Honnêtement, j'ai acheté et lu ce livre parce que j'ai commencé la série à sa sortie. J'ai toujours eu une grande affection pour les frères Malory ( James et Anthony en prem's ). Mais... Disons que j'ai quand même été déçue par ce tome. Non pas qu'il soit nul. Cependant, les précédents avaient un petit quelque chose en plus. Là, l'histoire d'amour est relayée au second plan. On voit plus les souvenirs des deux protagonistes qui ressassent leur haine l'un envers l'autre. Mais ni l'action ni leur amour ne progresse avant les 50 dernières pages. Loin du souvenir de James, faisant irruption en Amérique, provoquant les 5 "barbares" pour au choix être pendu ou marié de "force", on a ici un personnage un peu plat, assez fade qui ne montre qu'un peu de violence qu'en présence de son père et de sa future femme. Pas de coup d'éclat, pas de travail au corps pour finir par la faire succomber à ses charmes.
Un peu déçue, et je pense que ca se sent dans ma critique. Mais... C'est un roman sur les frères Malory et bien que le panache manque, on a quand même envie de le lire pour avoir une idée d'un nouvel arrivant dans cette immense famille ! Bien que théoriquement, ici personne ne soit affilié aux Malory
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Encore une déception avec ce tome en dent de scie. Tout commence bien mais très vite l'auteur tombe dans le travers de vouloir tout compliquer et dramatiser à outrance et ça ne passe pas. le passage sur le bateau était risible tellement il était artificiel. Je n'ai pas su adhérer à leurs sentiments.
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À en juger par son expression, Milton le tenait pour responsable de cet état de fait, sans doute en raison des dettes qu’il avait laissées derrière lui. Ce dont Richard se moquait éperdument. Si ce vieux grigou ne voulait pas payer, il n’avait qu’à le renier.
— Eh bien, dit Richard, s’il n’y a rien à manger quand j’en aurai envie, je m’en accommoderai.
— Et où est ta future femme, ce matin ?
— Elle dort encore.
— Elle a sans doute l’habitude de faire la grasse matinée comme tous ces gens de Londres, commenta Milton avec dédain.
Il n’avait jamais aimé la haute société londonienne dont la plupart des membres étaient riches. Contrairement à lui.
— Pas du tout, répliqua Richard. Je crains d’être le seul responsable. Nous avons passé une nuit merveilleuse et mouvementée. Mais puis-je vous suggérer d’éviter ce ton hautain et méprisant en sa présence ? Après l’accueil dont vous l’avez gratifiée, elle hésite déjà à célébrer la cérémonie ici.
Milton marmonna quelque chose dans sa barbe. Richard préféra l’ignorer et s’engager sur un sujet neutre.
— Le majordome m’a informé que Charles devrait rentrer aujourd’hui. Est-ce exact ?
— Oui. Au moins, ton frère est digne de confiance, lui. S’il a dit qu’il serait là aujourd’hui, il le sera.
Richard ne releva pas l’insulte et se concentra sur son repas. Mais Milton ne le laissa pas manger en paix.
— Tu as oublié de mentionner cette armée que tu as amenée avec toi. Cantel m’en a informé.
Richard haussa un sourcil.
— C’est donc là que vous êtes allé hier soir ? Demander des comptes à votre laquais ?
— Le juge n’est pas mon laquais. Pourquoi m’avoir caché cette escorte ?
Richard éclata de rire.
— Vous êtes stupéfiant. Rien ne vous convient jamais, n’est-ce pas ? À vrai dire, nous ne voulions pas vous alarmer inutilement en débarquant ici avec tous ces gardes. C’est la raison pour laquelle nous les avons laissés au village. Et cette escorte n’est pas la mienne. Gerald Miller a tenu à la fournir à sa fille. Ces hommes pourraient nous être utiles pour réaménager la maison. Voulez-vous que nous les installions ici ?
— Qu’ils restent où ils sont, rétorqua sèchement Milton.
Richard faillit éclater de rire. Son père avait visiblement cru les prendre en flagrant délit de mensonge.
— Après le traitement que vous m’avez réservé, croyez-vous vraiment que le père de Julia l’aurait laissée venir ici sans protection ? Ces gardes sont là pour elle. Je n’en ai nul besoin. Vous et moi savons à quoi nous en tenir. Si je n’avais pas voulu l’épouser, vous pouvez être certain que je n’aurais jamais remis les pieds ici.