Dans un lieu indéfinissable, blanc, se retrouvent sept femmes qui ne se connaissent pas. Ilsemblerait qu'elles soient mortes.
50 pages à ne strictement rien comprendre
50 autre puis, l'histoire de Rosa Imaculada retient mon attention.
D'autres passages délirants suivis des histoires des autres filles.
Sont-elles en enfer ? Sont-elles au ciel ?
C'est très bien écrit mais beaucoup trop alambiqué et hermétique pour moi.
J'ai survolé une multitude de pages, peiné sur beaucoup d'autres. Seuls quelques moments m'ont semblé compréhensibles.
J'espère que d'autres lecteurs seront plus réceptifs car c'est un livre ambitieux qui mérite certainement l'intérêt de certains.
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Cinquante premières pages... je crois que je vais arrêter.... qu'est ce que c'est que ce bouquin... dans quoi ma curiosité m'a t elle une fois de plus entraînée.... je n'y comprends pas grand chose, c'est symbolique, c'est mystique, c'est chi..t ?
Et puis une phrase m'interpelle "Les choses commencent à bouger quand on cesse d'avoir peur et qu'on laisse le temps ralentir."
Je crois que c'est tout à fait cela, prendre chaque mot, chaque phrase, chaque paragraphe l'un après l'autre .... lâcher prise ... se laisser porter par l'histoire ou les histoires .... je n'ai plus peur, je ne m'ennuie pas, je perds la notion du temps, je suis tour à tour l'américaine Schlomith, la soviétique Polina, l'africaine Maimouna, Nina la française, Rosa Imaculada la brésilienne, Ulrike l'autrichienne, sans oublier celle qui vient d'on ne sait pas où sinon d'un hôpital, Wlbgis.
Je suis toutes ces femmes à la fois dans un espace temps indéterminé et dans un lieu qui n'existe pas.
Autant être prévenu, cette lecture est lente, sinueuse, parfois obscure et symbolique.
Ce bouquin flirte avec l'au delà, tout en ressenti ... tout au long de ces pages, il faut se dire, se répéter, il faut.... lâcher prise, se laisser porter par le texte, les sentiments ....
Lecture déroutante, attachante, nécessite toutefois d'être plutôt en forme et l'esprit libre !
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Dans le roman de Laura Lindstedt, la fiction devient parfois poésie, théâtre, coupures de journaux ou essai.
Lire la critique sur le site : LeDevoir
Comment peut-on, plus généralement, punir une tentative de suicide ? (Cela peut aller jusqu'à la pendaison, comme dans l'Angleterre du XIXe siècle. La dépouille était aussi profanée de façon posthume ; l'église ne renonça à cette pratique qu'en 1823. Dans la France de l'Ancien Régime le suicide était un crime de lèse majesté. Dans la Grèce antique il fallait demander l'autorisation de se suicider auprès d'un tribunal. Nous avons également connaissance du cas où les médecins recousaient le prisonnier qui s'était tranché la gorge pour qu'il soit dûment pendu.)
Un monticule pareil couleur chair accroché à un humain, et on prétend que c'est naturel ? Et où est ce que ça repart, tout ça, après l'accouchement ? Est ce que ça retombe comme un soufflé dont le sommeil aurait été interrompu par l'ouverture intempestive de la porte du four... ?
Le plus sage que tu aies à faire, c'est de laisser de l'espace à ta fille. Laisse la prendre son indépendance. Quand plus personne ne la menacera, métaphoriquement, quand plus personne ne dévorera son espace vital, elle découvrira son corps et apprendra peu à peu à en jouir.
Mais vous savez, le visage des gens change quand le malheur les touche. Sur le visage se dessinent des signes que les yeux attentifs savent lire.
Les choses commencent à bouger quand on cesse d'avoir peur et qu'on laisse le temps ralentir.