Une série pas toujours facile à lire mais qui ne manque pas d'intérêts.
J'ai bien aimé dans cet univers dans lequel on débarque sans prévenir, comme Victor Tourterelle. Ce Purgatoire lunaire qui ne répond ni aux attentes ni aux représentations qu'on s'en fait ou des personnages. Il est régis par des hommes et des lois un peu obscurs, ça reste très mystérieux. Il est très intéressant, sombre, plein de promesses, d'espoirs et de désespoirs, de questions, d'aventures pour qui cherche des réponses. Ces personnages tout en squelettes font du décor encore plus morbide. L'auteur arrive à leur donner des personnalités, des caractéristiques physiques, avec des raccommodements qui font leur vécu, des expressions du visages...
C'est une BD qui posent des questions, sur la vie et sur la mort, sur nos attentes, sur la religion, sur le gouvernement, les réactions de chacun face aux évènements... Il y a un peu d'humour noir. J'ai eu du mal à le trouver parfois.
En effet la lecture est parfois ardue. Surtout à partir du troisième tome. Et le quatrième est souvent nébuleux. J'ai eu du mal à tout saisir, à savoir ce que voulait dire l'auteur, ou si il nous laisser dans le flou exprès pour qu'on fasse de ce monde, de ces questions, les nôtres. La fin n'est pas très claire non plus, à savoir comment les personnages quittent ce monde, pour retrouver quoi, quel était vraiment le rôle du facteur, ce que va devenir ? Encore une fois, peut-être est-ce voulu par l'auteur.
Les personnages ont des rôles, des positions dans cette société sont très variés. Victor a une personnalité très humaine et intéressante, loin de se laisser faire, d'être passif, sans non plus en faire trop, il ne contrôle pas tout, au contraire. On n'a pas toutes les réponses sur les personnages, on reste un peu sur notre faim.
Les dessins sont très agréables, soignés, détaillés, avec une touche de poésie. Tout en noir et blanc ils sont parfaits pour ce monde d'outre-tombe.
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Alors, je n'ai lu que les deux premiers tomes, parce qu'apparemment ma bibliothèque n'avait pas la suite de cet intégral...
Mais de toute façon, je ne pense pas que j'aurais emprunté la suite, vu comme j'ai eu du mal à finir cette première partie.
J'avais pourtant bien accroché en feuilletant la BD, mais alors une fois qu'on se plonge mieux dedans, aïe (à mon goût).
L'histoire a fini par me perdre, trop de personnages et je n'arrivais pas forcément bien à les resituer. Je tiens ici à préciser que les illustrations sont vraiment bien maîtrisées. le dessinateur a su donner vie aux squelettes, leurs donner des expressions. Mais dans une histoire où il y a autant de personnages, uniquement des squelettes, ça devient un peu difficile de se repérer.
Bref, je n'ai pas accroché plus que ça au squelette principal, à l'univers, et surtout à cette histoire qui m'a semblé trop complexe pour être développée uniquement sur 4 tomes.
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Après son décès accidentel consécutif à une chute dans sa salle de bains, un homme se retrouve, à l'état de squelette, dans un autre monde où se retrouvent tous les morts (squelettes, eux aussi). Il découvre une société organisée mais pas très sympathique, où il a bien du mal à s'intégrer...
Je n'ai pas terminé cette bande dessinée, dont le scénario m'a totalement décontenancée. Je n'ai pas aimé l'univers mais je souhaite tout de même saluer la prouesse du dessinateur qui a choisi de peupler son livre (en noir et blanc) uniquement de squelettes (y'a plus facile à dessiner, je pense!) et qui arrive même à leur donner des allures et des expressions différentes, ce qui est assez exceptionnel. Pour le reste, je n'ai pas réussi à entrer dans l'histoire... !
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- Qu'y a-t-il de plus évident que le bonheur de l'instant présent, lorsqu'il nous est servi sur un plateau ? !vous dites que nous sommes sur Pluton... Alors baladons-nous ! Profitons !
La première révolution populaire ? Elle date du début du XVIe siècle, en Allemagne. Un moine du nom de Martin Luther prépare la Réforme protestante. Il publie ses « 95 thèses » contre les indulgences dont l'Église catholique fait commerce pour financer la construction de la basilique Saint-Pierre de Rome. C'est une véritable déclaration de guerre contre le pape Léon X.
Bientôt, dans les campagnes, la révolte gronde. Entre 1524 et 1526, des paysans prennent les armes par milliers. Ils clament leur foi dans la Réforme et affirment leur volonté de bouleverser l'ordre politique, économique et social. Luther les désavoue et fait alliance avec les Princes. Mais un autre moine, Thomas Müntzer, les rejoint et prend leur tête. Son mot d'ordre est révolutionnaire : « Omnia sunt communia », « Tout est à tous ».
Un récit historique de haute volée signé par Gérard Mordillat et Éric Liberge.
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