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Un moment à Pékin tome 1 sur 2

François Fosca (Traducteur)
EAN : 9782877309950
609 pages
Editions Philippe Picquier (25/01/2008)
3.65/5   36 notes
Résumé :

Ce livre a le charme des grandes fresques romanesques, où la toile de fond historique alimente les péripéties de clans familiaux. Il a aussi l'attrait plus subtil de ces romans qui, à petits points, savent restituer le dessin sensible d'une époque et nous font pénétrer dans l'intimité des désirs et des émotions qui sous-tendent les comportements.

Nous sommes en 1900 : chassé par les troubles de la révolte des Boxers, M. Yao, riche commerç... >Voir plus
Que lire après Un moment à Pékin, tome 1 : Enfances chinoisesVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Riche commerçant pékinois M.Yao vit dans l'opulence sans se soucier de ses affaires qu'il a confiées à son beau-frère. Libre-penseur et taoiste, il est à la tête d'une famille nombreuse et aimante. Il ne souhaite pas que ses filles bandent leurs pieds et veut qu'elles fassent des études. Son seul souci est son fils aîné, Tijen. L'héritier de la fortune familiale est une forte tête qui désobéit sans cesse à son père, ne s'intéresse ni aux études, ni aux affaires, dépense sans compter et s'est entiché d'Ecran d'Argent, une simple servante. Heureusement, ses filles lui donnent toute satisfaction, surtout Moulane, la deuxième, qui ne se contente pas d'être très belle, elle est aussi vive, intelligente et possède les meilleures manières du monde. Par son intermédiaire, les Yao se sont liés aux Tseng, une autre famille très en vue à Pékin. Leur amitié remonte à l'année 1900 quand les Yao, fuyant la capitale devant l'avancée des Boxers, avait été séparés de Moulane, enlevée et séquestrée par des voleurs d'enfants. C'est M.Tseng, reconnaissant l'enfant, qui avait payé la rançon et délivrée la petite fille. Depuis, les deux familles sont unies par des liens d'amitié, de respect et de gratitude et les Tseng verraient d'un bon oeil un mariage entre Moulane et leur troisième fils, Sunya. Parmi les jeunes chinois, des idées nouvelles circulent, venues d'Occident, dont celle d'un mariage choisi et non imposé par la famille. M.Yao, adepte du progrès, caresse parfois le projet de laisser ses filles libres de se choisir un époux, mais la tradition est plus forte que ses bonnes intentions...

