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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 7 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264016980
252 pages
Christian Bourgois Editeur (09/12/1998)
3.67/5   92 notes
Résumé :
Décidément, tout n'est pas simple dans la petite ville de Pickax où notre vieil ami Jim Qwilleran s'est installé avec Kao K'o Kung dit Koko et Yom Yom, ses deux chats siamois. C'est en allant renifler de très anciennes éditions de Shakespeare que ce trio va, avec beaucoup d'à-propos, détecter des secrets et élucider un crime que personne ne soupçonnait. La mort apparemment accidentelle d'un vieil homme excentrique, une veuve un peu trop joyeuse, un bizarre étranger,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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🦌❄️Septième tome de la saga Jim Qwillleran.❄️🦌


Jim Qwilleran s'est installé à Pickax avec ses chats afin de respecter les modalités du testament Kligenschoen. L'hiver approchant, une tempête étant annoncée à la radio comme imminente (mais tardant à arriver), Jim Qwilleran apprend la mort du propriétaire du Picayune, le journal local ; puis la vente par sa veuve de tous ses biens ; enfin, l'incendie du journal... Coïncidences ? Et pourquoi Koko semble-t-il si subjuguer par certaines oeuvres de Shakespeare ????


Cette saga d'un point de vue policier est décevante si vous vous cantonnez à cet unique élément. Les morts et accidents s'enchaînent sans que Qwilleran et les habitants ne trouvent à y redire jusqu'au final où tout nous est dévoilé. Bref, c'est insipide pour nos neurones.

Mais... oui il y a un mais. Cette série n'est pas seulement une série policière. Cet aspect d'ailleurs est plutôt secondaire. L'auteur nous propose une manière ludique et sympathique de découvrir l'histoire de la ville. Ici, nous découvrons comment la ville s'est enrichie avant de sombrer, comment certaines familles se sont implantées et sont toujours présentes et respectées. Lilian Jackson Braun nous relate également les conditions difficiles de vie dans ses contrées où une tempête de neige, un élan peuvent mettre fin à vos vies.


Le côté humoristique présent dans les premiers tomes avec notamment les interactions avec Koko sont moindres. C'est dommage parce que c'est ce qui apportait l'élément distinctif de cette série. À part quelques regards, quelques YAO bien sentis... pas grand-chose de nouveau.


Au final, cette série me fait de plus en plus penser à la saga télévisée Arabesque avec Jessice Fletcher. Dans un petit bourg d'à peine 3000 âmes, les crimes sont légion. Je me demande combien il restera d'habitants à la fin de la série sachant qu'à chaque aventure, au moins 3 personnes meurent. Jim Qwilleran serait-il payé par le service d'état civil pour alléger la population ???🙄
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Ça n'est franchement pas le meilleur opus de la série. Je passe sur l'enquête criminelle, inexistante, puisqu'après un décès et un incendie, Qwilleran attend que les choses se passent, entre tiraillements de moustache et clins d'oeil appuyés de Koko pour le mettre sur la piste d'un criminel. Comme d'habitude, quoi. le suspens atteint un niveau particulièrement bas, vu que c'est tout juste si les coupables ne s'affichent pas avec le mot "assassin" écrit en majuscules sur le front. Donc, pour passer le temps, Lilian Jackson Braun a flairé le bon coup : elle a émaillé le roman d'une série d'entretiens entre le journaliste et de vieux habitants de la région, devant déboucher sur l'écriture d'un livre sur le passé de Pickax. Bizarrement, c'est un artifice un peu grossier qui dévoile pourtant les moments les plus intéressants : les vielles histoires locales ont plus de saveur que la pseudo-enquête de Qwilleran.

J'ai trouvé assez ridicule le fait que Polly connaisse tous les dialogues de Shakespeare par coeur, les déclame à qui mieux mieux et se répande en commentaires aussi insipides que "C'est un passage terrible" à propos de telle ou telle scène de telle ou telle pièce. Assez ridicule également la malédiction qui continue à s'acharner sur la famille Goodwinter et les coups du sort qui, par miracle, se font jour pour punir les méchants. Bref, l'auteure nous prend un peu pour des truffes, sur ce coup-là. Je n'ai jamais pensé que cette série recelait des trésors de littérature, mais il y a un petit d'abus dans ce roman-ci (ce ne sera pas le seul, malheureusement). Bon, ça se lit, mais sans plus.

