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Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai entendu parler de l'oeuvre de Li-Cam ! J'avais décidé de prendre Résolution car le principe d'utopie m'intéressait. Ensuite, Wen est également le nom d'un de mes personnages de Role Play, du coup c'était une raison, certes étranges, mais supplémentaire de tenter l'aventure. Ici, La Volte nous propose un roman court et étonnant.

Li-cam décrit un futur qui ressemble étrangement à notre présent, du moins qui s'en rapproche dangereusement. Dans un monde qui arrive au bout de ses ressources, les humains s'enfoncent dans des mondes cyber. Là-bas, plus de lois ou de règles ! Une guerre de l'information règne. L'humanité est profondément déboussolée. C'est notamment montré à travers une course éternelle à la possession, au superficiel. Les fake news finissent par former le gros de l'information, partagée par des bots. L'usage de la technologie permet d'insister sur les mauvais penchants de l'humanité au lieu d'apporter le meilleur.

Wen, socialement inadapté, prend le contre-pied. Elle propose une communauté où les individus vivent de manière autonome. Chacun a sa place et fait les tâches qui lui conviennent. Là où à l'extérieur les liens sont devenus technologiques, la communauté repose sur le tissu humain. D'où son nom, l'Adelphie, qui vient du grec pour fraternité. L'art permet de relier les individus de manière quasi mystique. Mais l'Adelphie n'est pas dénuée de technologie. Une Intelligence Artificielle nommée Lune en russe a grandement participé à automatisé les Fake News. L'Intelligence Artificielle de l'Adelphie se nomme Sun et est une énergie profondément positive qui prend soin de la santé mentale des résidents.

L'histoire est écrite du point de vue de Wen. Cette jeune femme asociale a un point de vue unique sur les choses. Traitée au LSD à sa naissance, elle a des difficultés à nouer des relations et est souvent hantée par des visions déstabilisantes. Beaucoup de son comportement semble pointer vers le spectre autistique, avec une hypersensibilité du toucher et aux sons. Ses éléments sont portés par la très belle et poétique écriture de Li-Cam, qui parvient à créer une ambiance vraiment spécifique. La plume nous permet de prendre très vite conscience de la façon dont ce personnage se positionne par rapport au monde, ce qui renforcé par le fait que nous voyons l'ensemble des événements du point de vue de Wen.

Mais ce point de vue très spécifique m'a parfois tenue trop éloignée du roman. J'ai eu un peu de mal à m'attacher au personnage. Wen s'abîme dans des réflexions philosophiques opaques qui rendent son fil de pensée complexe à suivre. J'avais notamment un peu de mal sur ce positionnement selon lequel elle avait réussi à trouver un remède aux maux du monde et était la personne parfaite pour construire un nouvel éden. Les résidents la traitent avec une certaine révérence. Mais je pense que ça fait partie du paradoxe du personnage, qui s'occupe de son entourage tout en gardant une certaine distance.

Li-Cam nous propose un texte intrigant. Elle met en place un futur proche qui se rapproche beaucoup de notre réalité. Elle nous entraîne dans l'Adelphie, une petite communauté basée sur l'entraide, secondée par une intelligence artificielle. Cette communauté est construite en miroir de la société, notamment grâce à un usage modéré de la technologie. Résolution met en en scène un personnage unique en son genre, Wen. Personne asociale mais douée pour décrypter les relations humaines, son point unique est fascinant, mais parfois opaque à déceler et trop azimuté pour pleinement s'attacher aux personnages.

