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Monstress tome 4 sur 7
EAN : 9782413018445
176 pages
Delcourt (13/11/2019)
3.93/5   28 notes
Résumé :
Maika et Corvin se lancent à la recherche de Kippa, à travers un pays où les dangers les guettent à chaque instant, et où Kippa - elle-même - va devoir faire face à ses propres démons intérieurs. Tandis que Maika est confrontée à un étranger venu de son lointain passé, elle est en passe de découvrir les secrets qui entourent ses origines. Mais est-elle vraiment prête à y faire face ?
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
Les tomes se suivent et finissent par se ressembler : le gros point fort reste les magnifiques dessins de Sana Takeda, le gros point faible reste le scénario de Marjorie Liu car le très bon y côtoie de manière très intime le très mauvais. Ce n'est pas possible que quelqu'un qui enseigne la scénarisation à l'Université de Boston commette autant des erreurs à ne pas commettre listées par le célèbre Syd Field. (et en plus elle a été primée en 2018 par un Will Eisner Award : cela ne va pas me réconcilier avec le petit monde de l'entre-soi littérature et les petits cercles intellos prout prout). Ce qui la sauve c'est qu'elle reste tellement évasive sur les points clés de son univers et de son histoire qu'elle ne peut pas vraiment se contredire, mais l'ensemble n'en est pas pour autant cohérent ! le problème serait qu'elle veuille raconter une vraie histoire avec un début, un milieu et une fin mais en continuant de suivre le cahier des charges des comics qui oblige à balancer des bastons, twists et cliffhangers toutes les 24 pages pour fidéliser lecteurs et lectrices hebdomadaires… du coup on surfe de mystères lostiens en mystères lostiens avec des personnages qui ne cessent de retourner leurs vestes, donc cela devient peu ou prou bleachien !

Les ravisseurs de Kippa s'empressent de rejoindre leur employeur surnommé le Docteur, ils sont poursuivis par Maika et Corwin, eux-mêmes poursuivis pas Ren qui veut se racheter et Vihn qui veut on ne sait quoi. Dans le même temps on s'attarde sur relationship-drama lesbien avec le mariage du Seigneur de Guerre de la Cour de l'Aube et de la Baronne de la Cour du Crépuscule (avec la scène de cul en lingerie fine qui va bien), mariage censé cimenter l'alliance des Arcaniques contre les Humains divisé entre les colombes de l'armée et les fauconnes du clergé… Pour le reste on veut apporter à l'image du tome 2 plus de réponses que de questions, mais comme en fait c'est l'inverse c'est un gros bordel difficile à suivre : il m'a fallu revenir plusieurs fois en arrière pour savoir où et quand on était, et il m'a fallu revenir dans les les tomes précédents pour identifier les forces en présence et passer outre les non-dits, les flous artistiques et les incohérences diverses et variées.

L'idée de départ c'est une guerre totale dans un univers arcanepunk entre humains et non-humains. C'est le statut quo entre les deux camps depuis « la Catastrophe de Constantine », car ils se soupçonnent l'un l'autre d' y avoir utilisé une Arme de Destruction Massive. Sauf que l'auteure ne nous montre jamais et ne nous explique jamais ce qui s'est vraiment passé, tout en instant lourdement sur le fait que l'association entre Maika et Zinn y serait fortement liée. Alors on nous montre des fous-vivants à la George Romero, des morts-vivants à la George Romero, mais comme le racisme ordinaire provoque des massacres pire encore pas sûr qu'ils étaient nécessaires. Et puis entre les Anciens qu'on nous monstre jamais, les dieux, les anciens dieux, les monstra, les drakuls et telles ou telles créatures venues des étoiles ou d'outre-dimension, ainsi que les prémisses d'une opposition moorcockienne entre le Chaos et l'Ordre, impossible de savoir qui est quoi et qui veut quoi...
Il y a un game of thrones chez les humains avec des politiques coincés entre des militaires qui font tout pour les prêtresses-sorcières ne prennent pas le pouvoir et ces dernières qui font tout pour s'en emparer. Sauf que l'auteure nous montre cela par intermittence et par le bout de la lorgnette et que les intrigues des uns et des autres ne sont guère explicitées en phylactères.
Il y a un game of thrones chez les non-humains avec la rivalité entre la Cour de l'Aube (la Seelie) et la Cour du Crépuscule (l'Unseelie). Sauf que l'auteure ne nous montre que 3 personnages de la première (la reine, la générale et le grand-prêtre) et 3 personnages de la deuxième (la Baronne, son bras droit félin, et son espion homme-corbeau) : on ne sait pas qui veut quoi, et il faut attendre la dernière page de ce tome 4 pour qu'on suggère que la première voudrait la guerre et que la deuxième voudrait la paix (sauf qu'en s'alliant la deuxième soutient la première et lui donne les moyens de déclarer la guerre : ce n'est qu'une incohérence parmi une multitude)…

