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Critique de Hollischenbooks


Un grand merci aux éditions Hugo Roman pour l'envoi de ce roman (et pour toutes les petites attentions)

J'étais très impatiente de découvrir la suite et fin des aventures de Laura et Massimo. Et je dois dire que je ne sais pas quoi en penser. Je dois avouer que je suis plutôt déçue. Déçue et triste de la tournure de l'histoire pour Massimo qui, vous le savez, dès le premier tome a été un personnage que j'ai beaucoup apprécié, et qui avait fortement attisé ma curiosité.J'espère que vous êtes confortablement installé, cette chronique risque d'être longue.

Clairement il m'est impossible d'écrire cette chronique sans révéler des détails de l'histoire et des tomes précédents, je veux pouvoir vous partager mon ressenti en détail. C'est pourquoi si vous n'avez pas lu le tome 3 ou si la saga vous intéresse, faites attention.

Déjà, sachez que ce troisième tome, commence par la fin, ou nous découvrons une Laura heureuse et épanouie, mais surtout follement amoureuse d'un autre que Massimo. D'ailleurs elle accepte la demande en mariage de Nacho. Oui, Nacho, l'homme qui l'a kidnappée dans le deuxième tome.

Je comprends les choix de Blanka Lipinska, surtout que son histoire est inspirée de son vécu. J'ai vraiment l'impression écrire cette histoire a permis à l'autrice de se libérer de son passé. Coucher les mots sur papier peut être libérateur et surtout thérapeutique. Et beaucoup d'auteurs/autrices l'ont eut fait. Ce n'est pas cela qui me chagrine, non c'est que au final, je dois dire que l'histoire de Laura,ne m'a ni convaincue ni transportée.

J'ai trouvé Laura très superficielle, peut être trop pour que j'arrive à comprendre sa psychologie et ses choix, il y a des personnes qui ne savent pas vivre et être seules, Laura en fait partie. Pour se sentir heureuse et épanouie, pour avoir la sensation d'exister vraiment, elle a besoin de quelqu'un à ses côtés, du moins c'est l'impression que j'ai eu en lisant les trois tomes de la saga.

Pour ce qui est de Massimo, clairement c'est le personnage que j'ai le plus aimé durant ma lecture, celui qui m'a le plus attirée, celui qui au final m'a le plus touchée. Sa personnalité sombre, sa complexité m'ont tellement plu. C'est pourquoi je n'ai pas compris se revirement de situation vis à vis de lui. Et même si dans ce tome, il ferait de l'ombre à satan, il a les pires côtés, les pires bassesses. Et si il est devenu un dangereux psychotique, je n'ai pas réussi à le détester, à l'inverse de Laura qui ne supporte plus qui il est. J'ai vraiment eu l'impression que tout était fait pour que je comprenne les choix de Laura. Diaboliser Massimo, le rendre détestable, en soi oui, le pari est gagné, son comportement est infâme, odieux, inexcusable. Il se perd complètement, alors est ce sa véritable nature ou le désespoir ?



Il y a une scène dérangeante, choquante. Appelons un chat un chat, dans ce tome il y a une scène de viol. Une scène qui m'a perturbée, qui m'a laissé un goût amère, car si la saga « 365 jours » est une dark romance, tout actes sexuels dans l'histoire était consentis. Ce n'est ni une banalisation du viol ni son apologie car l'autrice montre parfaitement les ravages et les traumatismes qu'une telle agression peut avoir.

Bref, revenons aux personnages et à Nacho. Nacho qui est certes plus maître de lui et de ses émotion. Nacho qui semble si détendu en short et tongs, Nacho qui fait du surf, Nacho qui est riche, Nacho qui lui offre de fabuleux orgasmes, et une vie parfaite. Nacho qui semble être le prince charmant, si parfait, peut être trop pour que j'arrive à apprécier le personnage. Alors oui, il semble être tellement mieux par rapport à Massimo mais comment aurait il réagi en traversant pareil épreuve ? Comment surmonter la perte d'un enfant qu'on a toujours voulu ?



En soi, ce n'est pas spécialement un « gentil » vu qu'il est tueur à gage, à croire que Laura aime les hommes dangereux (et très riches). J'aurais peut être plus compris si elle était tombée amoureuse du vendeur de glace local, ou celui qui peine à trouver un emploi, la réalité du monde dans lequel on vit et qui semble si éloignée de Laura, si elle était tombée amoureuse de celui qui trime pour joindre les deux bouts et qui a conscience que l'argent, si il peut contribuer au bonheur ne le garanti pas.

Si la conclusion de l'histoire essaie ne prouver que le bonheur ne peut être acheté, qu'une belle maison, que des vêtements hors de prix ou encore une osmose sexuelle parfaite n'est pas la clef pour être heureux, pour Laura j'ai vraiment eu l'impression qu'il y contribuait fortement…



Pour ce qui est de la plume et du style de Blanka Lipinska, j'accroche toujours autant, j'aime son côté sans filtre et incisif. Les chapitres défilent à une vitesse folle, et si j'ai été plutôt déçue par ce final, je dois reconnaître que l'autrice m'a complètement surprise.

Pour conclure, « 365 jours » a été une découverte, une aventure que j'ai vécu ses trois derniers mois. Et je ne regrette pas de m'être laissé embarqué par cette histoire. Je finirais en disant que mon ressenti pour cette histoire m'est propre, et que je ne veux en aucun cas vous influencer. Si cette saga vous tente, foncez ! Embarquez pour la Sicile aux côtés de Laura et Massimo.
Lien : HTTPS://Instagram.col/hollis..
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