Bonne nouvelle cependant : le chat William Allen n'est pas mort dans l'incendie. On ne l'apprendra que plusieurs volumes plus tard, mais je préfère rassurer les lecteurs les plus sensibles dès maintenant.
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J'aime le coté "anglais" et serein qui se dégage de ces livres, même si cela reste des policiers avec des crimes. Il semble que ceux ci se passent toujours dans un environnement feutré.
Par contre, je regrette que dans cet opus, on voit moins les matous. Leurs interventions sont peu nombreuses et assez courtes.
Mais comme j'ai encore passé un bon moment, je continue à lire cette série.

Pioche de mars 2019 choisie par sarahbarbier2008
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Jim Qwilleran s'habitue à cette nouvelle situation d'homme très riche, en compagnie de ses deux chats et de sa charmante gouvernante.

Le fil conducteur de ce titre est l'attente de la grande tempête. Chaque chapitre s'ouvre sur des prévisions météorologiques pas forcément fiables allant dans ce sens. La tempête se fait attendre, mais pas la mort…toujours au rendez-vous dans ces livres qui paraissent pourtant si légers.
Une mort par accident (hum !), deux incendies, une veuve pas très éplorée, deux morts par élan (véridique !) , Qwill est là pour résoudre le mystère !
Il prend les choses en main, fait appel à ses connaissances du pays d'en Bas, mais on ne peut rien contre certains esprits étroits.
Dans ce titre, pas de véritable enquête, seulement une moustache qui frémit, et une interprétation par Qwill des actes de Koko. Ceux-là sont un peu tirés par les cheveux, encore plus que d'habitude. Comment Koko, aussi intelligent fut-il, peut-il connaitre le contenu de l'oeuvre complète de Shakespeare, et faire le lien avec les événements qui se produisent dans cette histoire ?

Malgré ces quelques incohérences, c'est une série qui est pour moi reposante entre mes livres bien plus sérieux, et je profite donc de l'été pour mettre à jour les critiques de tous les titres de Lilian Jackon Braun, qui n'est malheureusement plus là pour nous régaler de ces chats qui… n'en loupent pas une.
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Cette nouvelle enquête de Qwilleran et de son chat Koko (ou de Koko et de son humain Qwilleran) débute en plein mois de novembre, alors que la radio locale n'en finit pas d'annoncer en vain la première chute de neige qui doit isoler la ville de Pickax du reste du monde pour de longs mois. Qwilleran s'est installé dans la petite ville à 600 kms au nord de partout depuis un an et demi et s'habitue lentement à sa nouvelle existence de millionnaire oisif. C'est dans ce contexte que Senior Goodwinter, propriétaire du journal local, le Pickax Picayune, trouve la mort dans des circonstances apparemment banales : un accident de voiture sur un vieux pont de bois. Mais des détails troublants, des frémissements dans la moustache et l'obstination de Koko à vérifier les lois de la gravité sur de vieux volumes de Shakespeare vont peu à peu inciter Qwilleran à se poser des questions : est-ce vraiment un accident ? pourquoi les locaux du journal sont-ils partis en fumée si peu de temps après la mort de leur propriétaire ? pourquoi la veuve met-elle tant de hâte et d'indélicatesse à vendre ce qui appartenait à son défunt mari ? qui est cet étranger qui rôde dans le pays ? qu'y aura-t-il dans les sandwiches servis à la vente aux enchères ?

La série des le chat qui... n'est certainement pas écrite pour ceux qui aiment les enquêtes menées tambour battant, le suspens insoutenable et les énigmes tordues. Dans le chat qui connaissait Shakespeare, il n'y a même pas de crime avéré pendant une bonne partie de l'histoire. Par contre, ceux qui aiment l'univers feutré de Lilian Jackson Braun auront plaisir à retrouver la nonchalance de Qwilleran, l'intelligence caractérielle de Koko et tous les personnages secondaires si bien caractérisés qui donnent tout leur sel à ces histoires. le chat qui connaissait Shakespeare nous offre une enquête certes lente mais pas si facile à démêler et pleine d'imprévus. de plus, cette nouvelle histoire se déroule à un moment plutôt charnière de la série puisque Qwilleran, installé depuis peu à Pickax, commence à peine à y faire sa place. Il commence à fréquenter Polly Duncan, la bibliothécaire et à faire venir petit à petit quelques-uns de ses amis du Pays d'En-Bas auprès de lui. On en apprend aussi un peu plus sur l'incontournable famille Goodwinter dont le dernier rejeton, Junior, est un personnage récurrent des tomes suivants.
J'ai toujours plaisir à retrouver le style si caractéristique de Lilian Jackson Braun, fait de discussions bizarres, d'ironie, de petits détails charmants. Comme à chaque fois, la traduction française me laisse un sentiment de frustration avec l'impression de ne pas saisir toutes les subtilités et de buter parfois sur des formulations qui ne passent pas toutes seules en français. C'est mon seul regret car, pour le reste, c'est toujours un plaisir de lire un petit le chat qui... de temps à autre...

