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2,91

sur 278 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Sentiments partagés à la lecture du livre de Simon Liberati. Un roman qui démarre pourtant de belle manière. le récit du dramatique accident qui coutera la vie à la célèbre bimbo des années soixante vaut vraiment le détour. C'est à mon avis pour ces pages que le livre mérite l'attention. Et puis bizarrement, comme si Liberati avait lui aussi perdu le contrôle, son biopic devient tout à coup bien moins intéressant. le choix de narrer les derniers mois de Mansfield, d'une façon froide, clinique m'ont fait décrocher de nombreuses fois. Liberati fait le choix d'anecdotes (pas toujours intéressantes) au détriment d'un portrait plus fouillé de cette femme au QI exceptionnel, addictive à l'alcool, à la drogue, au sexe, étrangement attiré par le satanisme, et qui sera rejeté par le tout Hollywood après de nombreuses frasques et d'autant de navets cinématographiques.
Un livre bien oubliable, pourtant Prix Fémina 2011 !, que j'ai refermé déçu et frustré.

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Surprenant, déroutant... pas une biographie, pas un essai, pas un roman.
Comment définir cet ouvrage? Une longue, longue réflexion de Simon Liberati sur quelques bribes de la fin de vie de Jayne Mansfield.

Mais trop longue la réflexion. Où veux-tu en venir Simon?
Et récompensé par le Prix Fémina de surcroît? C est à ce moment qu'il faut baisser la tête et être humble, faire confiance aux professionnels et admettre qu'il y a probablement un truc qui vous a échappé.
Car la lectrice amateure que je suis n'a vu qu'un style pompeux et insipide, une écriture grossière, embarrassée et un rien prétentieuse. Et les faits relatés semblent davantage voyeuristes et spécieux qu'apporter une réelle plus-value à ladite réflexion.
Mais prix Fémina. Donc je dois me tromper.

Liberati crie haut et fort être fasciné par Jayne Mansfield depuis toujours. Je le crois. Car écrire 200 pages sur un personnage qui vous indiffère me paraît hasardeux. Je le crois d'autant plus qu'il semble sérieusement documenté sur le sujet. Du moins en apparence, car difficile de discerner le réel de l'imaginaire: faute de témoins sur certaines scènes, les échanges sortis tout droit du cerveau liberatien semblent surjoués à la limite du grotesque.
Donc fasciné comment? Je pensais naïvement qu'il lui rendrait un bel hommage, redorerait une image ternie. Qu'on découvrirait autre chose que ce que l'on connaît déjà, à savoir une pin-up péroxydée embrigadée dans un american star system impitoyable et tragiquement disparue dans un spectaculaire accident de la route.
Mais raté. Rien de plus. Et elle est même plutôt taillée pour l'hiver là. Allez, même pour l'année va, ne soyons pas rat.

L'oeuvre rappelle en continu l'actrice ratée qu'était Jayne Mansfield, surfant de navets en navets vers une descente en enfers somme toute prévisible. Bouffés par l'alcool, le LSD et autres psychotropes, le corps et le cerveau ne suivent plus. On rajoute des amants à la pelle et pas un qui reste, une image de blondasse idiote et sans cervelle et le tour est joué. Mélange de Nabilla et Eve Angeli. En fin de carrière, la trentaine passée et cinq grossesses, le corps ne fait donc plus recette. Et le cerveau au QI pourtant phénoménal qui en ferait pâlir plus d'un n'a jamais intéressé personne de toute façon.

Simon Liberati dépeint donc une Jayne Mansfield proche d'un monstre de foire, arriviste, prête à n'importe quoi pour encore attirer l'attention, d'une immoralité sans borne et briseuse de couples, et aux accointances douteuses et satanistes. Fasciné qu'il est.

Ah si j'ai quand même appris un truc: l'actrice, Mariska Hargitay, de New York Police Judiciaire dans le rôle d'Olivia Benson est la fille de Jayne Mansfield, rescapée du fameux accident. Me coucherai moins bête.

En définitive, j'ai plus eu l'impression de lire du Voici longue version qu'un prix littéraire. Mais je dois me tromper.
Et finalement Jayne Mansfield m'inspire de la pitié et une terrible compassion à la lecture de ce torch.. euh de ce prix Fémina.
Probablement était-ce l'objectif? Auquel cas, bravo Simon.
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La description glaçante et écoeurante de l'accident fatal, puis le déroulement des derniers mois d'une Jayne Mansfield plus pathétique que glamour ne m'ont pas emballée. Avec ça, une chronologie parfois un peu confuse et quelques phrases obscures dans une écriture qui ne manque pourtant pas de talent, me font noter cette lecture en dessous de la moyenne.
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Et dire que je me faisais une joie de lire ce livre, j'aurais du me méfier des critiques professionnelles si élogieuse un peu plus de 200 pages pour un livre qui se veut évoquer la vie de cette actrice des années 50 et d'après la quatrième de couverture « ressusciter Jayne Mansfield» (pour ressusciter on a déjà fait mieux) ça semble assez bref... Bref et pourtant j'ai trouvé ce livre incroyablement long et ennuyeux au possible.
Sur les 200 pages, le premier quart est entièrement consacré à nous décrire minutieusement l'accident de voiture qui lui coutât la vie, les quelques minutes précédant la collision, l'arrivée des premiers témoins, des premières voitures de secours.
Tenir 50 pages en ne parlant uniquement de l'instant de l'accident, c'est long alors tout y passe, du petit chien survivant couvert de sang errant sur la chaussée, aux enfants de Jayne Mansfield, de leurs blessures des jouets récupérés dans la carcasse de la voiture par les secours qui les leur redonne, espérants ainsi les distraire, en passant par les corps encastrés certaines des images qu' il évoque alors sont d'un goût assez moyens; certaines scènes et descriptions nous sont d'ailleurs resservit plusieurs fois.
J'avais espéré que la suite raviverait mon intérêt, que nenni ! Jayne Mansfield n' y est évoqué que par petite touche, avec une certaine fascination dans l'écriture, les pages restantes étant consacré uniquement à sa consommation de drogue, d'alcool, aux dérives que cela inspire dans le comportement de cette femme.

