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EAN : 9782760932173
142 pages
Leméac (Editeur) (25/02/1999)
3.15/5   10 notes
Résumé :
A Montréal, une femme, accompagnatrice dans une école de danse, explore l'univers complexe et tourmenté de son obésité.
Etouffée entre des amours dérisoires et son obsession de la nourriture, elle cherche à survivre au cœur d'une famille défaite.
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
J'ai beaucoup aimé ce livre à cause de la sensibilité qui se dégage de ce personnage obèse , de ce rejet non exprimé qu'elle subit de la part de sa mère ( qui ne la regarde jamais dans les yeux) et de son père ( un ancien obèse) qui ne l,appelle pour ne parler que de lui. A vrai dire le roman tourne autour de la honte, avec une finale inattendue. Excellent.
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ma critique est ici :
http://blabliblo.canalblog.com/archives/2008/02/16/7978708.html

Il est de ces livres ( ex: Virgin Suicide , dans un genre tout à fait différent cela dit... ) qui vous plongent dans une ambiance ( plus que dans l'histoire d'un personnage finalement ... )

Textures, odeurs, lenteur, lourdeur, moiteur...

A peine a t'on ouvert ce livre ( très court ) que l'on arrive déjà à la dernière page...

Une fois le bouquin refermé on se sent lourd, étouffé , engourdi, on porte avec la narratrice les lourdeurs de ce qui crève les yeux mais que l'on ne veut pas voir , le poids des évènements , de la tragédie de cette histoire bizarrement banale... Drôle d' impression...
On a envie d'ouvrir la fenêtre et de s'emplir d'un air léger et frais pour s'aérer un peu la tête...

Je ne saurais dire si j'ai aimé ou pas cette lecture étrange...

Lien : http://blabliblo.canalblog.c..
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
C'est l'accent de ma mère, cet accent qu'elle n'a pas tout à fait perdu et dont mon père avait honte. Le mot "honte" renferme toute l'angoisse de mon père. Mon père fuyait la honte. (p 130)
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Je me suis fait un chemin à travers elles et à travers l'odeur qu'elles dégageaient. La pauvreté et l'exclusion ont des odeurs. Elles étaient d'un autre monde. (p.122)
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Je n'avais pas réagi. Je ne sais pas me révolter, la révolte est emprisonnée avec le reste, dans ma graisse. (p141)
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...des maisons vides, une taverne dont l'extérieur est peint orange vif, une couleur de pauvre. (p.22)
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La honte ne guérit jamais, elle est éternelle. (p131)
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