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Critique de 1967fleurs


Angèle Lieby témoigne dans ce livre de l'expérience qu'elle a vécue au travers du syndrome de Bisckertaff. C'est une femme dynamique, sportive, qui travaille en équipe. Elle a un rythme décalé de ce fait mais elle l'assume bien car elle a une bonne hygiène de vie.

Puis un jour sa vie bascule, elle est obligée de quitter son poste de travail car elle est prise de violents maux de tête. Elle est hospitalisée, son état s'aggrave, elle est plongée dans un coma artificiel.

Ce livre est le récit de l'enfermement dans lequel elle est claquemuree.
Elle entend tout mais ne peut communiquer : c'est terrible : les médecins recommandent à son mari d'aller aux pompes funèbres, il rebrousse chemin. La peur d'Angèle est qu'il lui prélève ses organes !

Comme l'énonce le titre, une larme est le premier signe de vie qu'elle envoie à son entourage. En toile de fond, ce livre fait réfléchir sur l'attitude du corps médical face à un pronostic un peu hâtif de fin de vie. Heureusement, le courage et la détermination de son mari ont été un élément determinant pour Angèle.

Elle est dotée d'une force de vie pour se battre, retrouver de l'autonomie. Elle mène le combat de façon acharnée. Elle a enduré beaucoup de souffrance, de douleurs, elle aurait pu tomber folle.

C'est une histoire dont on ne ressort pas indemne, qui fait froid dans le dos.
Quand on est hospitalisée, malade, il faut garder son libre arbitre, être bien entouré par ses proches, car ce livre montre que cela aurait pu déraper. Il faut rester vigilants, demander plusieurs avis, même si il ne faut pas faire ici le procès du monde médical.

Cette histoire est devenue un cas d'école pour la médecine, permet de faire réfléchir sur les pratiques, montre combien il peut être difficile de faire le bon diagnostic.

C'est un hymne à la vie ce récit, cela ne se finit pas toujours mal, heureusement pour Angèle.

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