C'étaient les critiques de jamiK évoquant la drôlerie et le charme kitsch de ses romans qui m'avaient donné envie de découvrir
Maurice Limat. Ainsi, lors de l'été 2019, je m'étais régalée installée sous mon parasol en lisant «
les sirènes de Fao ». En attaquant ce «
coup dur sur Deneb », j'avoue que je craignais un peu de ne pas ressentir le même enthousiasme, que passé la découverte, le charme n'opérerait pas de la même façon. Et bien ce n'est pas le cas, je me suis encore plus régalée avec cette seconde lecture de Limat.
On est vraiment dans le roman de gare. le point de départ est très basique, les personnages ont une psychologie aussi épaisse que du papier à cigarette et il y a un gros aspect kitsch mais ça participe indéniablement au charme du roman, tout comme l'écriture au ton parfois franchement désuet et qui use et abuse de néologismes naïfs qui ne peuvent que faire sourire. Ce qui pourrait être vu comme des défauts est d'autant plus plaisant que par ailleurs Limat sait aussi faire preuve de savoir-faire. Dans «
coup dur sur Deneb » il y a de vraies trouvailles originales et bien trouvées et Limat parvient à proposer un récit plein d'aventures et de rebondissements avec un ton finalement assez singulier.
«
Coup dur sur Deneb » a été une lecture de plage idéale, légère, dynamique, amusante et pleine d'action. J'ai passé un moment délicieux. Limat est décidément un auteur idéal pour la plage.