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Jim Qwilleran (Le Chat qui...) tome 12 sur 29

Marie-Louise Navarro (Traducteur)
EAN : 9782264019660
285 pages
10-18 (12/09/1999)
3.81/5   75 notes
Résumé :
" La reine de l'intrigue féline est née en 1916.
Elle a eu le bonheur de choisir un héros récurrent, Jim Qwilleran, affublé de deux chats siamois : Koko et Yom-Yom. Jim Qwilleran évolue dans des intrigues qui fleurent bon " la province américaine ", dont les personnages dépeints avec humour s'avèrent le principal intérêt. Lilian Jackson Braun semble l'ennemie du Whodunit pur et dur ; elle préfère balader, dans des dialogues bien menés, un Qwilleran ouvert et ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (14) Voir plus Ajouter une critique
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🐱🔎Douzième aventure de Jim Qwilleran, Koko et Yom-Yom dans la bonne vieille ville de Pickax.🔎🐱


Enfin ! Enfin Koko peut respirer et cesser de regarder son maître avec dépit après un énième déménagement. Non, maintenant, il a son chez lui puisque son maître à fait aménager une ancienne grange à pommes selon ses desiderata. Entre les balcons, les passerelles, les grandes baies vitrées donnant sur le verger et les poutres à 12 m de hauteur, Koko et son acolyte sont au paradis félin. Alors lorsque le directeur de l'école venu passer une soirée est assassiné dans le verger, puis que l'architecte de cette oeuvre d'art de pend chez eux, Koko tente de pousser Jim Qwilleran à mener l'enquête... Seulement, pas facile de faire comprendre à celui-ci ses idées.


La série le chat qui est toujours un régal à lire même si l'aspect enquête policière est vraiment surfait et que les aventures deviennent répétitives à la longue. Dans cette nouvelle aventure, Jim Qwilleran à peine installer dans son nouveau chez-soi, vois la mort frapper à sa porte. L'enquête est franchement inexistante et idiote sur certains aspects. La mort du directeur nous conduit à découvir un personnage mystérieux, froid et égocentrique. le lecteur est plutôt content de savoir qu'il a été assassiné même si les raisons sont obscures. Vient se greffer à cela la mort de l'architecte qui fait tâche dans l'ensemble avec une sphère psychologique et dépressive décrite.


Heureusement, cette série gagne à être lue pour son côté décalé et esprit positif. le lecteur est ravi de retrouver à chaque fois les personnages de Jim Qwilleran, Koko et Yom-Yom et de suivre leur évolution. Cela donne un côté attachant à cette saga.


Petite remarque concernant cette série, Lilian Jackson Braun n'a aucun respect de ses personnages. Au contraire, elle prend un malin plaisir à nous présenter un personnage pour l'assassiner dans le roman suivant. Les personnages chez elle ont donc un CDD fictif. Mais bon, sachant que le comté de Moose ne compte que 3000 âmes, que l'auteur a déjà assassiné depuis le début de cette série une trentaine de personnages, on peut se demander s'il restera à la fin quelques âmes dans ce bourg.

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J'ai relu Le chat qui connaissait un cardinal il y a peu de temps, et, au moment où j'ai décidé de m'atteler à la critique, je me suis rendu compte que je ne m'en souvenais déjà plus. Ça commençait bien, ma foi ! Surtout si l'on insiste sur le fait, comme je l'ai souligné dès ma première phrase, qu'il s'agit d'une relecture. J'avais de vagues réminiscences sur des relations établies entre Koko, derrière la fenêtre de sa grange, et un cardinal voletant ici et là dans le jardin de Qwilleran. Avec pas mal d'efforts, voilà que je me rappelle que deux drames ont lieu dans la propriété de Qwilleran, coup sur coup. Bon, voilà qui est légèrement encourageant pour la suite.

Alors, en effet, on va retrouver le corps d'un homme prétentieux et détesté de tous, Hilary VanBrook, jusque là inconnu du lecteur, dans sa voiture, assassiné. le tout dans le verger de Qwill. Ce qui est bien pratique. Je veux dire : faire apparaître un nouveau personnage pour le trucider immédiatement après, c'est ma foi bien commode. Ça évite de faire fondre la population de Pickax, qui n'est que de trois mille âmes, trop vite, et ça évite au lecteur de porter le deuil trop longtemps ; après tout, ce type, on ne l'avait jamais vu de notre vie, et, de l'avis de tous, il était parfaitement odieux. Bon, pendant qu'elle y était, Lilian s'est débarrassée d'un autre personnage de façon un peu macabre (et d'autant de plus du point de vue de Qwill, j'imagine) dont elle ne savait peut-être pas trop quoi faire et qui ne faisait pas partie de nos intimes. Et hop, de deux.

