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3,59

sur 783 notes
Pour ce troisième opus, C.S. Lewis ne fait pas de transition avec notre monde, puisque l'histoire débute directement au pays de Calormen, une contrée au sud de Narnia. Nous y faisons la connaissance de Shasta, jeune garçon qu'un pêcheur a recueilli bébé. Maltraité et exploité, il prend la fuite quand il apprend qu'il est sur le point d'être vendu. Accompagné de Bree, un cheval narnien, qui parle donc et qui a été arraché à sa terre natale quand il était encore un poulain, Shasta fait route vers Narnia, ce pays qui ne connaît pas l'esclavage. En chemin, ils s'allient à Aravis, jeune fille qui fuit un mariage arrangé, et Hwin, sa jument elle aussi narnienne. de fil en aiguille, d'aventure en aventure, ils devront se sortir de situations complexes, déjouer des complots, participer à une bataille, avant d'avoir le droit de vivre librement.

Les événements se situent pendant l'Âge d'Or de Narnia. En cela, nous retrouvons les quatre rois et reines : Peter (bien que seulement évoqué), Susan, Edmund et Lucy. Mais ils ne joueront qu'un rôle secondaire, la vedette ayant été donnée à Shasta et à ses compagnons de voyage. Originaires de Calormen, c'est l'occasion pour l'auteur de nous dépeindre de nouveaux paysages (se référant à la région saharienne de notre monde actuel) et de nouveaux personnages (typés arabes), avec des moeurs, des tenues et une alimentation (de l'Empire Ottoman) qui sont à l'opposé de ceux de Narnia. Les Calormens pratiquent l'esclavage, ils forcent les mariages, ils sont cruels et avides de pouvoir, leur principal objectif étant d'étendre leur puissance en voulant s'emparer et contrôler les territoires voisins, tout en vouant un culte à leur Tisroc. En cela, ils sont à l'opposé des gentils Narniens, qui vivent sagement, libres et égaux, dans le respect d'autrui.

Je trouve ça marrant que l'éditeur ait eu besoin de spécifier en fin d'ouvrage, dans une note au lecteur, qu'il ne faille pas croire que C.S. Lewis était raciste... Bah oui la preuve : Aravis est décrite comme une jeune fille courageuse et fidèle. Pourtant, tous les autres Arabes... euh pardon, je voulais dire tous les autres Calormens sont des enflures, alors que les Blancs... non les Narniens sont des anges. Bon pas raciste donc... Mais intolérant et sexiste, on peut le dire ? Car y a pas photo, y a pas besoin de savoir lire entre les lignes pour comprendre que les musulmans sont des hérétiques et les femmes des potiches !

Lu avec un regard d'enfant, je ne suis pas sûre qu'on le perçoive (enfin j'espère... ou pas... qu'est-ce qui est le mieux au final ?). Avec un regard d'adulte, en revanche... Et ce n'est pas la peine de me rappeler qu'il a été publié pour la première fois en 1954, qu'il faut le situer dans le contexte de son époque, bla bla bla... (cf. note de l'éditeur).

Tu m'étonnes que ce tome n'ait pas été adapté au cinéma !