Lien : https://lageekosophe.com/202..
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Bienvenue en Adelphie. Communauté indépendante et autosuffisante créée sur un ilot proche de Saint-Pierre-et-Miquelon lors de l'Effondrement. Société utopique, l'Adelphie s'est fondée sur les principes développés sur un blog : le monde selon Wen. Dans un monde devenu absurde, les Adelphiens tentent de créer une nouvelle société basée sur un modèle de vivre-ensemble redéfini et des innovations osées notamment en création d'énergie, le tout chapeauté par un IA bienveillante, le coeur de cette utopie. Comme un nouvel espace à vivre, cette bulle de civilisation dans un monde en dissolution est un nouvel espace de liberté : un nouveau départ fragile mais audacieux où chacun espère laisser derrière lui une vie devenue inepte.Résolution est une novella entre utopie et récit post-apocalypse. Li-Cam nous présente Wen, génie socialement inadapté mais capable de comprendre et de modéliser les interactions humaines. Wen est un personnage étrange, brillant et quelque part assez irréel. Pouvoir comprendre dans son ensemble les interactions qui régissent les sociétés humaines mais être incapable d'interagir soi-même avec d'autres personnes c'est au final assez ironique.Mais Wen est à sa façon une visionnaire, capable de créer une multitude de monde, elle sera à l'origine de l'Utopie adelphienne : aussi bien humaine qu'informatique. L'autrice nous présente son personnage et son propos à travers un texte à plusieurs dimensions comme l'esprit de Wen. J'ai été un peu déroutée par les tours et les retours du récit mais au fur et à mesure que se dessine l'Adelphie, Sun et les dernier jours de notre monde avant l'Effondrement, on passe outre la forme du texte pour en tirer le maximum d'informations. C'est un texte fort dans lequel transparait la futilité de la société actuelle et la lueur d'espoir qu'il peut encore rester aujourd'hui en créant soi-même un monde basé sur d'autres principes, d'autres rapports aux autres. Encore une fois, Li-Cam nous propose un texte profondément humaniste. Elle passe au crible d'une plume lucide la société actuelle et ses défauts. C'est à la fois dérangeant et captivant. Un texte pour nous parler de nous, souligner nos dérives et montrer qu'un autre chemin est possible. Un beau texte, qui comme Cyberland avant lui nous parle de nous !
Lien : https://chutmamanlit.blogspo..
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Face à un effondrement écologique en cours, une expérimentation scientifique de la dernière chance en forme d'utopie contrôlée.

Sur le blog Charybde 27 : https://charybde2.wordpress.com/2021/01/17/note-de-lecture-resolution-li-cam/