Quant à l'intrigue, elle est ce qu'elle est, comme d'habitude (j'ai quand pris la peine de feuilleter le roman un petit coup pour ne pas écrire absolument n'importe quoi). Elle avance très doucement, on rencontre un second personnage odieux (je vous laisse deviner le rôle qu'il aura à jouer dans l'histoire), et un mystère planant sur Hilary VanBrook, ma foi peu croustillant, sera levé. Il y a un côté un peu caricatural à tout ça... Et la vie dans le comté de Moose, malgré tous ces drames, suit son petit cours tranquille.

Je n'ai pourtant pas le souvenir de m'être énormément ennuyée lors de ma lecture (mais vu ma note, j'ai dû m'ennuyer quand même), il me semble que ce roman-ci est tout à fait dans la lignée des autres et pourtant, force est de constater qu'il m'a aussi peu marquée que possible, sans que je sache mettre le doigt sur ce qui a bien pu clocher. Ne prenez donc pas mon avis (si on peut appeler ça un avis, franchement...) pour comptant. Le chat qui connaissait un cardinal n'est pas à proscrire de vos lectures sous prétexte que mes facultés cognitives se révèlent défaillantes !
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Le dernier tome m'avait déçue mais avec celui-ci, j'ai retrouvé ce que j'attends de cette série.
Les chats sont présents du début à la fin et interviennent régulièrement dans le récit. C'est surtout pour cette raison que j'apprécie ces histoires. En plus, ils viennent d'aménager dans une demeure à leur mesure et Koko en profite pour se lier d'amitié avec un oiseau !
Très vite, on a un assassinat et une enquête. Comme d'habitude, l'auteure nous ballade dans le comté et cette fois-ci, on en visite un autre. On fait même connaissance avec le tout petit monde des courses de cette région.
Bref, un gentil petit cosy mistery qui se lit vite sans atteindre nos nerfs. Une lecture qui détend, ça fait du bien de temps en temps.
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« le chat qui connaissait un cardinal » fait partie de ceux qui sont un peu plus vivants et nerveux que les autres.
Certes, Qwill, Polly et tous les habitants de Pickax sont toujours aussi précieux et tatillons, mais l'ensemble est mené avec un peu plus d'allant et Koko et Yom Yom sont au plus fort de leur forme.
Pas grand chose à dire sur l'histoire, mais ça fait du bien environ une fois par an de retrouver tout ce petit monde dans une nouvelle aventure.
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Une nouvelle enquête trépidante de Koko et Yom Yom nos irréductibles détectives à patte

Alors « le chat qui connaissait un cardinal « de quoi ça parle
Ça déménage pour Jim Qwilleran ! le journaliste et ses siamois ont élu domicile dans une grange à pommes. Mais lorsque Qwill a invité les acteurs locaux à fêter le succès de leur Henri VIII, il ne pouvait prévoir que le directeur de la troupe serait assassiné devant chez lui.
, Hilary VanBrook, a été retrouvée morte après la soirée de clôture. Et en plus cet arrogant personnage, a été découvert assassiné dans le verger qui jouxte la nouvelle demeure du maitre de nos siamois. Remarquez, personne ne regrette ce vaniteux personnage et pratiquement tout le monde a un mobile pour souhaiter se débarrasser de lui. Qwilleran se mêle de l'enquête le jour où son ami Dennis est suspecté.


Jim Qwilleram et un monsieur entre deux âges Célibataire et corpulent, il élève un couple de chat siamois Koko et Yom Yom qui croit-il, l'aide dans ses enquêtes.
Car des enquêtes, il en pleut autour du cher homme il ne peut emménager où que ce soit sans que les meurtriers se déchaînent autour.
Mais heureusement les Siamois sont là. Une oreille dressée, un frémissement de moustache, une attitude inhabituelle de la jante féline finissent toujours par le mettre sur la piste de l'assassin.
Voici un roman charmant au ton un peu vieillot et un poil suranné qui donne tout son charme à ce récit que l'on lit avec amusement.
À noter aussi l'humour en demi-teinte qui nous enchante et donne un petit côté ludique aux enquêtes de notre critique gastronomique et de ses deux matous.

