Beaucoup de personnes ne dégagent plus rien. Elles sont éteintes. Je ne parle pas d'une énergie neutre en veille, mais véritablement d'êtres vides et complétements déconnectés. On parle d'alimentation vivante. Est-ce que ceux qui ne se nourrissent que d'agro-alimentaire, de petites pilules prescrites par le médecin et de télé à haute dose finissent décérébrés au sens propre ?
La société de consommation a basculé ans une surabondance de bouffe qui déborde de tous les côtés. On nage dans le trop et le trop-plein. Avoir la bouche pleine en permanence permet d'avoir l'esprit occupé et de fermer sa gueule. Le peuple en oie consentante, gavé de gras et drogué au sucre qui le maintient dans un état de dépendance physique et psychique. Chacun creuse sa tombe comme bon lui semble. On est ce qu'on mange. Beaucoup de nos comportements sont induits par nos choix alimentaires. La plupart des maladies modernes sont générées ou largement entretenue par notre alimentation.
Mais quand Phèdre commence à prendre racine en plantant un décor de tragédie en boucle, je baye aux corneilles.
" « Une entreprise, c’est une grande famille avec qui l’on vit », me déclarait un jour avec emphase une directrice de com’ qui a depuis choisi le divorce. Le problème vient peut- être de là, la famille n’ayant jamais été mon fort..."
" Je perçois les gens par rapport à leur énergie. Rien de mystique là-dedans. L’être humain est un réseau électrique bien câblé qui fait rêver EDF. Chacun dégage une énergie qui lui est propre et qui est influencé par tout ce qui le traverse, de ses pensées à ses sensations, en passant évidemment par des stimulations externes."
" Si le non style est ma marque de fabrique dans un lâcher-prise naturel avec le diktat des apparences, en revanche, je suis d’une exigence toute Lagerfiefd quant au choix de la texture. Dire qu’un vêtement me va comme une seconde peau n’est pas un euphémisme."
"J’en viens à me demander si le bouddhisme n’a pas été inventé pour les Asperger. Il ne reste que la vieille question de la compassion comme une épine dans le pied pour rappeler que le chemin vers le Nirvana est encore long."
"La culture est parfois malheureusement un vernis qui vous fige dans un cadre intellectuel étriqué et vous empêche d’ouvrir votre esprit sans arrière-pensée."
" « Je suis Asperger, mais ça n’est pas grave... » Je ne sais pas pourquoi je me sens obligée de minimiser mon annonce, comme pour atténuer le choc. Peut-être qu’en voyant la face de mon interlocuteur se décomposer en entendant ce mot, j’essaie de récupérer la ptose réactionnelle en rassurant avec une couche de méthode Coué."