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Critique de CathLej
En pleine action quelque peu, disons, sanglante, Dexter et son Cavalier noir se rendent compte qu'ils sont observés. le témoin prend la fuite. Dexter passe les jours et les semaines suivantes dans un stress des plus total : qui était ce homme ? Pourquoi n'a-t-il pas appelé la police ? Sait-il qui est Dexter ? L'inconnu finit par se manifester, pas du tout comme l'avait imaginé Dexter. Et c'est la double vie de Dexter qui risque d'être découverte.
C'est chaque fois un grand bonheur de retrouver Dexter. C'est un héros très fiable. Même si on a peur pour lui à certains moments, on sait qu'il va toujours s'en sortir. Il fait constamment preuve d'un grand sang-froid, même dans les situations difficiles. Pourtant, dans Double Dexter, on a parfois du mal à la reconnaître. Durant les trois premiers quarts du roman, Dexter reste spectateur de sa chute. Il ne fait qu'attendre les événements, et quand ils arrivent, il les subit. Est-ce sa récente paternité ? Dans le volume précédent, après la naissance de sa fille, il était déjà fort apathique. Mais cette fois, c'est pire. On a tout le temps envie de l'apostropher, de lui dire de se secouer, de chercher, d'arrêter d'attendre. Ce n'est qu'à la fin du récit qu'il s'active, pour un final à la hauteur de ceux des précédents romans : théâtral et ... sanglant. Sans ce dernier point, ce ne serait pas du Dexter !
En dehors de son héros un peu mou du genou, le roman reste fidèle aux précédents : macabre et bourré d'humour noir. Dexter parle toujours de lui à la troisième personne et Miami reste le neuvième cercle de l'enfer avec ses gigantesques embouteillages et ses autochtones grossiers et agressifs. L'humour cynique de Dexter quand il décrit le comportement de ses concitoyens ou celui de sa soeur, la très brusque Deborah, fait merveille. Un petit regret peut-être, à ce propos ; Deborah est trop peu présente.
Malgré, donc, une petite baisse de régime pour Dexter, ce Double Dexter reste un bon moment de lecture. J'attends le suivant avec impatience !
Lien : http://leslecturesdecat.cana..
C'est chaque fois un grand bonheur de retrouver Dexter. C'est un héros très fiable. Même si on a peur pour lui à certains moments, on sait qu'il va toujours s'en sortir. Il fait constamment preuve d'un grand sang-froid, même dans les situations difficiles. Pourtant, dans Double Dexter, on a parfois du mal à la reconnaître. Durant les trois premiers quarts du roman, Dexter reste spectateur de sa chute. Il ne fait qu'attendre les événements, et quand ils arrivent, il les subit. Est-ce sa récente paternité ? Dans le volume précédent, après la naissance de sa fille, il était déjà fort apathique. Mais cette fois, c'est pire. On a tout le temps envie de l'apostropher, de lui dire de se secouer, de chercher, d'arrêter d'attendre. Ce n'est qu'à la fin du récit qu'il s'active, pour un final à la hauteur de ceux des précédents romans : théâtral et ... sanglant. Sans ce dernier point, ce ne serait pas du Dexter !
En dehors de son héros un peu mou du genou, le roman reste fidèle aux précédents : macabre et bourré d'humour noir. Dexter parle toujours de lui à la troisième personne et Miami reste le neuvième cercle de l'enfer avec ses gigantesques embouteillages et ses autochtones grossiers et agressifs. L'humour cynique de Dexter quand il décrit le comportement de ses concitoyens ou celui de sa soeur, la très brusque Deborah, fait merveille. Un petit regret peut-être, à ce propos ; Deborah est trop peu présente.
Malgré, donc, une petite baisse de régime pour Dexter, ce Double Dexter reste un bon moment de lecture. J'attends le suivant avec impatience !
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