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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 8 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264016997
253 pages
10-18 (10/11/1998)
3.54/5   118 notes
Résumé :
Vivre dans la petite ville de Pickax est peut-être reposant, mais ce n'est certainement pas monotone. Au moins pour le plus recherché des célibataires de la ville, l'ex-journaliste Jim Qwilleran. Ayant hérité d'une immense fortune, Qwilleran et ses deux compagnons félins, Kao K'o Kung dit Koko et Yom Yom, se préparent à savourer une vie paisible de grand luxe... du moins jusqu'au jour où le fils et la belle-fille d'un riche banquier sont brutalement assassinés. Pour... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (15) Voir plus Ajouter une critique
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🎎📚Huitième volet des aventures de Jim Qwilleran et son drogué de chat, Koko.📚🎎


Jim Qwilleran vit paisiblement avec ses deux chats dans la bonne vieille ville de Moose. N'ayant aucun souci d'argent suite à son héritage incroyable, Jim se prélasse en faisant ce que bon lui chante. Ses lubies du moment sont la création d'un nouveau journal où des vraies informations seront ENFIN relatées et la répétition d'une pièce pour l'inauguration du nouveau théâtre de la ville.
Mais voilà, dans cette ville si tranquille, si loin de tout, le crime rode. le couple le plus en vue de la ville en raison de sa fortune est retrouvé assassiné. La police penche pour la théorie du cambriolage... mais notre cher Koko, chat détective à ses heures et accro à la colle semble douter et conduire son maître à remettre cette supposition en doute....


Comme pour les précédents tomes, c'est un vrai plaisir de retrouver les personnages attachants de cette saga. Jim Qwilleran, journaliste à qui la mort semble rodée non loin ; Yom-Yom, petite chatte malicieuse et câline ; et, enfin notre Kao K'o Kung communément connu sous le nom de Koko, chat aristocratique et futé.

Bon, une fois qu'on a dit cela, parlons de cette nouvelle aventure quelque peu tirée par les cheveux. Jim Qwilleran se retrouve confronté à l'assassinat d'un jeune couple apprécié de tous... enfin du point de vue de la richesse et de la notoriété. L'intrigue se développe ou plutôt s'étire sur des rebondissements abracadabrantesques avec les parents du jeune homme qui meurent par crise cardiaque ou suicide (je sais, c'est gai comme ambiance) et, où notre héros se retrouve dans la scène final avec le meurtrier sur le point de le tuer. le seul fil conducteur de cette aventure est la colle sous toutes ses formes qui permet à l'auteure de nous broder un récit psychédélique pour ne pas dire farfelue tant tout cela sent l'artificiel.

Au final, cette série le chat qui n'est pas tant une saga policière. Comme dit lors d'autres critiques, les meurtres sont utilisés comme prétexte au récit, aux anecdotes. le vrai plus de cette série est à rechercher dans la relation entre Jim Qwilleran et ses deux chats. Pour le côté suspens, intensité dramatique, il ne faut pas espérer grand-chose.

Si nous devions résumer, un roman qui se lit sans chichis, sans grande attente, et sans grand besoin d'attention de la part du lecteur. C'est gentil, c'est mimi, mais cela ne va pas plus loin.
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Aaaah, l'intrigue de ce roman, initiée par un double meurtre dramatique, est franchement tirée par les cheveux. le truc, c'est qu'on a tellement l'habitude de ces scénarios alambiqués dans le roman policier, qu'on finit par se laisser facilement gagner par une discutable indulgence à l'égard de tels procédés, indulgence que les auteurs ne méritent pas forcément. Enfin bref, c'est pas très grave, vu que la qualité de l'intrigue policière n'est pas ce qui compte le plus dans un roman de Lilian Jackson Braun ; mais c'est un peu facile.

Du coup, que dire d'autre ? Faute d'une véritable enquête (mais là aussi, on est coutumier du fait), on passe plus de temps à suivre Qwilleran dans ses pérégrinations journalistiques avec bouquiniste et taxidermiste qu'à se soucier de la résolution de l'affaire criminelle. Il y a une légère tentative de l'auteure pour dénoncer les préjugés, qui portent forcément la population à suspecter de vagues délinquants et des personnes de condition modeste plutôt que des bourgeois bien installés, mais ça reste très très gentil... En revanche, j'ai peu goûté qu'on nous fasse passer Polly pour une vieille mégère affreusement possessive, tandis que l'attitude de Qwilleran, qui flirte outrageusement avec une autre femme, est considérée comme allant de soi. Bon, Lilian pense ce qu'elle veut de la fidélité dans le couple, pas de souci là-dessus, mais de là à fustiger les femmes qui n'apprécient pas que leur compagnon se montre volage (et à la vue de tous, qui plus est)... C'est un peu gros. Comme quoi la misogynie n'est pas une affaire réservée aux hommes.

