AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 10 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264018540
285 pages
10-18 (05/03/1993)
3.68/5   95 notes
Résumé :
Des fantômes hantent-ils réellement la ferme Musée Goodwinter ? Qwilleran ne le pense pas, bien qu'Iris Cabb, son ex-gouvernante, l'affirme. Tous les soirs, d'étranges bruits se font entendre : coups, cris étouffés, gémissements que seule Iris perçoit. Qwill attribue ces phénomènes à l'imagination débordante d'Iris jusqu'au jour où il la trouve littéralement "morte de frayeur" sur le sol de sa cuisine. Le coroner conclut à une crise cardiaque; mais, ses soupçons éve... >Voir plus
Que lire après Le Chat qui parlait aux fantômesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (13) Voir plus Ajouter une critique
3,68

sur 95 notes
5
1 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
👻⚰️Dixième volume de la série Jim Qwilleran ou le chat qui.⚰️👻


En pleine nuit, Iris Coob, ancienne gouvernante de Jim Qwilleran et nouvelle conservatrice du Musée Goodwinter de la ville, appelle celui-ci afin de lui faire peur des bruits étranges qu'elle entend au milieu de la nuit. Sa peur est si intense que Jim pour la rassurer lui propose de passer immédiatement afin de la conduire chez une amie. Malheureusement, à son arrivée, Jim découvre Iris gisant sur le carrelage de sa cuisine, ayant succombé à une crise cardiaque.
La communauté de Pickax est toute chamboulée par ce décès inattendu. Jim décide de rester dans l'appartement du musée, d'une part le temps qu'un nouveau conservateur soit désigné, d'autre part pour mener son enquête. L'installation sur place entraîne un changement de comportement de la part de Koko qui ne cesse de regarder par la fenêtre de la cuisine et de ruminer dans ses moustaches...


C'est toujours un vrai plaisir d'ouvrir un livre de cette série et de se replonger dans l'univers du comté de Moose où Jim semble côtoyer le crime à chaque rue. Ici, Lilian Jackson Braun nous offre une immersion dans le domaine de l'ésotérique version Moose avec la mort d'une gouvernante dans un musée au passé sulfureux, de fantômes apparaissant, de bruits étranges. Ajouté à cela un comportement étrange de la part de Koko qui semble parler à quelqu'un d'invisible, son obsession à regarder la cour.... et enfin, un Jim Qwilleran sceptique et complètement perdu par tout cela.


Bon, côté intrigue, soyons justes. Rien d'extraordinaire, rien de transcendantal avec une intrigue attendue et un final évident. de plus l'auteur ne cesse de nous pointer du doigt un suspect au vu de l'attitude du personnage en question et de l'antipathie qu'il provoque sur notre Qwilleran. Cette nouvelle intrigue mêle une histoire de vengeance, de légende avec un soupçon de généalogie. L'ensemble est sympathique même si le côté policier est vraiment des plus insignifiant.


Heureusement, le grand plus de cette série concerne notre trio gagnant. Suivre les tribulations épiques de notre journaliste et de ses deux chats à de quoi animer la lecture et détendre le lecteur. D'ailleurs, une scène assez drôle est à noter où Jim Qwilleran se retrouve attaqué par un jeune siamois du nom de Bootsie et perd son pull dans la bataille.


Pour conclure, cette série n'a rien de ce que l'on attend d'un roman policier. Ici, le lecteur est invité à se reposer et à suivre une aventure apaisante où le héros est guidé par un chat dans la résolution de l'énigme.😊
Commenter  J’apprécie          1461
Un opus à l'ambiance plus lourde que d'habitude, non pas à cause de la présence de fantômes, mais parce que deux drames vont intervenir qui toucheront sans doute le lecteur davantage qu'auparavant. Jusqu'à présent, le chat qui jouait Brahms et le chat qui inspectait le sous-sol avaient fait exception dans la série par leur ton en partie grave et triste. Mais, la plupart du temps, les énigmes que Qwill avait à résoudre se présentaient comme un jeu, les personnages assassinés étant rarement bien connus du lecteur, voire pas du tout, ou alors peu sympathiques (ou encore un peu de tout ça à la fois). Or, cette fois, on est tout d'abord confronté à la mort mystérieuse d'un personnage auquel on s'était attaché : Iris Cobb, l'antiquaire du roman le chat qui aimait la brocante, devenue plus tard la gouvernante de Qwilleran, puis (on l'apprend ici), conservatrice du musée local. La pauvre n'aura décidément pas eu le nez creux en s'installant à Pickax, puis qu'après un mariage extrêmement malheureux dans un autre roman de la série, elle mourra ici littéralement de peur. À ce triste événement s'en ajoutera un autre, au moins tout aussi navrant, dont je ne parlerai pas afin d'éviter tout divulgâchage.

