Roman datant de 2001, et ce n'est sans doute pas un détail... A l'époque, les romans sur des désaxés tueurs en série commençaient à fleurir, tout faisait office de prétexte à des tueurs plus improbables les uns que les autres. Il s'est publié des tonnes de livres qui ne trouveraient plus grâce aux yeux des éditeurs auhourd'hui.
Un anti-héros... c'est sans doute le point positif principal du roman. Très bien campé, assez charismatique, bien rendu, vivant, traînant ses problèmes personnels comme un boulet. le reste de l'intrigue est à l'avenant. On y croit ou pas, ce n'est sans doute pas le principal.
Lecture facile, fluide, qui permet de ne pas s'attacher aux approximations et aux flous du récit.
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Elle se pencha sur le visage de l'homme. Il avait atteint la phase ultime. Il se perdait petit à petit. La blancheur envahissait sa peau. Ses yeux fermés s'enfonçaient dans leurs orbites. Ses traits se dépliaient, son visage se lissait. La douleur s'effaçait. Il ne souffrait plus. C'était la seule chose qu'elle regrettait.