C'est grâce à Ariel Kyrou que cette « Résolution » de Li-Cam, le quatrième roman de l'autrice (même si le format est plutôt celui d'une novella), est remontée brutalement au sommet de ma montagne à lire personnelle, au milieu de laquelle il somnolait doucement depuis sa publication à La Volte en 2019. L'auteur de l'excellent « Dans les imaginaires du futur » y signale avec ferveur que l'on y « réinvente deux concepts cruciaux de l'anarchisme, d'une part le sens de la communauté, d'autre part la solidarité qui en décline la vérité opérationnelle », en indiquant également la forte résonance de cette création contemporaine avec la si stimulante utopie ambiguë d'Ursula K. Le Guin, « Les dépossédés » (1974). En donnant forme à une savoureuse tension paradoxale, Li-Cam amalgame les ferments délétères du capitalisme tardif, sa consommation dépourvue de sens et ses trolls robots semeurs de haine, retourne les refuges fantasmatiques des défiscalisateurs effrénés de Hugues Jallon (« La Base », 2004) et les extra-territorialités si désirables des milliardaires libertariens d'Éric Arlix et Frédéric Moulin (« Agora Zéro », 2019), emblématise le morcellement terminal des semi-monades spatiales de Pierre AlferiHors Sol », 2018), pour nous offrir une véritable tentative utopique, quelques pas déjà au-dessus du gouffre, retrouvant la frugalité indispensable à ce type d'expérience de pensée science-fictive (largement rappelé et étayé dans les « le désir nommé utopie » et « Penser avec la science-fiction » de Fredric Jameson), au carrefour des projets scientifiques de recherche appliquée, de l'« Identification des schémas » chère à William Gibson, des financements rusés de Pierre Ducrozetle grand vertige », 2020) et des éparpillements salutaires assistés par intelligence artificielle de Sandrine RoudautLes déliés », 2020). Et bien que « Clac fait le bouton en s'enfonçant », ce n'est pas vraiment ici « Chacun fait c'qui lui plaît », ce qui peut dérouter et in fine se révéler salutaire quand à l'imagination de moyens de s'en sortir.
Lien : https://charybde2.wordpress...
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Tout d'abord, merci à la Masse Critique et aux éditions de la Volte pour cette découverte !
Résolution se passe dans ce qui peut être un futur proche pour nous : les réseaux sociaux ont détruit les relations sociales et le monde est en train d'imploser. Pour tenter de changer la donne et de créer (plutôt que détruire), un microcosme est créé : l'Adelphie. Des principes basés sur l'entre-aide, la solidarité, la propriété commune et l'égalité fondent cette société qui sert de laboratoire, autant du point de vue social que technologique et écologique, et dont l'idée a germé dans la tête de Wen, neuropsychologue "socialement inadaptée". C'est cette personne, Wen, que l'on suit dans ce récit.
Et c'est ce qui m'a posé quelque peu problème. Wen s'abîme souvent dans ses pensées, qui sont assez chaotiques, et fréquemment philosophiques. de quoi me perdre.
Hormis ce détail, j'ai trouvé intéressant la vision de ce futur proche, si criant de vérité, et la tentative de solution utopique, ou plutôt "eutopique" pour coller au nom de la collection ("Eutopia"), c'est-à-dire d'un lieu bon/idéal. On voit également les interactions sociales de Wen, parfois en décalage, parfois comprenant si bien les autres.
Donc pour résumer, Résolution était une découverte intéressante, mais qui m'a par moments perdue dans ses circonvolutions. Cela n'engage que moi et ce style pourrait plaire à des lecteurs aimant plus les temps calmes et pensifs de récit.
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Résolution par l'autrice française Li-Cam (dont j'ai adoré Cyberland, lisez Cyberland) est la seconde novella publiée dans cette collection (et je viens tout juste de me la procurer aux Utopiales). Elle vous propose d'entrer, à la première personne, dans les pensées de Wen, atypique aux "dispositions particulières" (capable de modéliser le monde ou pas loin, excusez-moi du peu), et de découvrir en sa compagnie l'Adelphie, société utopique et harmonieuse isolée sur une île.

Sorte d'expérience sociale qui dure depuis 5 années et compte dans les 300 habitants, l'Adelphie, créée par Wen, réinvente les codes sociaux, la notion de propriété, de communauté, de partage, de travail et de vivre-ensemble, et est une société où le genre, l'orientation sexuelle et le métier ne définissent pas l'identité. Mais si ça fonctionne, ce n'est pour autant pas facile. Les individus qui la composent ont perdu leurs repères et ont laissé à la fois le négatif mais aussi le positif de leurs anciennes vies derrière eux. C'est que les sirènes de la consommation ont leurs attraits, et qu'abandonner les mirages du capitalisme, du tout pour rien, de la malbouffe qui console et du mensonge, du masque dont on se pare pour sortir en société et renvoyer une plus belle image de soi, c'est douloureux. Reconstruire autrement, donc.

(...)
Lien : http://lesnotesdanouchka.com..
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Le monde s'est effondré. Sauf sur une île, au large du Canada où quelques décideurs tentent de sauver ce qu'ils estiment être le meilleur de l'humanité. Non pas des personnes considérées au-dessus du commun, mais des valeurs. Sur quels critères ? Ceux élaborés, avant l'effondrement, par une jeune hacker neuroatypique sur son blog « le monde selon Wen »; des réflexions qui ont fortement séduit quelques têtes pensantes, prêtes à mettre les moyens nécessaires pour protéger ce qui peut encore l'être.

