Traduit de l'anglais par Raphaëlle O'Brien
Que dire, que dire ?
J'ai adoré visiter Séville, ses ruelles, ses odeurs, ses orangers, participer aux soirées flamenco et autres.
L'histoire ?
Banale : des amours contrariées, des secrets qui n'en sont pas vraiment.
Que me restera-t-il ?
L'odeur des oranges amères ( que je ne connais pas ), et Séville, une ville que j'aimerais visiter... dans une autre vie.
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Une agréable lecture estivale qui fleure bon l'odeur de l'orange ! 🍊 💃 🌞 🍊
Une belle découverte ensoleillée de la ville Séville et de ses alentours sur un air de flamenco !
On découvre Holly et sa mère qui sont des personnages attachants.
🍊 💃 🌞 🍊
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Ella n'a jamais oublié la beauté majestueuse de Séville, ses ruelles aux maisons blanches et ses orangers parfumant délicieusement la ville. Trente ans après y avoir passé un été inoubliable, elle est de retour dans ces lieux qui n'ont rien perdu de leur charme envoûtant. Mais cette fois, elle est accompagnée de sa fille qui a décidé de changer de vie en quittant la grisaille londonienne. Les deux femmes parcourent la ville, entre petites échoppes et terrasses. Peu à peu, les souvenirs intenses et tragiques qu'Elisa croyait avoir soigneusement dissimulés ressurgissent. Elle réalise qu'elle va devoir affronter tous les éléments de son passé, malgré les conséquences dévastatrices pour sa famille. Sous le soleil de Séville, les oranges ont un parfum de douceur et d'amertume, comme les secrets trop longtemps enfouis...
Une jolie visite de Séville et de l'Andalousie
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C'est un très beau roman. L'histoire de 2 femmes, une mère et sa fille, qui vont vivre presque la même expérience, avec 30 ans d'écart, dans l'envoûtante Séville. On découvre leurs 2 histoires en parallèle, tenu en haleine jusqu'au dénouement final.
Tout ça en découvrant également Séville avec toute la richesse de sa culture et de son histoire.
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Elle était débordée mais, bien sûr, elle seconderait sa fille autant qu’elle le pourrait dans cette aventure. Quelle mère ne le ferait pas ? Elle était fière. Elle était enthousiaste. Elle avait même réussi à oublier l’odeur du gâteau aux oranges amères et aux amandes. C’était il y avait tellement, tellement longtemps, se remémora-t-elle encore. Et ça n’avait rien à voir avec ce qui se passait maintenant.
Ella avait toujours été une mère très occupée : sa carrière était importante pour elle ; elle aimait son métier d’enseignante, même s’il pouvait se révéler très prenant, mais elle n’avait jamais été une mauvaise mère. Ou bien si ? Avait-elle été trop occupée pour écouter ? Trop occupée pour que Holly vienne lui confier ses problèmes, ses craintes ? Elle coinça ses cheveux derrière une oreille pour dégager son visage. Il faisait chaud ici, à cause du four, sans doute. Elle se sentait un peu étourdie.
Ce n’était pas une histoire de jeune homme. Holly lui avait affirmé la veille encore qu’il n’y avait personne dans sa vie. Elle avait eu son dernier rendez-vous avec un certain Liam qu’elle avait rencontré à la salle de sport. Holly n’avait apparemment plus rien eu à lui dire après deux verres, s’était excusée et avait quitté le bar. Ella était au courant de certaines choses.
Durant toute leur vie commune, elle avait attendu que Felix tienne tête à sa mère, qu’il la défie, qu’il la défende, elle. Il avait essayé de l’amadouer, de se montrer diplomate, de plaire à tout le monde. Parfois – et sur ce point, Ella ne pouvait s’empêcher de repenser à Séville en 1988 –, il avait même mis leur mariage en péril pour complaire à sa mère.
Elle avait admis être stressée, surmenée, épuisée. Il lui avait jeté un regard. « Ne le sommes-nous pas tous ? » avait-il paru répliquer. Bien utile…
Plus tard, elle avait recherché l’expression « crise d’angoisse » sur Internet et reconnu les sensations décrites par tant de personnes : incapacité à décider, à réfléchir, peur soudaine et envahissante.