En résumé : Une enquête bien léchée, qui avance à pattes de velours et prend place à un moment-clé de l'histoire de Qwilleran à Pickax.
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Dans le Comté de Moose, à six cents kilomètres au nord de partout, il commence toujours à neiger en novembre, et il neige... il neige... il neige...
D'abord, toutes les marches disparaissent sous deux pieds de blancheur. Puis les barrières et les buissons ne sont plus visibles, enfin les les poteaux indicateurs deviennent e plus en plus courts jusqu'à ce que les caractères se transforment en signes cabalistiques. Écouter le bulletin météorologique est l'occupation principale de tout le monde dans le Comté de Moose et se débarrasser de la neige la principale industrie. Les chasse-neige dégagent des montagnes immaculées qui cachent tous les bâtiments et obligent les habitants à traverser un tunnel pour gagner la rue. Dans la ville de Pickax, siège du comté, il n'est pas rare de voir des gens venir à ski faire leurs achats en ville. Si l'aéroport ferme, ce qui est fréquent, le Comté de Moose devient un îlot de congères et de glace. Tout commence toujours en novembre par une tempête que les résidents appellent "la Grande Tempête".
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- Savez-vous où se trouve la ferme Goodwinter, Mr O'Dell ? Je ne trouve pas North Middle Hummock sur la carte.
D'une voix chantante, Mr O'Dell répondit :
- Le diable lui-même ne la trouverait pas sur la carte, car c'est une ville fantôme depuis cinquante ans, mais vous la trouverez, quand je vous aurai expliquer commet y aller. Partez en direction de l'est, dépassez la mine Buckshot, celle où le vent souffle même par une journée sans vent et où l'on entend les lamentations de ceux qui sont morts et enterrés au fond. Lorsque vous arriverez au Vieux Pont, prenez garde, car les planches grincent comme les dents du diable. Vous apercevrez, ensuite, un arbre qui se dresse en haut d'une colline. On l'appelle "l''arbre du pendu", et, alors vous arriverez à l'église où ma femme et moi avons été mariés par le bon père Ryan, il y a quarante-cinq ans, que l'âme de ma chère épouse repose en paix. Vous arriverez, enfin, devant un tas de décombres : c'est tout ce qui reste de North Middle Hummock.
- Je crois que nous commençons à brûler.
- Brûler ? Vous n'êtes pas encore arrivé ! Il faut parcourir trois kilomètres, avant d'apercevoir la ferme du capitaine Fugtree, avec sa barrière blanche. Passé le pré à moutons, ne tenez aucun compte du panneau indicateur signalant que vous êtes à Fugtree Road, car vous êtes en réalité dans Black Creek Lane, et juste au bout vous verrez la maison Goodwinter avec sa porte jaune. Vous ne pouvez pas vous tromper.
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MERCREDI TREIZE NOVEMBRE. « Le froid continue à sévir avec un ciel couvert et des prévisions de chute de neige. »
— Ciel couvert ! s’écria Qwilleran, en s’adressant à son poste de radio, pourquoi ne regardez-vous pas par la fenêtre ? Le soleil brille comme pour le quatorze juillet !
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Plus vous parlez aux chats, avait-on dit à Qwilleran, plus ils deviennent astucieux. Un occasionnel « bon minet » ne suffisait pas. Il fallait une conversation intelligente. Le système, avait-il découvert, fonctionnait. Les deux siamois installés sur la carpette devant la cheminée réagirent comme si ils comprenaient exactement ce qu’il venait de dire. Yom Yom, l’affectueuse petite femelle, le regarda avec une expression qui paraissait pleine de reproches. Koko, le superbe mâle musclé, se leva de l’endroit où il était allongé avec une majesté léonine, se dirigea vers le bureau et protesta en articulant des reproches explicites : « Yao-o- ! »
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Elle se montrait effrontément possessive de l'utilisation de ses genoux, le regardait avec adoration en ronronnant, quand il tournait les yeux vers elle, elle n'aimait rien tant que lever une patte de velours pour lui caresser la moustache.
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
Le chat qui avait un don

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