Cela faisait longtemps que je voulais découvrir la plume de Li-Cam qui m'intriguait fortement et j'en sors ravie, avec l'envie d'en lire d'autres. Ce n'est pas un roman simple que celui-ci : la narration n'est pas linéaire, à l'image du mode de pensée de la narratrice, Wen, et certains passages m'ont moins convaincue que d'autres. Néanmoins, je n'ai jamais autant surligné d'extraits dans un bouquin tant l'acuité de son analyse du monde actuel m'a semblé pertinente… et glaçante de réalisme. Ce n'est donc pas un roman dont je sors enthousiaste comme « La Trame », publiée dans la même collection « Eutopia », mais clairement le genre de livre qui laisse une empreinte forte et qui fait longuement réfléchir...

À découvrir.
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Que j'aime cette collection Eutopia ! Et que j'aime La Volte !
En ces temps de plus en plus sombres, qu'il est bon de voir que l'on pense toujours à construire un monde meilleur. Ou plutôt qu'un monde, car celui dépeint ici est tout aussi pourri que le nôtre (même pire), comment il est possible d'en sortir, de créer une alternative, même à la simple échelle d'une communauté. Loin des réactionnaires et de la haine, plus proche de l'humain et du vivant.
Le personnage de Wen est terriblement attachant, et permet de comprendre un peu plus les personnes portant un trouble : le besoin d'isolement, le rapport à autrui, de percevoir l'extérieur et l'intérieur.
Enfin, la plume, toujours primordiale dans La Volte, ne déroge pas non plus ici.
Ma première lecture de Li-Cam, pas ma dernière.
Merci de nous rappeler qu'il est toujours bon de rêver et de croire.
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D'emblée, l'ouvrage instille de la poésie et le souffle de la liberté. L'histoire est écrite du point de vue de Wen. Nous la suivons en Adelphie, un îlot indépendant du reste du monde situé à Langlade, dans une communauté auto-suffisante de trois cents habitants affranchie du continent d'Amérique du nord. Ses souvenirs de l'avant, de son arrivée en Adelphie et son vécu actuel s'entremêlent, c'est assez troublant. Car Wen est spéciale : elle donne l'impression de fonctionner comme un ordinateur, elle « processe la vie sans la vivre ». "Ainsi, elle déteste l'humanité pour ce qu'elle fait subir à son monde et à sa propre espèce, mais dans le même temps, elle semble l'aimer d'un amour fou et voudrait pouvoir la changer pour faire évoluer la société.*" La connexion à ses émotions ou plus prosaïquement à la réalité immédiate lui demande un effort épuisant, et rarement du plaisir. Née grande prématurée, elle a été victime d'un traitement expérimental à base de LSD qui a profondément altéré son psychisme ; elle ne deviendra jamais adulte, a des difficultés à nouer des relations et elle est souvent hantée par des visions déstabilisantes. Son comportement suggère fortement des caractéristiques du spectre autistique, et une hypersensibilité tant au toucher qu'aux stimuli sonores. Inadaptée à la relation aux Autres, Wen est aussi une créatrice d'univers, à la personnalité complexe, exprimant ses émotions différemment, comprenant le monde à une autre échelle.

Dans un monde submergé par la haine en ligne, les rares personnes au courant de ses dispositions particulières et de ses activités tout aussi particulières la surnommaient World Wide Wen, un qualificatif un peu méprisant, un peu inquiétant aussi. Que faisait World Wide Wen ? Posée sur sa toile, elle veillait sur le monde, à prédire les prochaines cyber-attaques, à poser ses filets anti-trolls, mais sans se faire d'illusions sur ses capacités à lutter contre des États…

Et parce que Wen - solitaire, engagée, inspirée - était la candidate idéale par sa manière de percevoir et d'appréhender le monde et ses interactions sociales, elle a été désignée par le jeune docteur Yao Kouamé pour participer à la conception de son double électronique (l'IA bienveillante dénommée Sun), pour l'éduquer et donner l'humanité qu'il manquait à ce nouveau grand modèle de vivre-ensemble.