A travers le destin de Moulane et de ses proches, Yutang Lin raconte la Chine du début du XXè siècle, une époque tourmentée où le pays hésite entre repli sur soi et ouverture sur le monde. Loin de nous infliger un cours d'histoire, il passe rapidement sur la révolte des Boxers et le pouvoir central aux mains de l'impératrice douairière, pour s'attacher au mode de vie très codifié des riches pékinois. Chaque visite à des amis prend des allures de cérémonie. Il faut choisir la tenue adéquate, apporter le cadeau qui convient et faire montre de respect envers les hôtes. Ce cérémonial est à son apogée lors des mariages, somptueux, et des enterrements qui le sont tout autant. La cellule familiale est le fondement de la société, et là aussi les règles sont immuables, concernant les rapports parents/enfants, l'éducation des filles, les unions ou le traitement des domestiques. Pourtant, ce mode de vie traditionnel est voué à disparaître. Les jeunes chinois partent étudier à l'étranger et reviennent des idées nouvelles plein la tête. Ils veulent s'habiller à l'occidental, se marier par amour, renient le confucianisme et rejettent les traditions ancestrales.
Enfances chinoises est le premier tome d'une vaste fresque historique et familiale qui se lit avec délice. Les Yao, les Tseng et leur entourage vivent dans un monde à part où tout n'est que luxe, beauté, sérénité. En découvrir les trésors est un vrai plaisir. Et puis Moulane, notre guide dans cette Chine traditionnelle, est un personnage attachant, à la fois respectueuse et téméraire. Bien qu'ayant un caractère bien trempé, elle ne remet pas en question les décisions de ses parents, même si son coeur n'est pas loin de s'enflammer pour un jeune instruit qui ne lui est pas destiné. On aura plaisir à la retrouver, elle et les siens, là où on les quitte, les jeunes entrant dans la vie adulte, les plus âgées songeant à se retirer pour les laisser prendre les rênes et la Chine s'apprêtant à connaître d'immenses bouleversements. A lire pour une belle découverte de l'Empire du milieu.
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Une lecture qui m'a pris plus d'un simple" moment".
Ce roman fourmille de personnages, d'évènements, de récits, de réflexions, de références à l'histoire, à la culture, et ce mot culture me parait bien fade.
Reprenons au début. Nous suivons une famille traditionnelle chinoise, fuyant une situation dangereuse, et qui au cours de cette "exode", perd sa fille Moulane. Moulane est ainsi l'héroïne de ce premier tome, nous la découvrons donc prisonnière à 10 ans. D'emblée, le roman nous a entraîné au coeur de cette histoire complexe de la Chine, en proie aux convoitises occidentales, et minée intérieurement par des luttes politiques ancestrales.
Moulane sera l'incarnation de cette Chine du XXème siècle, en tant que fille, en tant qu'épouse, en tant que mère, soeur aussi, et en tant qu'amie (donc soeur). Elle porte en elle cette volonté de s'extraire des carcans des traditions qui enferment les femmes et qui ne les éduquent que pour servir ou être objet.
Grâce à ce premier tome, qui nous plonge dans cette vie pékinoise pour un bon bout de temps, nous découvrons aussi le chemin parcouru par "nos soeurs" de là-bas. Mais pas seulement. Car les garçons ne sont pas en reste de devoir évoluer eux aussi, de s'adapter, pour certains, de commencer à travailler..., les portraits masculins sont d'une diversité et d'une richesse qui ne lassent pas.
Lin Yutang sans opposer les générations, sait mettre en lumière les transitions - révolutions - qui ont bouleversé les vies de ses personnages comme celles de millions de ses compatriotes. Ses références à l'histoire politique et aux fondements philosophiques de son pays sont très prégnantes, ne doivent pas décourager la lecture. J'ai par exemple bien compris le taoîsme et le confucianisme et ce qu'ils représentaient socialement. On perçoit aussi du coup le point de vue de l'auteur.
Fin du premier tome, et bien sûr, l'envie de prolonger avec Moulane et ses proches, cette histoire passionnante.
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Un moment à Pékin de Lin Yutang, livre divisé en deux Tomes : 1, Enfances chinoises et 2, le triomphe de la vie.

Le roman, une vaste fresque historique, commence en Juillet 1900 avec la révolte des boxers encouragée par l'impératrice Tseu Hi et finit pendant l'invasion de la Chine par le Japon en 1937 qui lance sur les routes des milliers de chinois fuyant l'envahisseur. Les dernières pages du roman se déroulent au nouvel an 1938 et c'est là que nous laissons les personnages dans l'incertitude de leur destin (et pourtant heureux) non sans un certain regret.

Après la chute de la dynastie mandchoue et l'abdication de son dernier empereur Pouyi-Yi, âgé de trois ans, Lin Yutang s'attache à nous décrire la situation politique de la Chine, dénonçant la corruption de régimes successifs, avides de pouvoirs et de richesses, incapables de faire l'unité nationale, souvent soumis au Japon et achetés par lui. Au cours de cette période troublée, la Chine avec son immense territoire et la diversité de ses cultures, déjà démembrée par les puissances étrangères qui grignotent son territoire, doit subir la domination de plus en plus brutale des Japonais. Très en retard au point de vue économique et refusant l'évolution des mentalités, la Chine voit s'affronter les libéraux, souvent des intellectuels instruits dans des universités américaines ou japonaises et les conservateurs, en particulier la caste des mandarins, qui défendent leurs privilèges et restent attachés aux traditions. Elle voit émerger aussi un sentiment national qui pousse le pays tout entier à résister à l'envahisseur japonais, ce que l'auteur décrit avec un certain lyrisme dans la dernière scène du livre où Moulane, l'une des principales héroïnes, fuyant l'armée japonaise, croise des soldats chinois se rendant au front et chantant .

