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EAN : 9782757817780
696 pages
Points (03/03/2016)
3.99/5   71 notes
Résumé :
Alors qu'il avait immigré, adolescent, à New York pour fuir les pogroms de sa Russie natale, Alexander Til retourne à Petrograd à la veille de la révolution d'Octobre. Il s'engage dans le mouvement bolchevik, dans l'espoir de transformer la Russie en une société libre et égalitaire. Commence alors un périple mouvementé, qui le voit prendre part à chaque séquence de la grande révolution : idéaliste enflammé, il devient bientôt le témoin horrifié des atrocités perpétr... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (21) Voir plus Ajouter une critique
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Alexander Til alias Zander décide de quitter Manhattan où il a vu son père et son frère mourir dans l'incendie de l'usine Triangle Shirtwaist sans que les conditions de travail ne changent. Partir pour la Russie et y construire une société plus humaine, plus juste et égalitaire pour tous est donc son but. Adhérant aux idées de Léon Trotski en qui il trouve un mentor, Zander s'envole pour la mère patrie accompagnée de son ami, Atticus Tuohy.
D'illusions en désillusions, d'espérance en désespoir, de bonheur en malheur, Zander va découvrir que le monde idéalisé peut rapidement tourné au cauchemar...


Au fil de 5 livres reprenant les grandes périodes de l'histoire de la Russie, nous suivons l'épopée incroyable et parfois glaçante de Zander, cet homme utopiste qui rapidement déchante face aux atrocités commises. de son départ d'Amérique en 1917 à la mort de Staline en 1953, le lecteur est plongé dans une fresque historique époustouflante et vivante où se mêlent éléments historiques avérés et scènes du quotidien.
Robert Littel a su faire revivre un pan entier de l'Histoire et, permet au lecteur de comprendre comment des millions de gens ont pu être séduits au départ par cette idéologie égalitaire de départ. L'auteur nous offre une vision à la fois active et passive des événements avec ses personnages côtoyant les personnages les plus en vue de l'époque comme Trotski, Lénine, Staline, apportant au roman une puissance historique indéniable. le tout sans partir dans l'invraisemblable ou l'édulcorer. Les scènes décrites sont saisissantes.

Ajouté à cela l'antagonisme de deux destins : Zander vs Atticus Tuohy. Autant Zander déchante rapidement par les horreurs perpétrées au nom de l'idéologie qu'il défendait au départ, autant son ami trouve le moyen d'assouvir sa soif de pouvoir en oubliant moralité, conscience et idéologie.


Une épopée historique poignante avec un héros qui ouvre les yeux petit à petit et décide de ne pas rester passif face à l'horreur.
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Alexander Til, dit Zander, jeune Juif new-yorkais de 16 ans, est très tôt devenu un idéaliste pur jus. Et pour cause, à la mort tragique de son père et de son frère sur leur lieu de travail, dans l'incendie historique de l'usine Triangle Shirtwaist en 1911, il comprend assez vite qu'il ne faut rien attendre des classes dirigeantes et des nantis : ni indemnisation, ni justice, ni commisération, ni d'ailleurs la moindre parcelle d'humanité qui est, semble-t-il, incompatible avec l'avidité ordinaire des capitalistes et des patrons.

Très tôt donc, Zander décide de devenir révolutionnaire. Pour la bonne cause. Et pour la meilleure des luttes : celle qui apportera l'égalité et la justice pour tous. On imagine son enthousiasme quand il découvre, quelques années plus tard, que les belles idées révolutionnaires pourront enfin être mises à l'épreuve du terrain. En 1917 à New-York, il a la chance de croiser le chemin de Léon Trotski en exil. Poursuivi par l'agent Hoover, il décide d'embarquer pour Petrograd, car la révolution va se jouer en Russie, la terre de ses origines. Il part accompagné de son ami de toujours le tonitruant – et inquiétant - Russo-irlandais Atticus Tuohy, un ancien condisciple d'Emiliano Zapata.

Robert Littell frappe fort. Dès les premières pages, le lecteur est happé dans un maelström romanesque des plus ébouriffants. Comme on peut aisément l'imaginer, pour Littell, les apparatchiks ne seront apparemment pas toujours chics et le moujik ne parviendra pas à adoucir les meurtres… Quinze ans avant La Compagnie (l'histoire romancée de la CIA, et, à travers celle-ci, l'histoire occulte des guerres étatsuniennes), qui mêle habilement les faits réels et les personnages de fiction, Littell utilise déjà le même procédé et nous livre ici une fresque grandiose et véritablement passionnante, parcourant l'histoire de la Révolution russe, ses espoirs et ses désillusions, depuis la prise de pouvoir par les bolcheviks jusqu'à la fin du stalinisme.