Pour le reste, ben c'est comme d'habitude, d'où la pauvreté de ma critique : ça se lit tranquillement, sans effort, mais, pour ma part, avec moins de plaisir que les romans du début. Ce bouquin-ci manque d'ailleurs d'humour, ce qui explique peut-être mon absence évidente d'enthousiasme.
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Une intrigue policière bien menée avec un dénouement assez inattendu.
J'aime toujours l'atmosphère qui se dégage de ses livres. Une ambiance à la Jessica Flectcher en fait. Et je trouve cela très reposant.
Mais j'avoue que ce que j'aime surtout dans cette série, ce sont les matous. Fan inconditionnelle de leurs interventions.
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La série des chats qui... est un petit délice pour un moment de détente, de plaisir et de bonne humeur. A lire dans l'ordre, ou dans le désordre, chaque livre ayant une histoire indépendante malgré des personnages et des héros félins récurrents. Il ne faut pas s'attendre à du polar noir, mais les péripéties vécues par le journaliste Jim Qwilleran sont dignes des grands romans policiers. Signes particuliers, il est entouré de deux chats, dont l'un, Koko, a d'un flair infaillible et d'un nombre de moustaches hors norme, donnant à ce siamois de grande lignée un don, que seul Qwill sait exploiter. Il faut dire qu'il est lui-même doté d'une moustache qui le titille au moindre fait louche; Ah, qu'ils font bien la paire ces deux-là!!!
Ce titre est construit différemment des autres. Chaque chapitre s'ouvre comme une scène de théâtre, avec des didascalies initiales.
Dans le volume précédent, nous laissions la belle demeure Klingenschoen en cendre. Cette fois, les travaux ont commencé pour en faire un théâtre municipale. Mais les répétitions sont troublées par le meurtre d'un des acteurs amateurs et de sa femme. Assassinat, crise cardiaque, suicide et accidents mortels s'enchainent, comme d'habitude, et les moustaches de Koko et de Qwill frémissent.
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A priori, il y a une suite dans ces livres et j'ai attaqué par le 8 ! ce n'est pas très grave puisque je ne compte pas lire les autres livres car je n'ai pas eu de coup de coeur , au contraire ...
Jim Qwilleran est un célibataire riche qui vit avec ses deux siamois dans une petite ville tranquille jusqu'à ce que déroule l'innommable : le meurtre de 2 personnes très connus vers chez eux . Grâce à des indices donnés par ses chats et sa curiosité , il va pouvoir mener l'enquête !
Une lecture pas assez entraînante à mon gout personnel !
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Citations et extraits (10) Voir plus Ajouter une citation
[...] les chats sont les détectives du monde animal. Par nature, ils sont inquisiteurs. Ils reniflent tout le temps, à droite et à gauche, ils grattent ici et là et découvrent des moyens de se glisser dans des endroits apparemment inaccessibles, ils creusent des trous. Si mon chat a trouvé des pistes, ce fut purement accidentel.
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Oui, il existe vraiment un endroit appelé le comté de Moose, à 600 kilomètres au Nord de partout. Le siège du comté est la vile de Pickax, population de trois mille âmes.
Il y a vraiment un garçon de course appelé Derek Cuttlebrink. Et il existe un aubergiste qui ressemble à un ours et qui fait payer un nickel pour une serviette en papier. Il y a enfin un chat appelé Kao K'O Kung, qui est plus malin que tout le monde.
S'ils ont tous l'air d'être des personnages de théâtre, c'est parce que ..." le monde entier est une scène, où les hommes et les femmes ne sont que des acteurs". Ainsi, éteignez les lumières. Que le rideau se lève!
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- salut les copains ! A demain soir !
- Bonsoir tout le monde. Quelqu’un désire-t-il être reconduit à son domicile ?
- Bonne nuit, Harley, n’oubliez pas d’apporter le clairon de votre grand-père, demain soir.
- J’espère le retrouver.
- Quelqu’un a-t-il envie de s’arrêter chez Bud pour boire une bière ?
- Chérie, j’accepte la bière si c’est vous qui l’offrez !
- Ecoutez tous, avant de partir. Sachez votre texte, demain soir. Pas d’excuses. Et tâchez d’être à l’heure !
- Bonsoir, Francesca. Vous êtes un bourreau de travail, mais nous vous aimons bien quand même !
- Bonsoir David. Bonne nui Edd, ne vous inquiétez de rien. Tout va bien. Nous sommes heureux de vous avoir avec nous.
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Qwilleran décida d’aller faire une promenade en ville, après avoir écouté les informations de neuf heures à la radio locale WPKX :
« Des vandales ont ouvert les points d’eau des bouches à incendie, durant la nuit, épuisant dangereusement les réserves d’eau de la ville et gênant les pompiers appelés pour lutter contre un incendie dans le quartier Ouest. »
En tant qu’ancien journaliste qui avait écrit des chroniques dans tout le pays, Qwilleran méprisait la formulation des nouvelles à la radio. Trente-six mots pris en sandwich entre deux cents mots de publicité ! Il grogna en gesticulant dans l’appartement, au grand dam des siamois.
- Combien de points d’eau ont-ils ouverts ? Où étaient-ils situés ? Quelle a été la quantité d’eau perdue ? Quelle a été la perte pour la ville ? Quel bâtiment a brûlé par manque d’eau pour arroser ? Quand cet acte de vandalisme a-t-il été découvert ? Pourquoi personne n’a-t-il remarqué le gargouillement dans l’appartement ?
Les siamois se mirent à courir dans l’appartement, comme ils le faisaient toujours quand Qwilleran piquait une colère.
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-« M’entendez-vous ? Je veux vous parler.
Le ton était moins sévère. Qwilleran reprit ses esprits et reconnu le style persifleur qui passiat pour de la convivialité chez les mâles adultes du compté de Moose.
-Très bien, Brodie, dit-il, dois-je aller au poste de police pour me rendre ou envoyez-vous une voiture avec un agent et des menottes ?
-Restez où vous êtes, j’arrive, répliqua le chef de la police en ajoutant avant de raccrocher brusquement : c’est au sujet de votre chat. »
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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