À 70 ans, Stefan Liberski dresse le portrait cruel et intime d'une mère toxique. Un récit d'une dureté sans nom, à peine radoucie par l'humour de son auteur.
Lire la critique sur le site : FocusLeVif
Stefan Liberski raconte l’histoire drôle et cruelle d’une mère devenue un monstre d’égoïsme.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Josyane était d'une vulgarité métaphysique. Elle ne pouvait parler sans crier, rentrant davantage le cou dans son chemisier beige en Lycra boutonné jusqu'aux col et n'avait d'échange verbal que sur du factuel brut. La plupart de ses interventions commençaient par "de deux choses l'une ".
- De deux choses l'une, Jacqueline, pour les chambres, moquette ou vinyle ?
La nuit, les tripes de Jacqueline Boulanger se déployaient en feux d'artifice tourmentés dont chacun de ses enfants recevaient un peu plus tard et par téléphone, la description détaillée
Parler fut chez elle une injonction vitale, prévalence, absolue. Roman fut longtemps persuadé qu'il avait avec sa mère des conversations intéressantes alors qu'il ne disait rien
Dans la boutique, on vendait des fouets en cuir pour dresser les chiens. Marian savait bien les faire claquer et son fils avait peur qu'il ne s'en servit un jour pour le battre. Ce n'était jamais arrivé. Cet homme avait quand même une certaine retenue.
Ouvrage collectif signé par Gilles Dal, Alain Debaisieux et Stefan Liberski, et illustré par Fred Jannin. Ce petit libelle, sans chichi et au format aisé, se présente comme un objet non dénué d'élégance. Son contenu épingle avec jubilation l'extraordinaire rhétorique contemporaine qui s'enroule en spirales autour d'un certain vide. Bref un livre pour s'amuser d'une certaine bêtise contemporaine.
Disponible ici :
https://www.maisoncfc.be/fr/products/1042-rodomontades-tout-n-est-pas-perdu