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Les Petits vieux d'Helsinki tome 2 sur 3
EAN : 9782757859759
384 pages
Points (19/01/2017)
3.09/5   27 notes
Résumé :
À eux tous, les petits vieux de la résidence du Bois du Couchant ont plusieurs millénaires... Après toutes ces années, on aspire au repos. Pourtant de monstrueux travaux faisant un bruit à réveiller les morts éventrent leurs appartements. Les services sont interrompus, les ouvriers envahissent les lieux. Il faut fuir ce champ de bataille ! Pourquoi ne pas faire comme les jeunes : se mettre en colocation ?
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
C'est avec plaisir que j'ai retrouvé mes "petits vieux "Finlandais, mais c'est avec un grand déplaisir que j'ai été déçue, avec ce deuxième tome !

A la suite de très bruyants travaux dans leur maison de retraite du Bois du Couchant , les résidents décident , sous l'impulsion de l'Ambassadeur (seul coq de cette basse-cour!), de vivre en coloc'. Oui , vous avez bien lu! La coloc à plus de quatre vingt-dix ans , où comment gérer les repas, le ménage , les courses.... Eh bien , c'est Sirii qui s'y colle avec plaisir tout d'abord , puis un petit peu de fatigue ,par la suite ... Les courses au marché lui donneront l'occasion de croiser la route d'émigrés africains, avec qui elle "copinera " , et échangera quelques recettes . Ce qui donne lieu à de jolies réflexions sur le monde d'aujourd'hui et son absurdité .
Anna-Lisa tombe malade , et il s'en suit quelques dénonciations de plus , sur le système de santé Finlandais , (les infirmières libérales en prennent pour leur grade...).

Quelques jolies réflexions amusantes et pertinentes sur la condition des personnes âgées dans le monde actuel , mais rien de vraiment nouveau par rapport au premier tome de cette série . Il me semble que l'auteur a déjà tout dit et qu'elle délaye . Maison d'édition trop gourmande qui veut continuer à profiter du filon et ainsi gagner "quelques dollars de plus?. D'autant que ce deuxième volume n'annonçant pas une trilogie, il me semble que l'on est bien parti pour un troisième, quatrième , voire un cinquième tome ...Pas sûr que je suive , j'ai déjà eu du mal jusqu'à la page 150 (environ) à m'accrocher ! Mais bon , au rythme où Minna Lindgren manie l'enterrement , pas sûre qu'il reste grand monde comme personnages non plus!!!
Et "re-carton jaune" aux éditions Calmann Levy pour leur photo de couverture (au demeurant très attractive) , mais qui n'a strictement aucun rapport avec l'histoire ...
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J'ai apprécié dans ce livre, la promenade dans Helsinki qui permet de découvrir ses quartiers si différents les uns des autres et leurs architectures par lesquelles nous lisons comme dans un livre ouvert les périodes de l'histoire que la Finlande a traversées.
Ayant eu la joie de passer quelques jours à Helsinki, j'ai pu constater que se situer dans cette capitale relève de l'exploit.
Hormis Kallio, quartier populaire dont le nom n'est pas trop rébarbatif avec son église dominant tout le paysage , les autres noms .... Etu-Töölö, Kauvopuiqto, Munkkiniemi, laissent songeur et sont, je l'accorde, difficiles à mémoriser.
Mais comme contrairement aux protagonistes du roman nous n'avons pas besoin d'utiliser les lignes de tramway, alors, laissons nous porter par la musicalité de ces noms.
Nous suivons l'histoire de ces braves gens qui vont emménager du mauvais côté du pont Pitkäsilta, celui où se situe les repaires des cocos et des syndicalistes !
( on peut y trouver un restaurant Juttutupa, un lieu chaleureux qui fut un temps la cantine du camarade Lénine, après la révolution russe ratée ... sa table a été conservée, des photos l'attestent .... l'atmosphère des lieux n'a guère changé !)
Et puis dans la série souvenir, la halle du marché de Hakaniemi, un beau bâtiment où on trouve toujours toutes sortes de gravlax, d'oeuf de poissons, et même un bel assortiment de fromage français.
La litanie de ces petits vieux résonnent comme une plaisanterie, "Döden, döden, döden.", La mort, la mort, la mort.
Le final comme une apothéose, les mérites de cette narration pour rendre presque drôle, enfin plutôt comme étant positive une fin de vie.
Rares sont les livres qui réussissent à nous divertir avec un tel sujet !
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J'ai été contente de retrouver "mes" petits vieux.
Le démarrage est assez lent, en même temps les 4×20 n'avancent plus très vite.
Tout comme dans le premier tome, l'autrice pose un regard sans faux semblant, sans concession sur les difficultés des 80 ans et plus...
Histoire toute en tendresse et humour grinçant typiquement finlandais, auquel il faut adhérer
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Onni dit l'Ambassadeur propose alors á son épouse Anna-Liisa et à ses amies de partager un immense appartement. Et les voila tous partis pour emménager dans ce logis. Elles ne seront pas au bout de leurs surprises et leur petite vie tranquille va s'en trouver chambouler à jamais. Elles voient défiler des individus aux allures plutôt patibulaire et qui demandent un certain "Hassan" . Nos braves mamies voient débouler dans leur quotidien les employés des services á domicile, des copains de ce fameux Hassan, des migrants en situation précaire.. le tout est parsemé de leurs commentaires pittoresque sur les soins à domicile, les entreprises privées de soins à domicile et les maisons de retraites. Elles redécouvrent ensemble la vie sur Helsinki, les transports en commun et les soins palliatif du conjoint de l'une d'entre elle.