Zander traversera toute cette période, et il sera pour ainsi dire aux premières loges. A la fois témoin et acteur, sa route va croiser les personnages les plus marquants : Trotski, Lénine, Staline, les Romanov, Beria, Khrouchtchev et beaucoup d'autres… Ceux-ci interviennent comme des acteurs à part entière dans le scénario, et se mêlent si efficacement aux héros de fiction, qu'il est parfois difficile de deviner si tel ou tel personnage « secondaire » a existé ou non. Avec un procédé redoutablement efficace, Littell rassemble la plupart de ses personnages dans une maison du vieux Petrograd en début de roman, de manière à tisser une toile complexe de relations entre les acteurs qui seront amenés à se revoir, parfois des années plus tard, pour le meilleur et pour le pire.

Entre espoirs et désillusions d'une révolution, rien ne sera épargné à Zander : il devra surmonter les massacres de la guerre civile, les interrogatoires musclés du NKVD, les humiliations de la prison, la perte de ses amis proches... Mais, parmi tous les crimes qui seront commis au nom de la Révolution, le pire pour lui sera sans doute la trahison de ses idéaux humanistes et révolutionnaires, auxquels contre toute attente, et en dépit de toute logique, il essaiera de croire jusqu'au bout.

Robert Littell sait mieux que quiconque rendre ses personnages attachants, les héros comme les fripouilles. Il exploite au mieux et avec panache les soubresauts romanesques de l'histoire, il entrelace avec une grande subtilité les parcours individuels et les événements historiques. Au passage, il parvient heureusement à éviter quelques facilités qu'il laisse volontiers aux scénaristes hollywoodiens (comme la récupération du personnage d'Anastasia, qui parvient néanmoins à s'enfuir de la maison Ipatiev à Ekaterinbourg, mais pour accomplir on ne sait quel mystérieux destin). En revanche, il termine son roman de la manière la plus impressionnante qui soit, car, tout en restant compatible avec les faits historiques, Robert Littell accélère l'action dans les sublimes derniers chapitres qui éclairent d'un jour nouveau l'engagement de Zander, héros cabossé de l'histoire mais toujours fidèle à ses valeurs, le lecteur se retrouve alors brutalement plongé dans un page-turner malin et débridé – qui annonce la production future de l'écrivain – concluant le roman de façon inattendue et éblouissante.
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Robert Littell est un excellent vulgarisateur. Comment dépeindre la tragédie absolue qui débuta en novembre 17 pour s'achever (s'est-elle vraiment achevée ?) en 1989, toujours en novembre ?
Il choisit d'insérer dans l'histoire russe deux new-yorkais qui rêvaient de révolution : un juif ayant fuit les pogroms de l'ancienne Russie et un aventurier mêlé aux luttes ouvrières du début de siècle. En imaginant que Trotski les ramène avec lui en Russie après la première révolution de février, il les immerge dans la grande histoire jusqu'à ce mois de mars 53 qui marqua la mort de Staline. C'est habile car il va pouvoir utiliser l'idéalisme de l'un en le confrontant à l'opportunisme sans scrupules de l'autre. Dans les révolutions, il y a beaucoup d'idéalisme au tout début qui s'efface vite face aux opportunités qui surgissent presque aussitôt. Dans le meilleur des cas les idéalistes se font opportunistes, dans le pire des cas ils sont éliminés par les opportunistes.
Robert Littell met les points sur les « i », la révolution permet à certains individus de révéler puis de développer leurs tempéraments criminels et sadiques. La scène de la page 128 est un sommet du genre : « Demande grâce » ordonna Tuohy. Alexinsky fit l'erreur de dire : « S'il vous plait. » Quand sa bouche s'ouvrit, Tuohy y glissa profondément le canon. Alexinsky s'étrangla mais Tuohy, savourant le moment, ne tira pas. Les yeux d'Alexinsky devinrent vitreux de terreur. Les doigts de Tuohy le picotaient, tant le sentiment de puissance – et le plaisir – qu'il éprouvait était grand. Souriant légèrement, il appuya sur la détente. »
C'est cousu de fil blanc, l'un finira dans un beau bureau et un grand appartement mis à sa disposition par le NKVD, pendant que l'autre goûtera de la Loubianka pour n'avoir pas dénoncé un poète.