"Nous ne reviendrons pas/Avant que nos montagnes et nos fleuves nous aient été rendus!" En se rapprochant d'eux, Moulane fut saisie d'une étrange et nouvelle émotion. Elle comprit que c'était un sentiment de bonheur, un sentiment de triomphe. (...) Il ne s'agissait pas seulement des soldats mais de cette grande colonne en marche dont elle était une partie. Elle avait un sens de sa nation comme elle ne l'avait jamais eu si fortement auparavant, d'un peuple uni par une fidélité commune, et qui, bien que fuyant devant l'ennemi commun, était pourtant un peuple dont la patience et la force étaient pareilles aux dix mille lis de la Grande Muraille et aussi permanente.(...) Car le vrai peuple chinois est enraciné dans ce sol qu'il aime. Elle fit quelques pas et prit sa place au milieu d'eux.

Je ne prétends pas résumer en quelques lignes l'Histoire de la Chine telle que l'a décrite Lin Yutang avec tant de minutie, tant de détails, tant de précisions et surtout de nuances, sachant qu'il s'agit d'un "pavé' de plus de 1400 pages. Ce qui me frappe surtout c'est qu'au-delà du sérieux de l'historien, il ne s'agit pas seulement d'un livre d'Histoire mais d'un roman qui nous amène à partager la vie des personnages, à vivre à travers eux les soubresauts qui agitent la Chine. Et c'est là, l'art de Lin Yutang, de faire en sorte que, en nous tenant en haleine, la vie quotidienne des gens, leurs sentiments, les évènement particuliers qui les affectent ne soient en réalité que le reflet des mouvements internes qui révolutionnent ce grand pays.

L'auteur a choisi de peindre cette période historique à travers deux grandes familles (et ceux qui gravitent autour) assez représentatives de toutes les tendances mais d'une manière nuancée, sans systématisme.

Il y a d'abord la famille YAO dont le chef est Yao Sseu-ane, riche marchands de thé et de médecines, assez ouvert aux idées nouvelles : c'est lui qui refuse que sa deuxième fille, Moulane, ait les pieds bandés, lui qui envoie ses fils, Tijen et Afei en Angleterre, lui qui encourage ses filles, Moulane et Mocho, à étudier.

Taoïste, il réalisera son désir le plus cher, "la conquête du moi " "grâce à la contemplation", en s'exilant loin de sa famille pour vivre une vie ascétique. Sa fille, Moulane, connaîtra la même expérience, quoique dans des ciconstances, différentes au cours de l'exode, à la fin du roman, par un contact humain avec cette grande communauté d'hommes et de femmes. Et elle comprendra - c'est le sens de la philosophie de son père Yao mais aussi de Lin Yutang- que :

Tel était le triomphe de l'esprit humain. Il n'existe pas de catastrophe si grande que l'esprit ne puisse s'élever au-dessus d'elle, et par cette ampleur même, la transformer en quelque chose de grand et de radieux.

Au cours de leur voyage vers le sud pour fuir l'arrivée des boxers à Pékin, au tout début du roman, Moulane est enlevée par une femme boxer. Elle est recueillie par la Famille TSENG dans laquelle elle entrera plus tard en se mariant avec le troisième fils, Sunya. le père, Tseng Wampo, riche mandarin, haut fonctionnaire, confucianiste, représente la tradition et refuse la modernité et l'évolution des mentalités en particulier en ce qui concerne la conception de la famille. Jusqu'au bout ses belles-filles, Mannia, la veuve vierge, épouse du premier fils mort le jour du mariage, Moulane, Senteur vague, seconde épouse du deuxième fils, devront rendre à sa femme et à lui-même, qu'elles respectent d'ailleurs, les services qui leur sont dus.