Maintenant spoilons, donc à vos risques et périls si vous n'avez pas encore lu ce tome 4 !



Alors c'est peut-être moi qui est incompatible avec les nouveaux standards hollywoodiens des scénaristes américains auxquels je ne comprends rien. Mais je trouve symptomatique qu'on ne nomme jamais le personnage principal de ce tome, mais qu'on prenne soin d'y nommer l'antagoniste principal du tome 1 ce qui n'avait fait jusqu'ici (donc peut-être qu'on aura droit de savoir son nom dans le tome 8 qui sait).
Maika passe d'une quête pour se venger à une quête pour sauver le monde parce que ce sont ses propres parents qui l'ont mis en danger tout en se retrouvant au centre des intrigues de tous les protagonistes de la guerre à venir. Après je ne sais pourquoi elle fait absolument confiance à sa mère qui l'a conçue pour s'en servir comme d'un outil et qui la façonnée et manipulée toute sa vie pour parvenir à ses fins… Toujours ait-il que comme tous les comics post 11 septembre, il faut des terroristes et des attentats et que l'auteure n'oublie pas l'autre cliffhanger de fin du tome 2. On a balancés un paquet de mystères dans les tomes précédents, plusieurs d'entre eux et pas des moindres sont toujours irrésolus mais l'auteure en balance ici en rafales pour les tomes suivants : c'est d'autant pénible qu'à part les personnages plébiscités par le public les protagonistes semblent ne passer qu'en coup de vent dans l'intrigue… On feuillette les pages et c'est magnifique, et puis on lit les phylactères et si on branche ses neurones la migraine arrive : bref cela devient dangereusement bleachien !
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Ce tome fait suite à Monstress, tome 3 : Erreur fatale (épisodes 13 à 18) qu'il faut avoir lu avant. Il faut avoir commencé par le premier tome pour espérer pouvoir suivre l'histoire. Ce tome-ci comprend les épisodes 19 à 24, initialement parus en 2019, écrits par Marjorie Liu, dessinés, encrés et mis en couleurs par Sana Takeda, avec un lettrage réalisé par Rus Wooton.

Il y a des années de cela un mystérieux personnage se penchait sur le berceau de Kippa. Sa mère entrait dans la pièce juste comme l'ancien en partait, puis elle admonestait le grand-père qui ne pensait qu'à utiliser sa petite fille pour la faire bénir les autres réfugiés du camp, et ainsi amasser assez d'argent pour pouvoir en partir. Au temps présent, Kippa est dans une cage car elle a été faite prisonnière par un mercenaire accompagné par deux chats anthropomorphes. Ils doivent livrer Kippa à un mystérieux commanditaire appelé Seigneur Docteur. Ils sont attaqués par des individus possédés par une force qui les transforme en loup-garou. Ils doivent leur salut à l'intervention de Yafaeala, une autre mercenaire arcanique. Pendant ce temps-là, Maika Halfwolf et Corvin chevauchent à dos de licorne vers un camp de réfugiés. Ils sont agressés par un groupe d'arcaniques qui estiment de Maika est une traîtresse à sa race. Il s'en suit un combat sans merci pendant lequel la licorne de Maika est tuée, mais elle et Corvin réussissent à s'enfuir après avoir tué bon nombre de leurs assaillants. Ils se reposent et Maika est assaillie par un cauchemar dans lequel elle voit son amante Tuya allongée sur le sol d'un champ de bataille, transpercée par trois lames. Elle se réveille pour voir Corvin penché sur elle, avec du sang qui dégoute de la partie de son visage couverte par la partie de masque de l'impératrice chaman.

