AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations sur Dr Jerry et Mr Lewis (12)

Quand j’étais enfant, j’aimais m’asseoir chez mon grand-père à Brooklyn et ’écouter me raconter les histoires de la Russie des tsars et la façon dont on persécutait les juifs. C’est pour cela que ma grand-mère et lui avaient fui leur village en 1897. Ils avaient débarqué dans un grand port de France et, de là,s’étaient embarqués pour les États-Unis sans avoir la moindre idée de ce qu’était l’Amérique.
Commenter  J’apprécie          10
À seize ans, comme la plupart des gosses, j’étais persuadé que j’en savais plus que les professeurs. Seulement, contrairement à mes copains les plus chanceux,
je n’eus pas la possibilité d’en tirer les conséquences et de quitter le collège.
Je dus attendre mon seizième anniversaire pour laisser tomber définitivement l’école. Je filai à Manhattan par le métro. J’arrivai à Broadway où pullulaient les officines d’imprésarios qui se faisaient fort de découvrir les jeunes talents. Ils
rêvaient de voir débarquer dans leur bureau un de ces oiseaux rares et de l’entendre annoncer: « Me voici. Faites de moi une vedette! »
Commenter  J’apprécie          00
Phyllis était une beauté, un exquis mélange de douceur et de rayonnement. Tous les matins, assise
sur un banc, elle regardait sa mère faire ses exercices d’assouplissement. Moi jene voyais que Phyllis. Cependant, chaque fois que je la rencontrais, mon fiasco avec June Feldman au balcon du Strand me revenait en mémoire. Je ne savais comment l’aborder. J’avais peur de dire des choses incongrues ou stupides.
Cependant, j’avais quinze ans et je commençais à penser à l’amour.
Commenter  J’apprécie          00
Cette femme. Elle a passé sa vie à se soucier des autres. Pendant un instant, je fus incapable de proférer une parole puis je dis simplement : « Je sais »,comprenant que jamais je ne saurai lui dire combien je l’aimais.
Commenter  J’apprécie          00
De retour à l’école.
Mon esprit était encore parmi les comédiens du burlesque et tout ce qui concernait l’école, y compris mes jeux dans la rue avec mes copains, me paraissait dépourvu d’intérêt. C’étaient les mêmes vieux professeurs, les mêmes livres, les mêmes contraintes, les mêmes boulettes de papier mâché qui volaient autour de moi, les mêmes rires. L’air absent, je regardais par la fenêtre, songeant
à mes parents qui jouaient dans des villes dont je n’avais jamais entendu parler.
Commenter  J’apprécie          00
Ils étaient super-sympas. Ils étaient prêts à m’apprendre tout ce que je voulais et répondaient toujours à mes innombrables questions.
Aussi ai-je appris là beaucoup de choses. Rien ne m’échappait. Le plus petit détail avait de l’importance et je regardais maintenant chaque spectacle avec un
œil neuf. Je remarquais désormais des choses qui m’avaient échappé jusqu’alors.
Maintenant, je savais où se trouvait le tableau de commande des projecteurs, je savais comment on changeait les décors et comment on réglait les éclairages. Je comprenais immédiatement pourquoi tel numéro marchait bien et pourquoi tel autre faisait un bide.
Commenter  J’apprécie          00
Les gens du Burlesque. La plupart d’entre eux étaient très naturels, pas inhibés pour deux sous. Ils agissaient spontanément et disaient ce qu’ils avaient à dire avec franchise et honnêteté. Je me sentais proche d’eux et adorais leur langage émaillé d’expressions savoureuses. Pendant la pause, je me glissais souvent dans les coulisses. Ils allumaient une cigarette ou bien mâchaient du chewing-gum en parlant de la vie en tournée. I
Commenter  J’apprécie          00
Le burlesque. Tout est couleur et scintillement. Je suis tellement excité par ce nouveau spectacle que je ne peux faire partager mon émotion.
Commenter  J’apprécie          00
Grand-père Brodsky adorait la musique. Ma mère racontait qu’en Russie il avait rêvé de devenir pianiste de concert, mais ses parents n’avaient pas eu les moyens de lui offrir des leçons de musique et encore moins un piano. C’est pour ça qu’il avait acheté ce Steinway, quand maman était petite. Elle devint rapidement une bonne pianiste, ce qui le remplit de joie. Grand-père Brodsky
continua à s’échiner et à économiser jusqu’à sa mort.
Commenter  J’apprécie          00
Le spectacle de la rue est d’une monotonie accablante. Les enfants jouent. Les hommes rentrent de leur travail avec des vêtements tachés. Leur femme les attend sur le perron en brique ou aux fenêtres entrouvertes. C’est une vision familière. Mais le temps a passé sur nous.
Soudain le présent n’existe plus. Tout appartient au passé. Je n’y comprends rien.
La vie est encore un mystère pour moi.
Commenter  J’apprécie          00






    Lecteurs (9) Voir plus



    Quiz Voir plus

    Coupe du monde de rugby : une bd à gagner !

    Quel célèbre écrivain a écrit un livre intitulé Rugby Blues ?

    Patrick Modiano
    Denis Tillinac
    Mathias Enard
    Philippe Djian

    10 questions
    861 lecteurs ont répondu
    Thèmes : rugby , sport , Coupe du mondeCréer un quiz sur ce livre

    {* *}