Je suis tellement remontée qu'il me faut faire un effort pour parler maintenant des points positifs, qui ont pourtant de quoi ravir : de l'action et des aventures, des personnages principaux attachants, un environnement bien dépeint, une bataille finale plus développée (comparée à celle du tome précédent), un mini complot politique, des révélations inattendues en ce qui concerne les origines de Shasta, un style d'écriture riche et soigné.
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Ce fut de nouveau une agréable relecture dans le monde de Narnia pour un troisième tomes qui n'a pas été adapté au cinéma et est dont la première lecture ne m'avait laissé que peu de souvenirs. Je sors de cette lecture un peu plus mitigé que pour les deux premiers tomes. En effet même si j'ai passé un bon moment auprès de Shasta et d'Aravis le comportement de Bree ma très vite agacé et l'intrigue ne m'a pas plus emballé que cela, celle-ci étant par bien des aspects trop prévisibles. ( Bon je rappelle que c'est une relecture mais même à une première lecture un enfant peut aisément deviner la fin du roman). J'aurai de plus apprécié d'avoir un peu plus de description sur l'environnement de nos compagnons tout au long de leur voyage et voire le personnage d'Avaris un peu plus poussée.
Malgré cela, ce troisième tome reste une lecture agréable, facile à lire nous faisant découvrir un nouveau coin du merveilleux monde dans lequel nous entraîne ici C. S. Lewis.
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Le Cheval et son écuyer est une des "Chroniques de Narnia" que je préfère. Ce que j'aime dans cet opus, ce n'est pas simplement le rythme de l'histoire ; ce n'est pas simplement le souffle d'aventure qu'il y a dans cet épisode ; ce n'est pas simplement les personnages, attachants ; non, ce que j'aime, surtout, dans ce livre, c'est que C.S Lewis m'a emmené à Narnia. le croustillant de l'aventure, le talent de conteur de Lewis, le rythme de l'histoire, tout cela serait bien moins si Lewis n'avait pas eu le don de faire entrer le lecteur dans son monde. Et, croyez-moi, il l'a, ce don. Oui, il l'a. J'ai été à Narnia, je me suis attaché aux personnages, j'ai vécu en leur compagnie. Leur aventure a été la mienne, et c'est pour ça que j'ai adoré cet opus. le monde de C.S. Lewis est devenu le mien. Et c'est avec un véritable plaisir que j'ai suivi les aventures de Shasta, de Bree et d'Aravis, des aventures dignes d'un vrai roman d'aventures. Des aventures avec plein de rebondissements, et d'idées. Des aventures, qui sembleront vraiment très agréables, à celui qui se laissera emporter par la plume de Lewis et par le monde de Lewis. Des aventures, que je conseille fortement.
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Shasta décide de s'échapper de la masure d'Arsheesh, l'homme qu'il croit être son père, avant que celui-ci ne le vende comme esclave à leur hôte de passage, un tarkaan (les nobles de Calormen). C'est Bree, le cheval parlant du tarkaan, qui lui a conseillé cette fuite. le cheval et son nouvel écuyer décident de se rendre à Narnia, d'où Bree est originaire.
En route, ils rencontrent la tarkheena Aravis et sa jument Hwin, également originaire de Narnia et douée de parole. Aravis fuit la maison de son père, qui veut la marier avec le grand vizir de Tashbaan, la grande cité de Calormen.
Les deux enfants et les deux chevaux décident de voyager ensemble. Mais, alors qu'ils traversent Tashbaan, ils sont séparés: Shasta est confondu avec le prince Corin d'Arkenland et emmené dans les quartiers des princes narniens en séjour à Tashbaan, tandis qu'Aravis rencontre une tarkheena de ses amies, qui la reconnaît. Nos héros arriveront-ils à rejoindre Narnia?

Ce troisième volet des "Chroniques de Narnia" est toujours aussi amusant à lire. L'ambiance y est très différente de celle des deux premiers volumes: ici, avec les turbans, le Sud et le désert, on se sent transporté dans un monde oriental, aux saveurs de loukoum et de thé à la menthe!
L'influence de la religion sur l'écriture de Lewis se fait toujours nettement ressentir, notamment dans les dialogues de l'Ermite de la Marche du Sud et d'Aslan: ces deux-là ont tendance à appeler les autres frère et soeur, comme le feraient des religieux.
Enfin, l'amitié entre C.S. Lewis et J.R.R. Tolkien, tous deux membres des Inklings, ne fait ici plus de doute, puisqu'un passage du "Cheval et son écuyer" m'a rappelé "La Communauté de l'Anneau". L'Ermite possède une fontaine dans l'eau de laqulle se reflète la bataille d'Anvard, et cette scène semble influencée par le Miroir de Galadriel, dans le "Seigneur des Anneaux".
Pour une fan de l'oeuvre de Tolkien, ce clin d'oeil à la trilogie était très plaisant!
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Courageux est l'enfant qui décide de fuir la servitude pour un pays inconnu mais libre.
CS Lewis ne conte pas seulement une histoire pour enfants mais un parcours vers la liberté.