Corvin s'écarte pour pouvoir être tout seul, mais Maika le suit. Il accède à se demande d'enlever le morceau de masque : il découvre une portion de visage ravagée et une orbite vide. Maika en déduit qu'il se trouvait à la bataille de Constantine, ce qu'il confirme. Corvin indique à Maika qu'il sait qu'elle se trouvait à Constantine, et qu'elle fait partie des 8 personnes qui ont survécu. Il lui demande comment elle a fait pour survivre. le petit groupe qui a kidnappé Kippa continue d'avancer, et Kippa donne l'impression d'avoir des visions qui la font parler dans son sommeil, comme si elle était possédée. Yafaela la réveille et Kippa peut voir l'être intérieur de Yafaela. Kippa lui demande qui est le docteur, en vain. Elle dit ensuite qu'elle doit faire pipi. Son porteur accepte de la mettre à terre en lui indiquant qu'elle ne doit pas s'enfuir. À peine ses pieds ont-ils touché le sol, qu'elle se mit à courir de toutes ses forces. Elle arrive devant un gouffre et saute dedans sans un instant d'hésitation. Ses poursuivants marquent un temps d'arrêt, car Yafaela a reconnu qu'il s'agit de la tombe de Baru, le roi ours mort.

Le lecteur attaque ce quatrième tome en totale confiance : la deuxième moitié du précédent reposait sur une intrigue claire et intelligible, spectaculaire à souhait avec des visuels extraordinaires. Il a donc hâte de continuer à progresser dans cet univers si riche et original, de retrouver les personnages emportés dans le tourbillon d'une époque troublée, dans une société où plusieurs races cohabitent avec difficulté, avec la perspective d'une guerre inéluctable. Effectivement, il retrouve les différents personnages : Maiko Halfwolf, Kippa, Corvin, Vihn, Zinn, l'évocation de Tuya et de Moriko Halfwolf. Dans le même temps, il se demande où sont passés plusieurs autres personnages introduits précédemment, en particulier ceux du tome 3 : Destria, Sophia Fekete, Lady Atena & Resak, le Premier Ministre & Amira Brito. Très vite, il retrouve la sensation désagréable de se sentir parfois perdu entre les différentes factions en place et il aimerait bien pouvoir bénéficier d'un trombinoscope, ou d'un rappel en début de tome. Il retrouve également les dessins enchanteurs de Sana Takeda, leur luminosité complexe, mais aussi des mises en scène basique sous des dehors extraordinaires. Cette sensation apparaît à partir de l'épisode 22 où la scénariste a beaucoup de choses à faire dire à ses personnages, sous forme de discussion entre 2 personnes ou plus, et l'artiste se retrouve vite cantonnée dans une position où elle montre uniquement des individus en train de parler, avec un intérêt visuel réduit à de séduisantes compositions de couleurs.

