Prise aux rets de la lumière je suis ce paysage
au vrai de ton regard
colline autant que mer sommet autant que val
Voyager en nous pacifie nos doutes
Je réponds toujours présente quand tu me cherches
au détour de ce que nous fûmes
quand tu me veux simplement pour toi seul
Mon amour
J’ai pour abri ton nom
J’ai pour île ton ardeur
Nos pas nous mènent au même fleuve
au même dénuement
Nos paumes avent par cœur
les oraisons secrètes les palpations fertiles
Toi tu as pris le large en mon prénom de femmes
Le livre s’écrira sans page déchirée
Nos ventres sont berceaux de notre destinée
Labyrinthe
Se perdre
dans le huit aérien de l’amour
dans la joie orange des alizés
dans le cristal bleu d’un labyrinthe
Se perdre
et pouvoir réinventer
le chemin de la plénitude
Elle vit
dans l’iris que tu respires
dans le muscat que tu croques
dans le château dont tu n’as pas la clef
Ton désir est un nid où tu loges sans peur
Alter ego
Tu me parcours
et me transgresses
et deviens lors
autre moi-même
alter ego
vertigineux
plus feu en moi
que flamme
dans la braise