfin l'évolution culturelle du monde grec est abordée en évoquant les domaines artistiques, littéraires et philosophies du Ve siècle avant notre ère.
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Un très bon manuel sur l'histoire antique de la Grèce et plus particulièrement au V eme siècle.
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La lutte contre les perses a permis d'orchestrer les thèmes de l'unité grecque en face du monde barbare et de la liberté en face du despotisme : il suffit , à cet égard , de comparer à la seconde partie des histoires d'Hérodote , consacrée aux guerres médiques elles-mêmes , la première partie , éthnographique , si relativiste et si ouverte aux autres civilisations que l'historien Plutarque a pu accuser l'historien d'être l'ami des barbares ( philobarbaros ) .
Les conséquences de Marathon sont plus importantes pour Athènes que pour les Perses. En effet, on ne peut dire que l'expédition perse, d'ailleurs marginale, puisque le Roi n'y participait pas et que les forces engagées étaient limitées, ait vraiment échoué. Des trois objectifs visés : les Cyclades, Erétrie et Athènes, elle en a atteint deux ; quant à leur défaite de Marathon, elle tient en partie au fait que la cavalerie avait déjà été embarquée; ils n'empêche que les Perses ont été battus en rase campagne et qu'ils ne peuvent rester sur une telle défaite.
La reprise de l'expansion
Ainsi ces seize années mouvementées et riches en guerres meurtrières, où Athènes avait cru pouvoir profiter de la faiblesse momentanée des Spartiates et du Roi, ne lui avaient apporté qu'un gain territorial limité : Naupacte et Egine, auxquelles s'ajoutent quelques cités d'Asie Mineure. Mais elle avait obtenu la reconnaissance de la ligue de Délos, qui pouvait déboucher sur la coexistence pacifique des deux ligues, qu'avait autrefois favorisée Cimon. Enfin, elle avait pris conscience de la difficulté de lutter à la fois contre les autres Grecs et compris que la guerre sur terre n'était pas son domaine privilégié : la leçon ne sera pas perdue pour Périclès.
Retour au statu quo
La restauration démocratique, animée par les modérés, se fait sous le signe de la réconciliation. [...] Les mots d'ordre sont désormais concorde (homonoia) et modération (sophrosunè), ce qui est peut-être d'autant mieux admis qu'après la violence des luttes civiles et les haines suscitées par la démocratie extrême et surtout l'oligarchie terroriste la passion politique paraît émoussée.
La restauration démocratique
Parmi les nouvelles lois démocratiques de Clisthène, La Constitution d'Athènes (XXII, 1) mentionne aussi la création de l'ostracisme, qui permet d'écarter de la cité pendant dix ans un homme trop puissant, qui risquerait d'aspirer à la tyrannie. [...] Mais l'ostracisme est considéré, au moins au début, comme une mesure exceptionnelle et non comme une arme normale à utiliser contre ses ennemis [...].
Clisthène
Nicolas de Staël :
vie et mort d'un
peintreEdmond LEVY tente dans ce film d'évoquer l'univers de Nicolas de STAEL pour qui la
peinture et la vie n'étaient qu'une même chose. - Mêlant des
documents photographiques, et de nombreuses toiles de ses admirateurs, avec des images de cette
nature qui était son modèle même - le port d'Antibes et les
paysages de Provence - il retrace l'
aventure solitaire du
peintre, de la figuration à...