Du coup, le lecteur ressent qu'il s'agit d'un tome qui va plus être axé sur l'intrigue, et que la scénariste n'a pas forcément pensé sa narration en termes visuels, aboutis, se reposant sur l'artiste pour meubler ses cases comme elle peut. Il est également confronté, comme dans certains passages précédents au fait que la scénariste n'arrive pas toujours à intégrer de manière harmonieuse les différents pans de son récit : la trajectoire personnelle de Maika Halwolf (ses aventures et les révélations sur son passé), ses relations avec ses compagnons de route, les alliances entre les différentes cours et l'historique afférent, la réalité de la menace que font peser certaines races (les grands anciens, mais aussi les chats). Ce dernier point constitue également un des enjeux du récit : est-ce que certains individus peuvent échapper au schéma comportemental de leur race ? le lecteur se plie donc au rythme du récit et accepte de s'investir dans de nouveaux personnages (Yafaela, Dame Dracul, Agata Tong Nama, Uliaza Grimm, Sentenus Po, Va'Lan…) même s'il ne sait pas s'ils ne font que passer le temps de quelques épisodes, ou s'ils vont devenir des personnages secondaires récurrents. Cette incertitude a pour conséquence que son investissement reste mesuré, voire superficiel. Effectivement Sana Takeda continue de donner corps à chaque individu, avec inventivité tout en maintenant une cohérence visuelle à l'ensemble de cet univers. le lecteur sourit en voyant la première apparition de Yafaela avec son large sourire, sa tunique décorée à la mode de celle de Maika, son arbalète aux décorations ouvragées, sans oublier ses deux petites cornes au sommet du crâne. Il est fortement impressionné par la dame Dracul et sa monstruosité, par la variété des alliés du seigneur Docteur, par la vraie forme de Vihn perçue par Kippa. L'artiste continue à émerveiller le lecteur par son mélange de caractéristiques visuelles influencées par les mangas, et la prestance des personnages propre aux comics.

À nouveau, la mise en couleurs est remarquable et instaure une ambiance unique, la marque de fabrique de la série qui fait que le lecteur identifie immédiatement chaque page comme en faisant partie. Sana Takeda se livre à un exercice très sophistiqué, à base de trames de motif discrètement appliquées en semi-transparence dans une partie des formes détourées, de couleurs de fond appliquées en fonction des contours, puis déclinées en nuances pour ajouter du relief, le tout recouvert par un voile éthérée qui établit l'ambiance lumineuse de chaque scène, allant du froid du brouillard à la chaleur des reflets dorés. Ce travail d'orfèvre génère un degré d'immersion remarquable pour le lecteur. Malgré des scènes pas toujours visuellement riches, Takeda réalise de nombreux visuels qui restent longtemps en mémoire : la pure innocence de Kippa souriant dans son berceau, le plaisir de la chevauchée pour Maika sur une licorne, l'horreur de l'orbite vide qui saigne, la cérémonie de mariage scellant l'alliance des cours de l'Aube et du Crépuscule, le visage d'Yvette Lo Lim habitée par la démence, l'intimité du couple de Tuya et Maika dans leur lit, la richesse du palais du Seigneur Docteur, etc. Comme dans les tomes précédents, la narration visuelle est d'une richesse enchanteresse.

Porté par la narration visuelle, le lecteur se motive pour se raccrocher à l'intrigue. Il recommence à pester contre Marjorie Liu qui prend un malin plaisir à ne pas faire dire les noms des personnages dans les dialogues : c'est sûr qu'elle le fait exprès. Finalement le parcours de Kippa dans les grottes souterraines devient très intelligible : il en dit long sur la petite renarde, mais aussi sur Dame Dracul. L'intrigue retrouve sa teneur en conspiration et en espionnage : le lecteur guette chaque bribe d'informations susceptibles de l'éclairer sur les intentions d'une race ou d'une autre, et sur les objectifs personnels de quelques individus. Même s'il n'arrive pas à replacer les personnages des courtes scènes, il se prend vite d'intérêt pour la nouvelle situation de Maika Halfwolf qui se retrouve dans le fief du Seigneur Docteur, personnage à qui elle est liée. Il découvre comment elle lui est liée, en quoi il constitue un personnage de première importance sur l'échiquier du pouvoir, et qu'il a connaissance de l'existence de Zinn. L'intrigue charrie des thèmes comme la survie des civilisations, la cohabitation ou l'extermination entre les races, les nouvelles générations qui poussent les anciennes dans leurs retranchements et les anciennes qui entendent bien canaliser les nouvelles pour conserver leurs avantages, les risques de déclencher une guerre, mais aussi ce qu'il est possible d'en retirer, le refus de se laisser manipuler ou utiliser quel qu'en soit le coût, le point d'équilibre entre les alliances et la défiance, les enjeux de la rébellion individuelle. Petit à petit, le lecteur reprend pied dans l'intrigue, s'immerge dans son ampleur à la fois territoriale et générationnelle, s'identifie à Maika Halfwolf perdue dans l'enchevêtrement des enjeux et des manipulations, succombe à la séduction de la narration visuelle.

