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Citations sur Parmi les loups et les bandits (12)

Il passa sous l'autoroute, sous une grande voûte d'obscurité, l'acier heurté par les véhicules qui circulaient au-dessus et il grimpa les escaliers éclaboussés de merde de pigeon, arriva au niveau des toits, au niveau des panneaux publicitaires - achat de véhicules - et il vit Manhattan de l'autre côté de l'eau noire, une vue de carte postale de par ses lumières et ses dimensions, le ciel plein d'une énergie violette.
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Il entra dans la bodega pour acheter des cigarettes.

Filez m'en juste une.
Vous les vendez à l'unité ?
Tout un paquet ça me projette trop loin dans l'avenir, j'y arrive pas.
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« Il n’y a que pour certaines personnes que l’amour fait tourner le monde, dit Skinner.
C’est quoi qui tourne le monde ?
Franchement ? La guerre.
La guerre ?
Ou plutôt, je dirais d’abord l’argent. L’argent, et ensuite la guerre. Tout le monde se la joue, genre, on est patriote, le drapeau, toutes ces conneries bien-pensantes.
La société a besoin hommes et femmes courageux pour se battre. » (p. 177)
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Tu savais qu'il existe un lieu plus merveilleux que tous les autres ? Très bien, je vais t'en parler. D'abord il est situé tout là-bas, par-delà tous les bandits et les loups. Loin, très loin, à au moins trois mois à cheval. Les autorités n'en parlent pas parce qu'elles veulent le garder pour elles. Mais les gens savent qu'il existe. Et tu sais quoi, là-bas, tout le monde est joyeux. Forcément, puisque les habitants passent leur vie à faire la fête et à chanter. Ils ne manquent de rien.
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Elle arriva par Archer Bridgeport, Nanuet, travailla à différents points de l'Interstate 95 en jean et veste denim, claquettes de piscines aux pieds, sac en plastique et numéro de téléphone à la main, attendant dans un passage souterrain, le paquet de chips vide depuis longtemps, prise de vertiges.
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Si une fille marche seule dans la steppe et qu'elle ne voit rien d'autre qu'un point unique qui se déplace au loin, alors le point la voit aussi. Cerf, homme, loup.
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« Plus la vie devenait terrible, plus elle avait besoin d’être heureuse avec lui. » (p. 357)
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À ses yeux, le monde était morne et agaçant, et elle était comme n'importe quelle autre femme, se dit-il : elle possédait certaines fonctions. Il avait vu ces fonctions être retournées comme un gant par de puissants explosifs, il savait ce qui se trouvait à l'intérieur des gens, il n'y avait rien à l'intérieur des gens. C'était répugnant. C'était ennuyeux. C'était écœurant, rien de plus.
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Jeune homme de 23 ans émotionnellement instable qui n'a pas été plus loin que le lycée, défavorisé par de piètres états de service, toujours vêtu de son short de basket, il se tenait au bord d'un gouffre (...)
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La chaleur arrivait. Elle croyait qu'elle savait à quoi s'attendre. Dans la ville, l'été serait célébré par les gens de toutes les nations. Les gens en maraude après le travail, mécontents. Les voyous surfant le long des voitures, essoufflés. Fouillant les poubelles et jetant des bouteilles dans la rue. Des immigrés travaillant sans relâche, regardant passer ceux qui ont des jours de congé, du temps pour eux, tandis que pour eux-mêmes, rien. S'efforçant de rester cool. Des familles avec cinq jeunes enfants allant au Dunkin'Donuts pour profiter d'une soirée ensemble dans l'air conditionné. Les sols jonchés de détritus, les hommes bizarres et seuls lisant les journaux. Des chauffeurs de taxi et des individus dysfonctionnels assis derrière la vitrine du Tropical ouvert toute la nuit. Des types mal en point affublés de casquette au drapeau portoricain parlant aux serveuses, leur tapant dans la main en disant, tu finis à quelle heure? des filles hispaniques avec du sang indien, du sang d'esclave, lavant les sols à trois heures du matin. Des Caribéens lançant, on nous a fait venir d'Inde comme esclaves. On s'est unis avec les Noirs et on a dégagé les Anglais. Maintenant on écoute du dubstep.
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