Lien : https://collectifpolar.com/
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Citations et extraits (9) Voir plus Ajouter une citation
Qwilleran souhaita une bonne nuit aux Bushland et monta l’escalier. Il était à mi-étage quand il entendit des miaulements exubérants venant de sa chambre. Les siamois l’attendaient à la porte, Koko en se pavanant, Yom Yom en se frottant à ses chevilles. Il déposa l’assiette dans la salle de bains et jeta un coup d’œil sur la chambre en quête de quelques sottises. Tout semblait en ordre, sauf des lambeaux de papier déchiré dans la baie vitrée. Ce n’était que l’exemplaire du Stablechat. Koko réagissait souvent ainsi à l’encre d’imprimerie fraîche.
Après avoir savouré leur supplément, les deux chats satisfaits et repus retournèrent sur le fauteuil où se trouvait leur coussin bleu et procédèrent à leur toilette avant de s’installer. Qwilleran lut un moment avant de se coucher en se remémorant sa journée : il avait enterré Dennis Hough, acheté des pipes en argile pour les chats, découvert l’étrange lien de Polly avec Lockmaster et rencontré une charmante octogénaire. Demain il apprendrait peut-être quelque chose sur VanBrook de cette jeune femme qui désirait lui en parler. Il éteignit la lampe de chevet. Au bout de quelques minutes deux corps souples se faufilèrent dans le lit en poussant les couvertures du nez, Yom Yom du côté gauche et Koko à droite, chacun se blottissant de plus en plus contre lui de sorte qu’il eut l’impression d’être placé dans une camisole de force.
— C’est ridicule, dit-il à haute voix.
Il sauta du lit et transporta le coussin bleu qu’il posa sur le sol de la salle de bains avant de revenir chercher les deux chats qu’il porta d’une main ferme et de refermer la porte. Immédiatement les miaulements et les cris commencèrent jusqu’à ce que, craignant de réveiller Grummy au second étage, et les Bushland au rez-de-chaussée, il ouvrît la porte de la salle de bains en retournant promptement dans son lit où il attendit avec anxiété dans le noir.
Pendant un moment rien ne se produisit, puis un corps souple sauta sur le lit avec légèreté, suivi par un second. Il se mit sur le côté, le dos tourné et les deux chats se glissèrent derrière lui. Ils y restèrent toute la nuit et dormirent paisiblement en se poussant contre lui à mesure qu’il s’écartait. Le matin, il se retrouva au bord du matelas, tandis que les siamois étaient étendus de tout leur long en travers du lit.
— Comment avez-vous dormi ? demanda Bushy un moment plus tard, quand l’odeur du bacon grillé les attira tous les trois dans la cuisine.
— Très bien, dit Qwilleran. Le lit est bon. Ils ne m’en ont pas laissé grand-chose, mais ce que j’ai eu à ma disposition était confortable.
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- Je n'ai pas pu dormir la nuit dernière. "De tous les péchés le meurtre est le plus affreux" dit Eddington qui avait une citation pour toutes les circonstances.
- Qui a dit cela ?
- Webster, je pense.
- Lequel ?
- Je ne sais pas. Combien y en a-t-il ?
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Avant l'Incident du Verger, il n'y avait eu qu'ne cause de scandale dans les bavardages de Pickax City, siège du comté (population de 3 000 âmes) : Jim Qwilleran, journaliste en semi-retraite et héritier de l'immense fortune Klingenschoen, vivait dans une grange, et, de surcroît, dans une grange à pommes ! Etant l'homme le plus riche du comté et un véritable philanthrope, Mr Q. avait droit à quelques excentricités.
- Il vaut mieux une grange à pommes qu'une porcherie, disait-on dans les cafés.
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Pour les tenter,il souffla une série de bulles qui se dispersèrent dans l'espace en flottant paresseusement avant de disparaître spontanément. Les siamois ne furent nullement impressionnés par cette performance.ils regardèrent cette nouvelle excentricité ridicule de cet adulte qui soufflait dans une pipe et secouait les bras.L'air blasé,ils s'étirèrent et se dirigèrent vers la rampe conduisant à leur appartement.
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Perché sur le bras du fauteuil,Koko était assis très droit,les oreilles dressées,les moustaches frémissantes,les yeux brillants d'intelligence.
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Il faut savoir miauler à temps !

Très rapidement, Jim Qwilleran se rend compte que son véritable travail consiste à contrebalancer celui d'un féroce critique d'art, attaché au même journal et détesté de tout le monde. Il possède aussi un chat siamois aristocratique, Kao K'o Kung - Koko pour Qwilleran - qui apprécie les vieux maîtres et sait lire les manchettes de journaux.

Le chat qui lisait à l'envers
Le chat qui flairait l'embrouille
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