Ca se lit comme un roman policier, les événements historiques sont, pour la plupart, indéniablement et tragiquement exacts et la force du réquisitoire réside dans la foule de petites anecdotes toutes plus tragiques les unes que les autres. Elles mettent un visage sur les souffrances et le chagrin de quelques unes des innombrables victimes pour finalement donner tort à Staline auteur de l'abominable citation « La mort d'un homme est une tragédie. La mort d'un million d'hommes est une statistique.» le personnage du poète est emprunté à Ossip Mandelstam* dont le courage inouï lui valut la mort mais aussi la postérité pour le poème ci-dessous, composé en 1934 en pleine terreur :
« Nous vivons, sourds à la terre que nous foulons,
Nul ne perçoit nos discours à dix pas.
On n'entend que le montagnard du Kremlin,
L'assassin, le tueur de paysans.
Ses doigts sont gras comme des larves
Et les mots, lourds comme du plomb, tombent de ses lèvres.
Ses moustaches de cafard rient,
Et la tige de ses bottes brille.
Autour de lui, un ramassis de chefs au cou flexible
Demi-hommes serviles avec quoi il joue.
Ils piaulent, ronronnent ou geignent,
Lui jacasse et pointe le doigt,
Forgeant une par une ses lois, pour les jeter
Comme des massues à la tête, à l'oeil ou à l'aine.
Et chaque meurtre est une fête
Qui enfle de plaisir la large poitrine de l'Ossète. »
*Littell lui a consacré un autre de ses romans : L'Hirondelle avant l'orage.
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C'est le deuxième livre que je lis de cet auteur et le point commun que j'ai pu constater, c'est que ce sont des lectures exigeantes sur le plan des connaissances historiques. J'ai re-découvert la Russie de la première moitié du XXème siècle. J'aime ces romans qui me poussent à rechercher des informations à côté de ma lecture.
L'auteur nous parle ici de tous ces idéaux humanistes qui ont été pris en otage, cette dictature imposée sous couvert d'égalité pour tous. L'histoire d'Alexander Til est une fiction, mais nul doute qu'elle soit extrêmement proche de la réalité. Robert Littell déballe tout sans ménager son lecteur : arrestation, accusation, torture, exécution des plus horribles. Tous les détails sont là, de la scène d'horreurs jusqu'à l'état d'esprit des personnages, plus vrais que nature. On le sait, personne n'est sorti indemne de tout ce désastre humain.
Cette lecture est difficile, parce que bien trop réaliste. J'ai aimé, j'ai appris et je relirai cet auteur.
Lien : https://www.facebook.com/Les..
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Une superbe fresque sur fond de révolution russe, avec ses idéaux, ses espoirs, et son enthousiasme des débuts. Autant d'utopies qui disparaissent malheureusement, voir inévitablement, au rythme de la confiscation du pouvoir par des dirigeants sans scrupules de plus en plus déconnectés des réalités, pour aboutir à la dictature sanguinaire de Staline. Ce cheminement est incarné par un immigré américain, juif originaire de Russie, reparti avec enthousiasme sur sa terre natale russe pour y vivre la révolution avec les bolcheviks. le livre est passionnant dans un style qui m'a rappelé "un pays à l'aube" de Dennis Lehane. Bien que s'agissant d'un roman, le texte est très documenté. L'auteur, journaliste spécialisé dans les affaires russes, précise en fin d'ouvrage les principales libertés qu'il a prises avec l'histoire. Un roman historique comme je les aime.
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critiques presse (1)
Bibliobs
15 juillet 2014
On adore Littell, et sa manière de conclure, absolument machiavélique. C'est un grand.
Lire la critique sur le site : Bibliobs
Citations et extraits (40) Voir plus Ajouter une citation
Par rangs de deux les prisonniers, mains liées dans le dos, avançaient en traînant les pieds vers les deux monte-charge au bout du long couloir. Chaque monte-charge contenait un exécuteur de la Tcheka avec plusieurs pistolets et une boîte en carton contenant des balles. Les deux bourreaux étaient drogués à la cocaïne. Ils avaient les paupières mi-closes, les yeux rouges et des mouvements languides, comme si tout se passait sous l’eau. On disait que le plus grand des deux était humain, dans la mesure où il expédiait ses victimes d’une seule balle dans la nuque. La rumeur courait que l’autre exécuteur était un sadique qui vengeait un frère torturé à mort par les Blancs. On racontait qu’il tirait parfois à côté d’une oreille avant d’abattre le condamné ; les gardes suggéraient même qu’il lui arrivait de tirer dans les organes génitaux des prisonnières, mais c’était considéré comme des bruits destinés à faire peur.
