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Citations sur Etudes psychologiques de C. G. Jung à J. Krishnamurti (9)

Les différences existant entre les œuvres de C.-G. Jung et Krishnamurti, ne résultent pas seulement du fait que les premières sont celles d’un docteur en médecine, éminent psychothérapeute ayant traité des anormaux et que les secondes s’adressent à tous les hommes en général.
Il y a aussi et surtout une différence totale de point de vue, tant psychologique que spirituel. Il serait donc tout aussi faux d’établir un parallèle parfait entre les deux enseignements que de les opposer systématiquement.
Certains éléments d’analyse jungienne sont excellents pour le
développement de la personnalité, d’autres sont une entrave pour ceux qui désirent franchir une étape ultérieure.
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Les différentes transformations qui résultent de la « descente progressive » de l’inconscient dans le conscient n’impliquent jamais une fuite du monde. Jung nous demande d ’être attentif aux différentes impulsions de l’inconscient, sans nous identifier à elles. C’est précisément ce que recommande Krishnamurti.
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Au cours de la phase de maturité du «moi», le sens critique s’éveille. Le «moi» prend plus profondément conscience de lui-même. Il s’affirme et tends vers une autonomie progressive. Il ne s’incline plus aussi facilement devant les mots d’ordre. Il commence à penser par lui-même et n’est plus un simple animal de forme humaine soumis aveuglément aux impératifs de systêmes standardisés.

D’imitateur qu’il était, il devient créateur.
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En un mot, il comprend tout ce qui, dans de nombreuses philosophies indoues, védiques et bouddhistes formerait « l’individualité relativement permanente », mais qui au terme du « cycle du samsâra » disparaît.
Krishnamurti s’attaque donc à la racine fondamentale du « moi ». Que celui-ci soit celui d’une vie, ou d’une succession d’existences, il est essentiellement impermanent et illusoire.
Le « moi » résulte d’un processus d’association psychologique continuellement à l’œuvre. Ce processus d’association psychologique est commandé par une force apparemment irrésistible : l’instinct de conservation du « moi », le désir de durée, la soif de devenir.
Le « moi » krishnamurtien (qui correspondrait plutôt au « Soi » jungien), aime se sentir comme une entité réellement durable, douée d’une sorte de solidité psychologique. Ce sentiment de solidité psychologique lui est fourni par l’activité mentale, les émotions, les sensations. C’est la densité et la succession de celles-ci qui confèrent au « moi » l’impression de continuité dans laquelle il se complait.
Tel est, dans ses grandes lignes, l’instinct de conservation qui préside au processus du « moi ». La première tâche à laquelle nous invite Krishnamurti réside dans la prise de conscience de ce processus opérationnel en nous-mêmes.
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Pour Krishnamurti et Jung, le conscient ne constitue qu’un infime fragment de notre « moi total ».
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Les penseurs védiques et tibétains considèrent l’homme libéré comme une coquille vide. Vide de quoi ? Vide de toute réaction personnelle, de tout « devenir égoïste » mais pleine de la vie divine.
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Le problème du monde est le problème de l'individu, nous dit le penseur hindou J. Krishnamurti. Il est de peu d’utilité de modifier les cadres extérieurs, économiques, politiques, sociaux, juridiques, si, préalablement à ces réformes de surface on ne procède pas à la transformation radicale du coeur et de l’esprit des hommes destinés à utiliser ces structures nouvelles. La crise s’étend à l’universalité des activités humaines. Depuis un siècle elle ne fait que s’aggraver.
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Les problèmes devant lesquels se trouve le monde actuel obligent les hommes à mieux se connaître. Ceci met en évidence le rôle de la psychologie dans les conjonctures périlleuses de la seconde moitié du XX* siècle.
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Par un curieux paradoxe, plus l’homme triomphe techniquement du temps et se déplace rapidement, moin il a le temps.
Il a surtout moins en moins de temps pour se connaître et épanouir ses facultés spirituelles.
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