C'est rare que je m'ennuie à ce point en lisant un livre, heureusement qu' il était assez court autrement je l'aurais abandonné sans aucun regret.
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Ce livre nous retrace avec beaucoup de détails l'accident qui a entraîné la mort de la pulpeuse Jayne Mansfield.
En arrière plan, il nous laisse deviner la descente aux enfers de cette femme , extrêmement intelligente massacrée par le star-système de Hollywood.
Elle avait une telle force de caractère qu'elle se moquait totalement du système qui la rejeta en raison des scandales qu'elle provoqua et de ses amours sulfureuses.
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On commence par l'accident qui tue Jayne Mansfield et laisse ses enfants vivants puis on découvre sa vie avant l'accident par morceaux. Après un début intéressant, j'ai eu du mal à conserver de l'intérêt pour ce roman. J'aurai du consulter les avis des babéliotes avant de me laisser convaincre par le "prix Fémina".
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Déception ! J'ai été très déçue par le style du livre , il y a même des chapitres plus ou moins incompréhensibles , j'ai été étonnée en lisant que l'auteur était Français et avait reçu un prix , le style me paraissait du mauvais américain .
L'auteur dresse un portrait réaliste sans doute de Jane Mansfield mais c'est vraiment très mal écrit , j'ai l'impression d'avoir perdu mon temps en lisant ce bouquin .
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Récompensé par le prix Fémina, le livre de Simon Liberati n'est pas une biographie de l'actrice américaine sulfureuse. Organisé autour de l'accident de voiture qui lui coûta la vie, une nuit d'été en Louisiane, il relate par flash-backs les étapes de la lente déchéance de ce sex symbol à la plastique généreuse.
Les 50 premières pages de ce court roman sont un modèle du genre. Avec une précision clinique, les moindres détails de l'accident sont relatés. L'écriture est sèche, tranchante. le nom de l'héroïne n'apparaît qu'à la fin de ce long chapitre laissant planer un faux suspense sur l'identité de la victime.
Le reste du livre et ses retours en arrière sont moins convaincants.
Simon Liberati a hésité entre deux partis : entre la description du seul accident de voiture et le biopic classique, on regrette qu'il n'ait pas réussi à opter pour le premier.
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115-45-95, 163. Les trois premiers chiffres correspondent aux mensurations de Jayne Mansfield, le dernier à son QI. A celle que "les hommes avaient du mal à regarder dans les yeux' (sic), Simon Liberati consacre un court récit qui, comme son titre l'indique, évoque principalement les derniers mois de sa vie et, avec une minutie maniaque, les circonstances de son fatal accident, cervelle éparpillée et chihahuas miraculés, compris. Vomie par Hollywood après avoir été portée aux nues (dans tous les sens du terme), l'existence de cette Marilyn du pauvre, est une symphonie en rose et noir, particulièrement pathétique. Dans Jayne Mansfield 1967, Liberati se réclame de Truman Capote (on est loin de de sang froid, cependant) et de Kenneth Anger (là, d'accord). le livre est ultra documenté, c'est un fait, et ressemble plus à un reportage, souvent crapoteux, qu'à un véritable roman. C'est un livre cruel, à l'humour douteux - "Rita Hayworth entre Ali Khan et Alzheimer" -, qui peut fasciner par sa description scrupuleuse d'une autre Amérique, vulgaire et grotesque. Les cinéphiles préféreront revoir la Jayne Mansfield 1956 dans La blonde et moi de Frank Tashlin.
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roman biographique, Prix Fémina 2011.

Jayne Mansfield, actrice, chanteuse, star d'Hollywood déchue, décède en 1967 dans un accident de voiture. Voici la prémisse du roman. Qui était cette femme : Gagnante de plusieurs concours de beauté, une des premières playmates du magazine Playboy, Sex-symbol … Après avoir tourné dans des films sans importance qui lui valent le surnom de « Blonde explosive », elle signe finalement un contrat avec la Twentieth Century-Fox. Considérée vulgaire et commune, elle est méprisée par la plupart de ses collègues. Mais, semble-t-il, son quotient intellectuel était très élevé.

Roman très court, dans lequel on effleur la vie tumultueuse de cette femme beaucoup plus complexe que la blonde idiote qu'elle personnifiait.
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