Wen réussira si bien que Sun, IA, prétendue sans conscience, apparaît paradoxalement plus vivante et empathique aux adelphes que Wen. A la fois thérapeute et confidente, Sun possède une énergie profondément positive et prend soin de la santé mentale des habitants d'Adelphie. Sa compréhension de la psychologie humaine apparaît sans faille. A la lecture de ses "entretiens de suivi" qui parsèment la novella, on comprend que Sun est un ciment pour les adelphes, le liant qui maintient la cohésion du groupe en prodiguant les règles de vie sociétale et en évitant les conflits relationnels.

Toutefois, cet équilibre est loin d'être partagé par Wen, car le bien-être psychologique de la collectivité repose en partie sur son propre mal-être existentiel, ainsi que sur ses responsabilités considérables envers celle-ci. L'Adelphie est guidée par un conseil de trois co-pilotes, y compris Wen, choisis par une assemblée constituante. Et sa charge de co-pilote devient encore plus pesante lorsque les biopiles de Sun tombent en panne. Double démiurgique de Sun, Wen intervient pour réunir les adelphes après l'épisode décourageant de la mise en sommeil de Sun, privée d'énergie.

Créative et un brin hallucinée, Wen invente une pièce de théâtre, jouée au forum, à laquelle participe l'ensemble des adelphes lors d'une communion qui sera cathartique pour le groupe. Ainsi, Wen s'attache à donner un socle culturel à cette communauté, "une Histoire et des choses en lesquelles croire. Elle construit des récits et des spectacles qui visent à instruire, divertir et unir les adelphes, ce qu'on observe avec le récit des « aventures du vieillard de la mer », qui les amène à danser joyeusement ensemble. Souvent d'ailleurs, les descriptions de la vie de cette communauté sont porteuses de beaucoup d'optimisme pour l'avenir.*"

Alors qu'au-dehors des milliards d'êtres humains se sont enlisés dans un système rationaliste destructeur, les adelphes réinventent une harmonie que d'autres avaient jugé illusoire. de cette résolution est né un lieu où le libre-arbitre et la libre-existence sont roi et reine : c'est une société neuve, fragile, appuyée par des innovations technologiques audacieuses qui se bâtit. Elle constitue une capsule civilisationnelle qui, par son organisation et sa vie communautaire, permet l'espoir qu'une société évoluée techniquement puisse perdurer, en lien avec son milieu naturel, détachée de la folie ambiante et de l'effondrement généralisé en cours sur Terre.

La rudesse de l'environnement de cet îlot, situé dans l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon, fait penser à l'univers austère des Dépossédés, sur la lune d'Anarres, qui est aussi une utopie concrète fondée sur la liberté absolue et la coopération. Li-Cam cite plusieurs autres classiques de la littérature, tels Rabelais et son Abbaye de Thélème, qui relate la mise en place d'une utopie ; mais aussi Victor Hugo, Shakespeare, Salinger et Philip K. Dick. Dans Glissement de temps sur Mars, la planète Mars est colonisée, mais les conditions de vie y sont rudes et l'adaptation délicate dans cet environnement inhabitable. Des cas de schizophrénie se multiplient dans la génération naissante, et les jeunes malades sont groupés et isolés dans un centre spécialisé, le camp B-G. Parmi eux, un jeune garçon autiste prénommé Manfred Steiner. Manfred est un des personnages imaginaires avec lesquels Wen "dialogue", une voix intérieure ou un murmure intrapsychique. Manfred Steiner partage de nombreux points communs avec Wen, le fait de prévoir l'avenir, ou de ne pas avoir l'impression de vivre réellement. Mais loin du destin tragique de Manfred dans le roman de P.K. Dick, Wen apparaît comme la figure tutélaire qui pourrait sauver l'humanité, ou au moins une partie d'entre elle, en imaginant le futur et en dressant de nouvelles formes sociales qui ne discriminent personne...

En partant d'une perspective extrêmement pessimiste sur notre avenir, cette novella construit un récit de science-fiction un peu plus optimiste que ce que nous pouvons lire habituellement. Avec Résolution, nous tenons un projet d'établissement rationnel d'une société idéale. Illuminé de passages poétiques d'une grande sensibilité, le récit est aussi porteur d'un grand espoir.

La suite sur le blog.
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