Elles agrémentent le récit de réflexions sur ce qui les entourent, y compris sur des thèmes comme l'euthanasie, la politique, les migrants.. ce livre et la trilogie dont il est tiré est une réflexion sur la vie et un certain regard que nos anciens portent sur nous.
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Je ne peux pas le noter car j'ai abandonné la lecture à la moitié. C'est plat, décousu, je me suis lassée.
Je m'attendais à de l'impertinence, à de la drôlerie, mais non. Je me suis ennuyée.
Je n'ai pas lu le tome 1, peut-être qu'il est plus agréable à lire. Mais du coup, cela ne me donne pas envie... tant pis !
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Après tout, elle (Siiri) aussi avait eu coutume de faire à manger avec de la langue, du sang et des rognons, quand personne n'osait plus rêver de steaks. Elle avait trouvé sur un étal du marché un livre sur les recettes des temps de pénurie, qu'on vendait sans doute en manière de plaisanterie ; quand Muhis l'avait vu, il s'était esclaffé de son rire puissant et en avait lu des passages entiers à voix haute.
"Plat de sang au lait : Mettre des morceaux de pudding au sang dans une casserole et couvrir de lait. Graisse d'os : on détache des os la viande (s'il y en a ) et on l'utilise pour autre chose. On met les os dans une marmite et on fait chauffer à feu doux dans de l'eau pendant six heures."
Siri avait trouvé le rire de Muhis un peu vexant, car toutes les recettes qu'elle trouvait là lui rappelaient certains épisodes de sa vie. Il y a encore très peu de temps, c'était ainsi qu'on mangeait en Finlande.
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– Pourquoi prendre des cartons de déménagement ? On va où ? demanda la très vieille femme en fauteuil roulant de l’escalier A.

– Moi je ne ferai pas mes cartons, je suis loin d’avoir la force pour ça », dit à côté d’elle une femme tatouée, qui venait de prendre sa retraite et avec qui Irma avait fait connaissance deux semaines plus tôt autour de la bouillie du midi.

« Elle n’a que soixante-sept ans et est en pleine santé, elle est sûrement médecin. Ça pourrait être ma fille ! chuchota Irma à Siiri, et la femme tatouée leur jeta un regard noir. Imagine si Tuula devenait pensionnaire du Bois, ça ce serait drôle !

– Eh bien… La résidence s’occupera de tout cela, avec les cartons, donc si tu veux prendre la suite, Sinikka, et expliquer combien de temps et de ressources ont été alloués à tout ça », bredouilla Jerry Siilinpää en regardant l’œuvre d’art abstrait qu’il avait réalisée sur le tableau.

Il écrivit tout en haut, en capitales d’imprimerie : ASSAINISSEMENT DU ROI DU COUVENT.

La réunion n’avait aucune utilité pratique, mais Irma et Siiri trouvèrent que ça faisait un bon sketch pour commencer la matinée, un changement bienvenu par rapport aux activités qu’on leur proposait en général. Une dame aux cheveux ébouriffés se croyait au bingo et se plaignait de temps à autre qu’elle n’entendait pas les numéros. Margit ronflait de plus en plus, malgré les coups de coude que lui donnait Anna-Liisa. L’ambassadeur en revanche était étrangement silencieux, ce qui était surprenant car en général il se montrait vif et entreprenant dans ce genre d’occasions.

« Peut-être qu’il n’ose plus l’ouvrir depuis qu’il se laisse marcher dessus par Anna-Liisa », proposa Irma..
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Siiri Kettunen fut réveillée par un bruit effroyable et se crut arrivée en enfer. Elle écouta le vacarme venu d’en haut, le grondement issu des murs et le fracas surgi d’on ne sait où, et se rappela que cela faisait quelque temps que les pensionnaires du Bois du Couchant étaient sous la menace de travaux de tuyauterie. En mai, toute la résidence avait été encerclée par des échafaudages et empaquetée dans du plastique ; il n’y manquait que des douves. Les fenêtres devaient rester fermées, ainsi que les portes du balcon, et il était vain d’espérer voir la lumière. Le printemps était ensoleillé et exceptionnellement chaud, mais dans les appartements il faisait noir comme dans un four et il régnait une humidité aussi malsaine que dans un sauna électrique.
Siiri regarda le radioréveil sur sa table de nuit. Il n’était que 6 h 07 en ce lundi matin, et le Bois était livré à des vandales. Les ouvriers pouvaient sembler travailleurs, mais ce n’était même pas certain, car on avait découvert que le chantier était pris en charge par une entreprise étrangère qui employait avant tout des Polonais, des Russes et des Estoniens.
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Elle se rappela qu'une cousine d' Irma , âgée de quatre-vingt- douze ans , avait dû remplir , pour se faire rembourser un antidiabétique , un imprimé de la Sécu où on lui demandait si elle était enceinte . Elle avait répondu : " Pas à ma connaissance ."
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Mais Irma n’était pas encore réveillée, malgré les travaux, car elle prenait les somnifères les plus puissants possibles.
« Ils sont inoffensifs, disait-elle toujours, en agitant négligemment une main et en faisant tinter ses bracelets dorés. Ce sont de simples pastilles pour dormir. Elles ne ramollissent pas le cerveau, elles aident juste à bien faire dodo. C’est important, quand on est vieux, de se reposer, de bien dormir. Et je prends toujours ma gélule avec un whisky, ça aussi ça me détend bien. »
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Video de Minna Lindgren (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Minna Lindgren
A l'occasion de la parution chez Calmann-Lévy du premier tome des Petits Vieux d'Helsinki mènent l'enquête de Minna Lindgren, le traducteur Martin Carayol nous présente l'atmosphère d'une trilogie aussi loufoque que mélancolique sur la "déconnexion" du troisième âge. Et en bonus : un petit cours accéléré de finnois !
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Musique : Happy Mandolin_Media Right Productions
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