J'ai apprécié dans ce livre, la promenade dans Helsinki qui permet de découvrir ses quartiers si différents les uns des autres et leurs architectures par lesquelles nous lisons comme dans un livre ouvert les périodes de l'histoire que la Finlande a traversées.
Ayant eu la joie de passer quelques jours à Helsinki, j'ai pu constater que se situer dans cette capitale relève de l'exploit.
Hormis Kallio, quartier populaire dont le nom n'est pas trop rébarbatif avec son église dominant tout le paysage , les autres noms .... Etu-Töölö, Kauvopuiqto, Munkkiniemi, laissent songeur et sont, je l'accorde, difficiles à mémoriser.
Mais comme contrairement aux protagonistes du roman nous n'avons pas besoin d'utiliser les lignes de tramway, alors, laissons nous porter par la musicalité de ces noms.
Nous suivons l'histoire de ces braves gens qui vont emménager du mauvais côté du pont Pitkäsilta, celui où se situe les repaires des cocos et des syndicalistes !
( on peut y trouver un restaurant Juttutupa, un lieu chaleureux qui fut un temps la cantine du camarade
Lénine, après la révolution russe ratée ... sa table a été conservée, des photos l'attestent .... l'atmosphère des lieux n'a guère changé !)
Et puis dans la série souvenir, la halle du marché de Hakaniemi, un beau bâtiment où on trouve toujours toutes sortes de gravlax, d'oeuf de poissons, et même un bel assortiment de fromage français.
La litanie de ces petits vieux résonnent comme une plaisanterie, "Döden, döden, döden.", La mort, la mort, la mort.
Le final comme une apothéose, les mérites de cette narration pour rendre presque drôle, enfin plutôt comme étant positive une fin de vie.
Rares sont les livres qui réussissent à nous divertir avec un tel sujet !