Autour des ces deux familles, gravitent la Famille FENG, Feng Tsé-ane étant le frère de madame Yao, et père de Jade Rouge, une des quatre beautés de la famille, extrêmement raffinée et érudite, la famille SOUN, neveu de grand-mère Tseng dont la fille est Mannia. Celle-ci est l'incarnation de la femme de l'ancien régime, les pieds bandés, élevée dans la pure tradition. La famille KOUNG, amie des Yao : la veuve Kuong a deux enfants, un fils Lifou qui joue un grand rôle dans le roman et une fille Houane-erth qui incarne les idées révolutionnaires.

La dernière famille NIOU, est l'occasion pour Lin Yutang, de nous présenter cette classe de fontionnaires sans scrupules, entassant des richesses et opprimant le peuple : Niuo Sseuto, ministre des finances, dit le Dieu des richesses, madame Niou dite Grand'Mère cheval, qui régente son mari et le pousse au mal. Enfin leurs enfants qui sont tout aussi corrompus : Houaiyou, le fils vendu aux japonais, Souyoun, la fille qui mène une vie dissolue et fait, avec l'aide des japonais, le commerce de l'opium; Toungyou qui se rendra si odieux qu'il sera puni de mort.

De tous dépend une foule de serviteurs et d'esclaves dont on devine aisément la misérable condition, soumis à des maîtres qui ont un pouvoir sinon absolu du moins exorbitant sur eux, même s'ils sont, chez Moulane, traités avec humanité. Mais le roman n'a pas pour but de nous montrer la souffrance du peuple.

Un des grands plaisirs que j'ai retiré de Un moment à Pékin provient de la description des coutumes, des traditions, des légendes, de la philosophie chinoises. Lin Yutang, même s'il est gagné par les idées nouvelles - il a étudié aux Etats-Unis, à Leipzig et écrit son livre en anglais- est trop érudit pour rejeter en bloc la richesse, le raffinement extrême de cette grande civilisation. Il nous en fait un tableau coloré, plaisant et gourmet. Il nous amène à participer aux joutes d'esprit que disputent les jeunes gens dans la plus grande tradition de la littérature ancienne; il nous promène dans le luxe et la richesse des jardins et des maisons, nous invite aux mariages somptueux de Moulane ou de Mocho, ou aux longues et solennelles funérailles du père Soun ou du vieux Tseng, nous fait goûter non seulement au luxe de l'esprit mais des sens, cuisine raffinée de Moulane, caresse des étoffes fines et soyeuses, éclat des couleurs et des senteurs de la nature, perfection des bibelots de jade et des bijoux. D'autre part, il y a un personnage à part entière dans ce roman, c'est Pékin, ville éponyme, une cité qui sert de cadre à l'action pendant une grande partie du roman et qui est décrite avec beaucoup d'amour. Ainsi lorsque les parcs et les jardins du palais sont ouverts au public en 1912, une des distractions de Moulane est d'aller s'y promener avec son mari.

Si comme on le dit, le but de Lin Yutang est de faire découvrir sa civilisation aux étrangers et de la leur faire aimer, il a pleinement réussi.