Évidemment, Qwilleran suppute rapidement que la mort d'Iris Cobb est rien moins que suspecte, mais, comme d'habitude, son enquête va piétiner longtemps. Ce sera l'occasion pour lui et pour nous de rencontrer de nouveaux personnages. Et les fantômes, me direz-vous ? C'est là que la bât blesse un peu. Notre Lilian aurait pu s'amuser à jouer avec cette histoire de fantômes, auxquels Iris Cobb croyait dur comme fer, et donner dans une ambiance mystérieuse, un peu inquiétante, au alors franchement humoristique. Mais bon, l'auteure n'a pas su, à mon avis, profiter de l'aubaine. D'autant que l'intrigue, il faut bien l'avouer, est légèrement tirée par les cheveux. Pour autant, on retrouve tout de même avec plaisir Qwilleran, Yom Yom, Koko, Polly et... Bootsie le mal-nommé, chaton nouvellement arrivé dans la vie de la bibliothécaire, avec lequel notre journaliste aura un peu de mal à s'entendre dès le premier abord. Ce qui se confirmera d'ailleurs par la suite...
Commenter  J’apprécie          330
Quand j'ai envie de me reposer, je lis un tome de la série de Lilian Jackson Braun.
Certes, c'est un policier mais qui ne sert que pour nous décrire la vie dans l'Amérique "profonde", un peu (beaucoup) idéalisée, je l'avoue. On suit avant tout la vie dans le comté de Moose et le quotidien de Jim Qwilleran et de ses 2 siamois.
Pas d'action trépidante, pas de recherches tortueuses, pas de tension haletante. C'est avant tout un livre d'ambiance.
Ceci dit, je passe toujours un bon moment en compagnie de Koko et Yom Yom.
Commenter  J’apprécie          280
Quoi? Une enquête avec des chats? .... J'arriiiiiive !!!!

Critique constructive:

Tout ce qui s'apparente de près ou de loin à un Agatha Christie me plaît toujours. Comment ne connaissais-je pas ces enquêtes félines auparavant ? J'étais passée à côté du phénomène, qui sévit depuis bien longtemps!

Frustrée, je me suis jetée sur la collection, allant jusque'à visiter trois librairies différentes pour trouver les tomes parus, mais dans l'ordre. Et j'ai donc commencé ma collection par celui-ci, qui est le plus ancien de mes achats.

Avec ses deux siamois, Qwilleran enquête, pas par obligation, non, par simple curiosité, parce qu'il est né comme ça, comme une Miss Marple qui fourrerait son nez partout. Tous les ingrédients y sont, la campagne, la vie tranquille des habitants, bouleversée par un crime, du moins, c'est ce que pense Qwilleran. Et puis des histoires de fantômes...

L'écriture est intéressant, captivante, sans fioritures, ça se lit vite, sans prise de tête. le héros, Qwilleran est attachant, il a ses "manières" et un grand coeur presque chevaleresque. Les siamois quant à eux sont bien des chats. A la fois hautains et curieux, puis indifférents et taciturnes. Certaines scènes dans le livre sont à mourir de rire, particulièrement quand Qwilleran fait du baby sitting de chaton en crise d'adolescence profonde !

A lire. J'ai hâte de continuer cette série!
Lien : http://www.unefrancaisedansl..
Commenter  J’apprécie          214
Si, comme moi, vous lisez ou relisez les enquêtes de Jim Qwilleran, vous savez fort bien que ce n'est pas pour le suspens, mais plutôt pour cette manière de décrire l'Amérique du Midwest sans avoir l'air d'y toucher. le comté de Moose n'existe pas ? Qu'à cela ne tienne, il nous dit pourtant beaucoup sur cette Amérique rurale, cette Amérique où le souvenir des pionniers est encore bien vivace et où le présent se fait au rythme des saisons. Ce n'est pas l'Amérique profonde, non, plutôt une paisible Amérique des classes moyennes. Pourtant, même là, le drame, la tragédie, peut survenir au milieu d'une ville paisible.
Qui pouvait bien vouloir la mort d'Iris Cabb ? Cette femme, qui avait enterré plusieurs maris, n'était pas si proche que cela de son fils, qui ne semble d'ailleurs pas manifester un chagrin outrancier à l'annonce de son décès : elle n'avait toujours pas fait connaissance avec son petit-fils, elle n'avait jamais trouvé le temps pour aller le voir, et avait refusé que son fils vienne la visiter. Conservatrice du musée de la ville (place enviée), fan de rose, elle avait tout de la femme apparemment inoffensive (certains de ses maris ne seraient sans doute pas d'accord).
Qwill ne dit rien, n'en pense pas moins et n'hésite pas à prendre la place de conservateur par intérim pour mieux découvrir ce qui s'est passé, et aussi empêcher un charmant voisin de mettre trop facilement la main sur le poste. Les nouveaux venus se remarquent très facilement dans cette petite communauté, et si, pour Kristi, la voisine de Qwill, il s'agit d'un retour au pays après quelques errances personnelles et sentimentales, pour d'autres, les raisons de leur venue dans cette petite communauté paisible sont plus obscures.
Paisible ? Il faut parfois le dire très vite. il suffit de lire le récit des catastrophes, pas toujours naturelles, qui ont endeuillé la communauté au fil des siècles. Les amateurs de généalogie sont les bienvenus : les Bibles familiales, scrupuleusement remplies, permettent de connaitre les descendants de chacun, mais aussi les aléas de leur vie. Les connaissances historiques de Qwill lui permettent aussi de chercher les anomalies qui peuvent survenir. Et s'il ne croit pas aux fantômes, il sait que les vivants peuvent faire beaucoup de dégâts – sur les hommes et sur les animaux. Et parce qu'il est seul, sans autre famille que celle qu'il s'est constitué, il sait que favoriser les siens au détriment du bien commun n'est pas une bonne chose. Qwill est journaliste, les petits secrets ne lui résistent pas.
Bien sûr, dans cette petite communauté, la morale bien pensante domine. Et s'il ne fait pas bon vivre sans être marié, il est pire encore de négliger compagne et enfants.
Le chat qui parlait aux fantômes est l'un des opus les plus sombres de cette série. Pour l'humour, cependant, vous pouvez compter sur la première apparition de Bootsie, le siamois de Polly Duncan, l'amie de Qwill. Il n'est pas sûr que Koko et Yom-Yom sen remettent.
Lien : https://deslivresetsharon.wo..
Commenter  J’apprécie          110

Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
— Les appliques sont-elles réparées ? demanda Qwilleran.
— Il n’y a rien que des ampoules mal vissées, dit l’électricien. S’il y a beaucoup de vibrations, elles peuvent se desserrer spontanément, spécialement ce type en forme de flamme.
— Qu’est-ce qui peut provoquer des vibrations ? demanda Qwilleran.
— Qui sait ? Une machine à laver, un tracteur, une pompe ou même de petits appareils ménagers. On peut incriminer tout objet qui provoque un déséquilibre. Eh bien, au revoir. Appelez-moi encore quand vous aurez un problème de ce genre !
Qwilleran fronça les sourcils. Il imaginait déjà ce que cette entreprise allait facturer pour un déplacement jusqu’à North Middle Hummock.
Lorsqu’il ouvrit la porte, les chats vinrent l’accueillir et il leur lança :
— Vous autres deux poids lourds devrez cesser de provoquer des trépidations en grattant avec vos griffes !
Commenter  J’apprécie          271
Les vieux pavés de la grande rue, humides après une récente ondée, brillaient comme une scène de nuit dans un film à suspens. Je traversai le centre de Pickax à cent kilomètres à l'heure et brûlai le seul feu rouge de la ville.
Ensuite il n'y avait plus d'éclairage et il faisait sombre sur ces routes de campagne. Cela avait été une région minière au XIXème siècle. Maintenant la route nationale est bordée de mines abandonnées, de puits effondrés avec des panneaux annonçant "Attention, danger", mais par cette nuit sans lune, tout disparaissait dans l'obscurité.
Commenter  J’apprécie          100
- Comment s'appelle-t-il ? demanda-t-il.
- Bootsie et il va devenir grand et fort, juste comme Koko !
"Ça m'étonnerait avec un nom pareil", pensa Qwilleran.
Commenter  J’apprécie          110
En retournant à North Middle Hummock, Qwilleran réfléchit. Lui et Riker se souvenaient de leur professeur d'anglais qui demandait régulièrement à la classe d'écrire un devoir de mille mots sur un sujet quelconque comme le temps, le petit déjeuner ou la couleur verte (...). Lorsqu'il était étudiant, Qwilleran avait grogné et protesté comme les autres, mais aujourd'hui, il pouvait écrire un article de mille mots sur n'importe quel sujet à tout moment. (p.106)
Commenter  J’apprécie          30
Trop étonnée pour songer à regarder vers la porte de la chambre, Polly demanda :
-Suggérez-vous la présence d’un… fantôme ? Vous vous êtes toujours moqué de ce genre de phénomène.
- Je dis seulement que je n’en sais rien. Il se passe quelque chose que je ne comprends pas. Koko passe des heures à regarder dehors à la fenêtre où Iris a vu cette apparition terrifiante.
- Que voit-on ?
- La nuit, rien, à moins d’avoir des yeux de chat. Le jour, on ne voit que la cour et la vieille grange. Les oiseaux sont déjà tous partis pour le Sud, semble-t-il, et les écureuils se rassemblent sur Fugtree Road pour faire des razzias dans les chênes. Et pourtant quelque chose captive l’attention de Koko. Il renifle aussi le sol de la cuisine en poussant des grognements sourds.
Commenter  J’apprécie          10

Video de Lilian Jackson Braun (1) Voir plusAjouter une vidéo
autres livres classés : chatsVoir plus
Les plus populaires : Polar et thriller Voir plus


Lecteurs (296) Voir plus



Quiz Voir plus

Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

10 questions
24 lecteurs ont répondu
Thème : Lilian Jackson BraunCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..