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Critique de Hugo


Cette critique peut heurter la sensibilité de certains lecteurs.

Minou, minou, minou….
Minou Minou Minou ?
Ou cé ti que tu es ?

Crise existentielle aux sons des bites qui vous chassent le routine d'un coup de baise, vous laissant planer dans une solitude qui vous cogne les certitudes à coups de mensonges, muré dans un silence de gêne et de désillusions, d'une vie banale sans éclats passionnels, perdus au fil du bonheur qui s'efface pour laisser place à l'ennui …

Du coup la seule chatte que je caresse, c'est un tigré de Sibérie, elle me colle aux mains ronronnant de ses pattes acérées, tricotant sur mes mains douloureuses… Elle est douce ma chatte, elle prend son shoot quotidien de grattouilles et une fois barrée, son frère prend la relève, un putain de pot de colle, chasseur de mouches à ses heures perdus, chasseur de chaises en simili cuir qui ne sont plus que lambeaux, de canapé, bref deux petits enculés qui préfèrent pioncer le jour, miaulant à la nuit mon sommeil agité de ces derniers temps de famine…

Je suis crevé, bordel j'ai envie de dormir, faire la grasse après midi, me laisser bercer par le silence abyssale, me reposer un peu la vie de tous les jours, reprendre un peu de désir avec sérénité et lubricité, imaginant la nudité féminine à sa juste luxure, oubliant la bienséance d'un romantisme déchu à l'animalité lubrique qui ma bite, dans le respect de cette grâce délicieuse qui attise nos sens dans un consentement mutuel de nos corps mélangés, ruisselants d'appétits enivrants aux coups de plaisirs qui se multiplient, avec fantasme, sans tabou, dans l'euphorie du présent, oubliant femme et enfant , avant l'orgasme enivrant d'une bonne partie de baise…

Oui mais quéquette et disette ont fait connaissance et se sont trouvés quelques affinités on ne peut plus sérieuses pour mettre fin à mes délires d'obsédé en manque de seins, du coup je pars en boucle, laissant vagabonder mes doigts sur la clavier vous racontant tant obscénités dont vous n'avez rien à branler, mais dont je vous soule jusqu'à l'orgasme poétique d'un coït imaginaire sortie tout droit d'une frustration passagère qui se guérit d'une main habile et d'une imagination fertile, d'un bout de sopalin bon marché qui finira comme il se doigte au fond de la poubelle en dessous de l'évier…

Puis je reprendrai une vielle habitude qui a repris son droit de cancer, la clope au bec, je crache mon plaisir à la gueule au vent qui me caresse la calvitie, la lune brille dans le ciel étoilé de nuages gris, m'enveloppant déjà d'une lassitude qui se sommeille dans la nuit, la pluie commence à goutter, la douceur hivernale m'excite la ma chaire qui se poule, frissonnant, je ferme la fenêtre, me dirige tout droit vers la bouteille de cristalline pour me servir un verre d'eau, puis dans un dernier élan de générosité, je laisse ma bite pleurer cette nouvelle journée qui s'achève dans la douleur, la tristesse, les regrets, les fantasmes, puis je secoue et laisse couler jusqu'à plus de larmes, secouant les trois dernières gouttes qui se laissent désirer…Je me redirige vers l'évier me frotte les mains d'un savon doux aux extraits de parfums florales, je m'essuie sur le torchon, pour enfin rejoindre mes songes profonds le calbute à l'air dans la douceur d'une couette chaleureuse et d'un oreiller bien calé…

Et alors là, je me sens lasse, mais serein, je pense à tout et à rien, je me filme une vie de grandeur, pour enfin m'endormir de jolies rêves rose et bleue jusqu'au petit matin chagrin d'une nuit bien méritée…
Tu me manques minou…

A plus les copains
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