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La ZAD, c'est l'imagination comme force politique C'est un assemblage d'hommes et de femmes d' opinions et d'intérêts très divers, qui essaient - pas facile -de vivre ensemble dans une solidarité, malgré les dissensions, en respect des autres espèces, du vivant et de la terre en général.. C'est bien plus qu'une opposition à un aéroport, et cela tente de survivre à l'abandon du projet. C'est une piste pour aujourd'hui, une alternative là où on nous fait croire qu'il n'y en a pas, et peut-être tout simplement une solution pour demain. Un lieu d'espoir pour beaucoup, en tout cas. Alors pourquoi tant de haine, tant de gendarmes et de grenades? Pourquoi cette disproportion si ubuesque? C'est, en face, le refus d'un possible identifié comme chaos terrorisant, l'Etat de droit comme radeau salvateur, la puissance économique comme guide. Les 16 petits textes qui constituent ce livre ont été produits dans l'urgence de l'attaque militaire de la ZAD en avril 2018, et chacun présente son point de vue, sa façon de voir, à sa façon d'écrivain, de sociologue, d'historien, de philosophe, d'architecte, etc... Certains ont séjourné, voire vivent, dans la ZAD, d'autres se sont contentés de sympathiser de loin. C'est sans doute cette urgence, et la forme brève imposée, qui font qu'on a parfois un peu l'impression de tourner en rond, d'un travail peu abouti, d'une naïveté commune voir la victoire à deux pas. L'inconvénient aussi d'un tel ouvrage, et inhérent à son concept (concept dont on se demande si le principal objectif n'est pas de récupérer des fonds, puisque les bénéfices seront reversés aux activités de la Zad, ce qui est louables, mais cette noble cause conduit vite à accepter le côté moyen du bouquin) c'est le côté hagiographique que vient seule entacher Amandine Gay qui, tout en le respectant, fustige ce combat de privilégiés blancs Apothéose finale et poétique, avec la nouvelle d'Alain Damasio. "Hyphe", qu'on peut lire ici : https://www.vice.com/fr/article/bj3b7d/alain-damasio-imagine-la-zad-en-2045. Autrement dit la ZAD en 2045, ce monde magique a survécu, leurs belles causes et leurs petites querelles, l'utopie se poursuit et résiste malgré Suez et LVMH qui rôdent. + Lire la suite |
Lundi, Jade Lindgaard et la députée LFI Mathilde Panot étaient sur notre plateau pour dialoguer sur la fuite de milliers de documents liés à la sécurité du site nucléaire de Flamanville. Mardi, c'était Me Ouadie Elhamamouchi, avocat du Comité contre l'islamophobie en France, qui expliquait en quoi, selon lui, les reproches faits à l'association pour justifier sa dissolution n'étaient pas fondés. Ce même jour, Fabrice Arfi nous parlait de l'affaire Bismuth et David Perrotin du soutien de la direction de Canal + au délinquant Eric Zemmour.
Mercredi, deux sociologues du CNRS, Marwan Mohammed et Sarah Mazouz, donnaient leur point de vue sur le projet de loi Séparatisme présenté le jour-même en Conseil des ministres. Ce même texte était décrypté le lendemain par la professeure de droit Stéphanie Hennette-Vauchez. Célia Mebroukine montrait quant à elle que la ministre du logement Emmanuelle Wargon s'était légèrement avancée en annonçant la semaine précédente que tous les migrants évacués de la place de la République seraient vite relogés.
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