Dans ce troisième volume on y retrouve deux sortes de personnages qui fuient dans l'espoir d'un avenir meilleur. Ceux qui se souviennent par bribes de leur enfance avant d'être enlevés et ceux qui fuient une vie d'obligations. L'auteur montre qu'il faut d'abord faire preuve de courage et d'audace pour changer son destin.

Ce tome qui poursuit les Chroniques de Narnia est fluide et on a plaisir à retrouver plus ou moins par clin d'oeil la fratrie Pevensie au coeur de leur règne. Comme on peut s'y attendre, j'ai beaucoup apprécié cette lecture !
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L'histoire se passe à Calormen, pas loin de Narnia.

Shasta est un fils de pêcheur, qui va être vendu comme esclave. Shasta qui ne veut pas devenir un esclave, décide de s'enfuir avec l'aide de Bree, un cheval parlant sa langue. Il est originaire de Narnia et comme tous les animaux, il parle. Alors les deux héros décide d'aller à Narnia.

Sur le chemin, ils rencontre une jeune fille, Aravis, qui possède elle aussi un cheval qui parle, Hwin. Alors tous les 4 partent pour Narnia pour découvrir le mystère qui entoure la naissance de Shasta.

Je sais, j'ai un peu copier Wikipedia (mais j'ai quand même inventer les phrases), car c'est un livre que j'ai lu il y a très longtemps et j'ai lu les tomes à la suite donc j'ai confondu certains passages. Mais bon, bref, ça reste un livre que j'ai bien aimé (quand je m'en souvenais !). Je vais peut-être le relire pour bien m'en souvenir !
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On retrouve en arrière plan les personnages du deuxième tome pendant leur période de règne tout en découvrant l'histoire de Bree le cheval et Shasta l'orphelin. Ce troisième volet ne démarre pas sur les chapeaux de roue, mais le rythme finit par entraîner le lecteur dans ce monde fantastique. Il faut juste s'accrocher un peu jusqu'au chapitre 10.
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Nous suivons les aventures de Shasta, un jeune garçon travaillant en tant qu'esclave pour un homme qui se dit l'avoir élevé comme son fils. Un soir, un seigneur vient pour l'acheter et Shasta s'occupe de son cheval qui s'appelle Bree. C'est un cheval Narnien capable de parler. Tous deux ont pour objectif de rejoindre le Nord, Narnia. Sur la route, ils vont faire la rencontre d'Aravis, une jeune fille étant promise pour un mariage arrangé. Elle décide de s'enfuir avec sa jument Hwin qui parle aussi. Sur leurs chemins, ils vont devoir braver plusieurs péripéties. J'ai bien aimé le fait que l'on retrouve Aslan et les rois et reines de Narnia qui sont : Peter, Edmund, Susan et Lucy. Il y a des combats, de la trahison, mais ce qui ressort le plus de cette histoire c'est l'amitié. J'avoue avoir moins accroché à cette histoire, car les personnages ne m'ont pas touché. le récit met du temps à se mettre en place, mais heureusement l'aventure est présente.
Lien : http://leslecturessucrees.co..
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Le cheval et son écuyer est une véritable découverte par rapport aux deux premiers que je connaissais, soit pour l'avoir déjà lu comme le tome 1, soit grâce au film.
J'ai un avis mitigé concernant cette suite. Des passages m'ont vraiment plu, tandis que d'autres ne m'ont pas tenue en haleine.
Néanmoins, c'est un très bon livre.

J'ai l'habitude de parler de la couverture mais possédant l'intégral, je ne peux pas donner un avis.

