Swansea Terminal

Je viens de refermer ce titre et qu'est-ce que je suis déprimée. Swansea terminal est une descente aux enfers de 380 pages. le personnage de Robert Llywleyn se suicide , disons ainsi, à petit feu et à coup de bières, de scotch, de cidre, de mauvais vin, bref de n'importe quoi d'alcoolisé. Et tous les jours la descente vers les bas fonds s'accèlere. Pourquoi est-il revenu au pays de Galles ? Il cherche quoi ? Il finit par accepter un travail de filature d'une amoureuse jalouse et inquiète qui lui fera rencontrer ses 2 voyous de frères. Il deviendra vite leur obligé et signe avec eux une espèce d'accord malsain. Et là, on verra, petit à petit, ce pauvre hère, malade, seul, au bout du rouleau, concocté et réalisé une belle vengeance. Vengeance qui ne changera nulle chose au cours de sa vie et qui ne le satisfera même pas, une vengeance qui n'aura servie sctrictement à rien. Le livre d'une histoire noire, d'une sombre dépression, d'un être plus qu'abruti par l'alcool, un professionnel de l'alcoolisme, un vrai solitaire , un buveur débridé , bref, rien dans Swansea Terminal n'est réjouissant. Une lecture pour laquelle il faut garder ses distances.