Les exécutions se déroulaient à l’allure d’escargot imposée par les deux ascenseurs qui fonctionnaient en alternance. Un exécuteur tirait un prisonnier sur le monte-charge ouvert. Arrivé au sous-sol, il le poussait contre un tas de sacs de sable tachés de sang et tirait. Puis il remontait dans l’ascenseur vide pendant que l’autre descendait avec le deuxième bourreau et un nouveau prisonnier. Pendant que les monte-charge fonctionnaient, des équipes de tchékistes chargeaient le corps de la dernière victime sur une brouette et le charriaient jusqu’à un camion garé près d’une porte de chargement.
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La première préoccupation de ceux qui prennent le pouvoir est de le garder. Alors ils ont recours à ce qu’utilisent toujours les hommes qui tiennent le pouvoir – des mensonges, des exagérations, la répression, la propagande, les guerres. Les révolutions ne changent pas les choses, elles les réarrangent seulement.
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La pointe d'un sabre qui lui chatouillait la gorge le ramena brutalement à la conscience. Ses yeux s'ouvrirent grands. Son corps se glaça. Plusieurs dizaines d'enfants à demi nus, de toutes les tailles et de tous les âges, s'étaient silencieusement entassés dans l'aile de la maison de maître. Leurs corps étaient couverts de crasse et de plaies. Les plus vieux - ils ne pouvaient pas avoir plus de douze ans - entouraient Lili et Zander, les clouant au sol avec des sabres de cavalerie si lourds que les enfants devaient les manier à deux mains.
« Des bezprezorni, murmura Zander. Ne bouge pas. »
Avant de quitter Moscou, ils avaient entendu parler des bezprezorni, les sans-foyer. Un article de la Pravda décrivait des milliers d'orphelins à demi morts de faim qui rôdaient dans la campagne, chassant en meutes, terrorisant les villages, volant ou tuant pour survivre, suivant leurs propres lois, les enfants plus âgés protégeant les plus jeunes. Il était même suggéré que certains d'entre eux, rendus fous par la faim, s'adonnaient au cannibalisme.
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Nous vivons, sourds à la terre que nous foulons,
Nul ne perçoit nos discours à dix pas.
On n'entend que le montagnard du Kremlin,
L'assassin, le tueur de paysans.
Ses doigts sont gras comme des larves
Et les mots, lourds comme du plomb, tombent de ses lèvres.
Ses moustaches de cafard rient,
Et la tige de ses bottes brille.
Autour de lui, un ramassis de chefs au cou flexible
Demi-hommes serviles avec quoi il joue.
Ils piaulent, ronronnent ou geignent,
Lui jacasse et pointe le doigt,
Forgeant une par une ses lois, pour les jeter
Comme des massues à la tête, à l'oeil ou à l'aine.
Et chaque meurtre est une fête
Qui enfle de plaisir la large poitrine de l'Ossète.
NDR. Poème attribué dans le roman au personnage de Ronzha mais étant en réalité l'oeuvre (1934) d'Ossip Mandelstam. Cela lui vaudra la relégation et la mort trois ans plus tard. Il reste à jamais le symbole d'un courage inouï face à la terreur stalinienne. Robert Littell a consacré un roman (de qualité) à Mandelstam qui s'intitule L'Hirondelle avant l'Orage.
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Ronzha tendit la main vers le stylo...aplatit la confession sur le bureau, se pencha dessus avec peine et griffonna une signature au bas de la page.
Phalanges-Calleuses et Yeux-Injectés-de-Sang échangèrent des regards de triomphe. Phalanges Calleuses saisit la feuille.
"Il a signé Franz Kafka.
_ Qui est ce type, Franz Kafka ? demanda Yeux-Injectés-de-Sang, mécontent.
_ C'est peut-être un autre conspirateur, suggéra Phalanges-Calleuses avec un grognement.
_ Je vous le demande de nouveau, qui est Franz Kafka ?"
Ronzha eut un rire mêlé de toux. Phalanges-Calleuses s'approcha de la chaise et frappa le poète à l'estomac, lui coupant respiration et rire.
Yeux-Injectés-de-Sang agita un doigt comme un maître d'école irrité. " Quelle est la connexion de Kafka avec le mouvement trotskiste anti-soviétique ?" Voyant que Ronzha ne répondait pas, il haussa les épaules à l'adresse de Phalanges-Calleuses, qui gifla brutalement le poète. D'autres coups suivirent. Ronzha recommença à s'enfoncer dans les ténèbres.
_ Dis-nous qui est Kafka.
_ Un bolchevik haut placé qui a écrit le poème que tu as lu ?
_ Ce Kafka est-il ton contact avec le Haut Commandement allemand ?
Avant de perdre totalement conscience, Ronzha entendit Yeux-Injectés-de-Sang dire à Phalanges-Calleuses : " Nous devons trouver qui est ce Franz Kafka ou nous allons avoir beaucoup d'ennuis."
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