Lien : http://claudialucia-malibrai..
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Ce livre, qui regroupe deux tomes, c' est une fresque familiale qui se déroule à un moment clé de l'Histoire de la Chine. Au début du XX éme siècle, l'empire Mandchou s'effondre pour laisser place à une république faible et corrompue. La division règne et les seigneurs de la guerre achèvent de ruiner un pays humilié et vassalisé par les occidentaux depuis le dix-neuvième siècle (au cours duquel les Britanniques et leurs alliés – Français et Américains entre autres - contraignirent quand même par les armes le pouvoir chinois à renoncer à lutter contre la consommation d'opium qui enrichissait la City autant qu'elle affaiblissait l'Empire du Milieu). Les côtes chinoises, parsemées de concessions étrangères d'où l'Occident impose ses lois commerciales et inonde le marché chinois, voient surgir un ennemi pire encore que les Occidentaux. Mais la sauvagerie dont les Japonais font systématiquement preuve en Chine, sauvagerie justifiée par une prétendue supériorité raciale, sauvagerie qui surpasse même celle des Nazis en Europe, parvient finalement, au prix de dizaines de millions de morts, de centaines de milliers de femmes et d'enfants violés et trucidés dans des conditions monstrueuses, à ressouder un peuple martyrisé et à faire émerger un pays qui prend conscience qu'il existe, même s'il faudra une longue guerre civile pour que le concept devienne réalité.

Mais ce livre, c'est surtout une introduction minutieuse et passionnante à la culture chinoise, culture complétée aux cours des siècles et des millénaires pour aboutir à un monument d'une complexité stupéfiante. le rejet de cet équilibre sophistiqué n'en conforte pas moins les Chinois à revendiquer une Histoire qui les sépare autant des Européens que ceux-ci le sont sur ce plan des Américains. La Chine d'aujourd'hui, qui est pour nous une menace, a peut-être elle aussi connu une évolution que l'auteur reproche aux Japonais des années 1930, «... un pays qui récemment avait répudié ce qu'il y avait de meilleur dans la culture asiatique et s'était laissé corrompre par les deux plus grands fléaux du monde moderne : l'avidité commerciale et le militarisme insolent ».

Bonne lecture à ceux qui se lanceront dans ce passionnant ouvrage de presque 1 300 pages.
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Une longue saga familiale et historique qui nous décrit la vie quotidienne d'une famille aisée et les bouleversements que l'histoire entraine, pour la famille et pour le pays. J'ai aimé l'analyse des relations familiales, la description minutieuse de lieux ou de moments importants le mélange entre petite et grande histoire, entre anecdotes et temps forts, j'ai trouvé ce livre assez dépaysant et passionnant . Et l'héroïne, un beau personnage féminin finement observé avec respect et intérêt.
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
"Nous ne reviendrons pas/Avant que nos montagnes et nos fleuves nous aient été rendus!" En se rapprochant d'eux, Moulane fut saisie d'une étrange et nouvelle émotion. Elle comprit que c'était un sentiment de bonheur, un sentiment de triomphe. (...) Il ne s'agissait pas seulement des soldats mais de cette grande colonne en marche dont elle était une partie. Elle avait un sens de sa nation comme elle ne l'avait jamais eu si fortement auparavant, d'un peuple uni par une fidélité commune, et qui, bien que fuyant devant l'ennemi commun, était pourtant un peuple dont la patience et la force étaient pareilles aux dix mille lis de la Grande Muraille et aussi permanente.(...) Car le vrai peuple chinois est enraciné dans ce sol qu'il aime. Elle fit quelques pas et prit sa place au milieu d'eux.
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P. 447 : Tu n'es qu'une pierre d'achoppement envoyée par le diable , la graine qui détruit les familles, le déshonneur de nos ancêtres !
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P.130 : D'après les théories traditionnelles, la peur est nuisible pour l'organisme ; chez un individu dont l'organisme humoral est bouleversé ou dont la vésicule biliaire, siège du courage est "brisée", il peut se produire toutes sortes de troubles.
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P.124 : "Céder, Céder", telle doit être son attitude; être contente de peu et ne pas trop attendre de la vie, se rappeler que les hommes ont droit à plus de liberté, ont plus licence de se mal conduire.
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Il vaut mieux, dans cette vie n'être pas né une fille. Elles ne peuvent rien sur leur avenir.
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