Au niveau de la narration, une personne extérieure, un conteur, nous raconte les aventures de Shasta, Bree, Aravis et Hwin, fuyant le continent pour rejoindre Narnia.
Habituellement, le thème ressortant est le fantastique. Dans ce tome, nous passons dans la fantasy. le monde réel n'a pas sa place dans ce troisième volume. Nous voyageons dans le monde de Narnia.
L'aventure, la morale et l'amitié sont aussi des thèmes présents tout au long de l'histoire.
Pour les personnes possédant l'intégral, vous découvrirez, avant de commencer votre lecture, une illustration ainsi qu'une carte du monde de Narnia.
A chaque chapitre, une petite illustration est visible.
Ce livre peut-être très bien lu à la fin des autres tomes ou à n'importe quel moment. Ce troisième tome est plus un bonus qu'une suite. Je comprends certaines personnes qui ne comprenaient pas pourquoi l'écrivain l'avait placé entre le Lion, la Sorcière Blanche et l'Armoire magique et le Prince Caspian car il n'apporte pas d'éléments pour la suite.

Résumé :

Shasta, ayant perdu ses parents à la naissance dans des circonstances inconnues, est élevé par un pêcheur nommé Arsheesh. Ce dernier lui mène la vie dure. La pauvreté fait partie de leur quotidien.
Un jour, une visite impromptue vient briser la monotonie. Sur dos de cheval, un étranger richement vêtue, souhaite recevoir l'hospitalité pour la nuit. Cet homme n'est pas un simple voyageur mais un tarkaan, soit un grand seigneur.
Arsheesh n'hésite pas une seconde. Shasta n'étant pas autorisé à rester manger en compagnie de leur invité, doit sortir. Cele ne l'empêche pas d'écouter leurs conversations.
Le tarkaan souhaiterait acheter Shasta. Arsheesh n'est pas d'accord dans un premier temps car le travail du jeune garçon lui permet de gagner de l'argent.
Une longue négociation s'en suit.
Shasta décide de ne pas continuer à suivre leur échange et d'aller voir le cheval de l'étranger.
Des questions l'assaillent de toutes parts. Peut-être cet homme lui permettrait d'avoir une vie meilleure ? Ou au contraire, une vie plus dure ? Il se mit à parler au cheval. A sa grande surprise, celui-ci lui répond le plus naturellement possible. Nommé Bree, ce cheval vient des contrés lointaine de Narnia.
Tout deux esclaves d'une manière différente, ils décident de se lier pour fuir cet endroit et rejoindre Narnia, le pays idéal pour vivre heureux.
Une longue aventure semée d'embûches les attend...


Points positifs de l'histoire :

Tout comme les deux premiers tomes, l'écriture de l'écrivain me plaît toujours autant. S'adresser aux lecteurs, rend l'histoire plus vivant.
J'ai beaucoup aimé les valeurs présentes tout au long de l'histoire.
Dans ce troisième tome, on retrouve les caractéristiques du Neveu du magicien.
Durant l'histoire, C. S. Lewis souhaite apporter une morale. A travers, la fiction, il souhaite faire réfléchir les lecteurs.


Points négatifs de l'histoire :

Certains passages m'ont paru un peu long. Je trouve que l'auteur met une trop grande place à certains événements. Je pense qu'il aurait peut-être pu raccourcir quelques lignes et en approfondir d'autres. Par exemple, le passage entre le Roi Tisroc et son fils.
Egalement, j'ai trouvé certaines scènes d'actions peu développées. L'écrivain résout parfois un peu trop vite le suspense. Selon moi, l'adrénaline retombe très vite. Je pense au moment où Aravis et Lasaraleen se cachent derrière le canapé et s'en sortent facilement. C. S. Lewis aurai peut-être pu développer ce passage, au lieu de la conversation entre les deux monarques.
Pour le reste, l'histoire ne m'a pas complètement comblée. Cependant, ça ne reste qu'un ressenti, ce n'est donc pas un point négatif.
L'histoire est bien écrite et cohérente.

Les personnages principaux :

Shasta : c'est un jeune garçon d'un grand courage, prêt à braver le danger pour aider les autres.

Bree : cheval de bataille, il est très prétentieux et soucieux de son apparence mais n'en reste pas moins un bon compagnon malgré tout.

