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Citations sur La maison des soeurs (78)

L'euphorie qu'il éprouvait à l'idée d'être soudainement devenu fort reposait sur un malentendu. Il n'était pas devenu plus fort, il avait simplement trouvé quelqu'un qui était plus faible que lui et le rapport de force s'était inversé.

De janvier à juin 1911
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-Tout, dans la vie, prend du temps. Et comme il en est ainsi, on croit parfois que rien ne change. Mais on se trompe. Les choses ne sont pas immuables, et alors qu'un état nous semble désespérément stationnaire, les changements sont déjà en marche. faites-moi confiance, tandis que vous êtes là, fatiguée et désespérée, de nouvelles forces sont en train de grandir en vous et, un jour, vous serez stupéfaite de les découvrir.

De janvier à juin 1911
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Frances se souvenait d'avoir lu quelque part qu'il fallait que chacun, une fois dans sa vie, traverse une crise grave; ce n'était pas aux simples périodes difficiles, aux échecs ou aux erreurs auxquels le terme "crise" faisait référence, mais aux bouleversements profonds qui remettaient en question tout ce dont une vie avait été faite jusque-là, à la fin des certitudes.

De janvier à juin 1911
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Le grand hall d'entrée était agréablement frais, mais la pénombre qui y régnait avait quelque chose d'oppressant. Les murs étaient lambrissés de bois sombre et ornés d'une collection de portraits d'ancêtres dans des cadres dorés; Un escalier monumental à la rampe sculptée menait à l'étage supérieur. Un lustre immense, que Frances n'avait jamais vu briller excepté lors des grandes soirées, pendait au centre du hall. Il était pourvu de bougies qui devaient être allumées une par une, travail long et pénible qui requérait les services de plusieurs domestiques pendant un temps assez long.

Mai 1910
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Dans les prairies, les vaches et les moutons réfugiés à l'ombre attendaient que le soir apporte un peu de fraîcheur.

Mai 1910
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Charles avait alors plus de trente ans et, dans sa famille, son manque d'empressement à se marier commençait à inquiéter. Il était bel homme, avec ses cheveux noirs et ses yeux clairs, mais il était gauche, timide et beaucoup trop réservé pour courtiser une jeune fille. Il avait, sa vie durant, souffert sous le joug d'un père autoritaire et coléreux qui ne lui avait laissé aucune chance d'acquérir de la confiance en lui. Les minauderies et les caprices des jeunes filles avec lesquelles sa mère ne se lassait pas d'essayer de le marier le terrorisaient. Il préférerait de loin les longues promenades dans la campagne et les bois, et plus ses parents se montraient pressants dans leur désir de le voir marié, plus il se repliait sur lui-même.

Mai 1910
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Ce fut un temps heureux où les relations entre mère et fille devinrent chaque jour plus intenses et plus profondes. Pour Maureen, sa mère était pragmatique, solide, efficace, directe et toujours décidée quand il s'agissait d'atteindre les buts qu'elle s'était fixée; c'était une femme forte. Elle ne s'accordait qu'exceptionnellement le luxe de regarder en arrière et de rêver à ses espoirs déçus. Il était très rare qu'elle laisse les souvenirs remonter à la surface, mais alors il arrivait qu'elle parle à Maureen de sa jeunesse dans un petit village des environs de Limerick, à l'extrême ouest de l'Irlande, là où la campagne était verte et humide, et disparaissait parfois des semaines durant derrière un rideau de pluie. Elle lui parlait de la force des vagues qui se brisaient sur la grève, des nuages sombres qui roulaient dans le ciel et que les marées poussaient vers la côte. " Je pouvais marcher au bord de la mer ou courir dans les rochers pendant des heures, puis quand je rentrais à la maison, je m'amusais à interpréter les reflets changeants des flaques d'eau sur les chemins, les miroitements de ciel et de nuages qui me promettaient un avenir merveilleux..."

Mai 1910
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Maureen se révéla une élève appliquée et ambitieuse. Elle lisait tous les livres qui lui tombaient sous la main et Kate, qui était prête à toutes les privations pour encourager sa soif de savoir, renonçait souvent à son pain du midi pour pouvoir acheter un nouveau livre à sa fille.

Mai 1910
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(...) cette insupportable suffragette, cette personne qui n'est ni homme ni femme mais une misérable créature quelque part entre les deux !

Mai 1910
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Comme toujours lorsque son attention se concentrait sur la maison, un sentiment de paix et de gratitude l'envahit. Aussi loin que portait le regard, ce n'était que collines verdoyantes où paissaient vaches et moutons avec, de loin en loin quelques bosquets touffus ou un ruisseau serpentant jusque dans la vallée. des murets de pierre sèche, pas toujours bien droits ni très réguliers, délimitaient les pâtures. certains étaient couverts de mousse, d'autres de petites fleurs violettes.

Mai 1910
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