Aravis : princesse, elle a un caractère bien trempé mais n'en reste pas moins loyale et courageuse. Elle finit par se remettre en question à la fin.

Hwin : bien que sensible, Hwin est une douce jument ne manquant pas de courage. Elle est parfois plus sensée que Bree mais malheureusement, ce dernier ne l'écoute pas.


Points positifs des personnages :

J'ai beaucoup apprécié retrouver, bien que furtivement, certains personnages, comme Edmund, Lucy, Susan et Monsieur Tumnus.
Comme j'ai pu le dire précédemment, j'ai énormément aimé les valeurs représentées à travers différents personnages.
Ne pas juger et se fier aux apparences. Qu'on soit pauvre ou riche, ça n'a pas d'importance. le plus important est le coeur de la personne. Cette valeur est montrée à travers Shasta.
La roue tourne avec le temps, si nous commettons des actes négatifs nous en subirons les conséquences un jour ou l'autre. Valeur mise en évidence à travers Rabadash.
Ce n'est parce-que certaines choses ou événements nous paraissent négatives, qu'elles le sont forcément. Aslan essayera de montrer le côté positif des problèmes rencontrés par Shasta.
Dans ce tome Aslan est d'une grande sagesse. Je l'ai trouvé bien plus protecteur. La sagesse transpire de lui. Dans le cheval et son écuyer, Aslan est vraiment la représentation de Dieu.


Points négatifs des personnages :

Bien que je n'ai pas réussi à m'attacher aux personnages, je n'ai aucun point négatif.


Conclusion :

Malgré mon avis mitigé, c'est un très bon livre.
Si vous décidez de sauter ce tome pour lire le Prince Caspian, vous n'avez aucune inquiétude à vous faire car cela ne nuira pas à votre compréhension.
Je conseille ce livre pour les grands adeptes de Narnia car ce livre est un bonus.
Je le conseille aussi pour les personnes aimant la fantasy.

Alors bonne découverte et bonne lecture !📚
Lien : https://lemondeenchantedeses..
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Un troisième tome qui m'a un peu moins emballé que les deux premiers.

L'histoire prend place dans un immense empire au sud de Narnia, du temps où Peter, Susan, Edmund et Lucy étaient rois et reines.
Un jeune garçon s'enfuit avec un cheval narnien (donc qui parle) puis rencontre une jeune « princesse » en fuite, elle aussi avec un cheval parlant. Tous souhaitent rejoindre Narnia afin de vivre libres.

Toujours sous forme de conte, l'auteur nous fait suivre les aventures de ces deux jeunes gens qui n'est pas sans rebondissements et sans complications (hein, sinon, ça ne serait pas drôle). C'est sympa, mais j'ai trouvé l'ensemble un peu convenu, surtout que Aslan joue les manipulateurs de destin (ce qui faire perdre un peu de charme à l'ensemble).

On découvre une bande ribambelle de personnages et j'avoue avoir eu un petit faible pour le prince Corin qui veut toujours casser la figure des gens…
Encore une fois, j'ai été heureuse de voir qu'il y avait pas mal de personnages féminins et que ces dernières soient assez sympa, même la grulasse qui ne pense qu'aux fêtes. Aravis, l'héroïne est très intrépide.
Bien qu'on puisse penser que cela aurait pu être « mieux », il faut reconnaitre que pour l'époque, C. S. Lewis s'en sort plutôt bien avec ses personnages féminins, malgré quelques remarques « de son temps » dirons-nous…

Ce qui m'a un peu embêté dans cet ouvrage, c'est l'aspect très négatif donné à l'Empire du Tisroc qui n'est pas sans rappeler l'Empire ottoman ou l'État turc… J'avoue que c'est parfois un peu gênant. Ceci dit, Lewis ne serait pas le premier à « dénigrer » une population ou un territoire en comparaison de son pays idéalisé (Narnia est merveilleux, etc. alors que cet empire au sud est imparfait, blablabla…)

Un troisième tome qui ne m'a pas autant plu que les deux premiers. À voir ce que réserve la suite : le Prince Caspian.
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