Comme le précédent tome (et es autres), le plaisir de lecture de ce tome se mérite. Marjorie Liu ne va pas au-devant de son lecteur, ce qui nécessite qu'il consente de réels efforts pour pouvoir suivre l'intrigue. Sous réserve qu'il y a consente, il est immédiatement récompensé par l'élégance sophistiquée de la narration visuelle, et par la richesse du scénario, malgré quelques scènes d'exposition empesées.
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Des quatre volumes publiés, celui-ci me touche moins. Moins d'actions, plus de bavardages, de longs dialogues souvent hermétiques. S'il reste quelques pages somptueuses coté dessin, le plus souvent les cases semblent moins "soignées", la forme plus quelconque voire bâclée, ce qui tient surement au côté moins stimulant pour la dessinatrice des échanges oraux qui n'en finissent plus dans un même environnement...
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Avec Monstress, tome 4 : L'Élue, on s'enfance un peu plus dans le passé des héros. Plus de détails, plus d'anecdotes, et des vérités dévoilées. On laisse la guerre un peu de côté, mais j'ai bien l'impression qu'elle reviendra au premier plan dans un tome futur.

Quoiqu'il en soit, c'est une merveilleuse série que je suis contente d'avoir découverte.

Je me demande quand la suite est prévue, et surtout, combien de tombes il y aura. Beaucoup d'intrigues ont été lancées et peu ont eu leur conclusion.
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Une suite qui reste dans la même lignée que ces prédécesseurs : actions, mises en scène et dessins superbes et un scénario plutôt complexe. Franchement, suite à un troisième tome qui m'avait déçu parce que je n'avais rien compris, là j'ai préféré relire l'ensemble des livres et pour le coup ça aide à mieux comprendre. Néanmoins je partage l'avis que l'histoire part dans tous les sens et qu'on se demande où cela va nous entraîner. Heureusement j'accroche bien aux différents protagonistes, notamment Kippa, Ren, Vihn, Sir Corvin et bien d'autres. J'apprécie aussi l'héroïne Maika bien qu'elle reste pour moi un personnage bien trop sombre.
Bref, une suite sympa avec des planches toujours aussi magnifiques pour le plaisir des yeux. Plus qu'à attendre le tome 5 !

[Livre acheté en librairie indépendante]
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critiques presse (2)
Bedeo
17 février 2020
D’une profondeur rare et d’une qualité graphique époustouflante, Monstress continue d’amener son souffle unique sur le champ de la fantasy. On n’ose rêver à une adaptation en série TV pour combler les attentes que les fans de Game of Thrones ou Witcher ont créées.
Lire la critique sur le site : Bedeo
ActuaBD
03 janvier 2020
Dans ce volume, des ennemis deviennent des amis, des proches deviennent rivaux... Les autrices vont sans doute jouer de la sensibilité et des nerfs du lecteur pour semer le trouble et sans doute la surprise dans les tomes à venir.
Lire la critique sur le site : ActuaBD
Citations et extraits (23) Voir plus Ajouter une citation
- Les cours du crépuscule et de l’aube sont en déclin. Les anciens mijotent leurs propre résurrection, les arcaniques espères survivre, et les Cumaea sont empoisonnés par les démons qu’elles exècrent tant. L’humanité ? Elle compte si peu. Quand la guerre sera enfin déclarée, qui voudra réellement être dirigé par ces maîtres complètement décrépits ? Personne.
- Et j’imagine que tu comptes prendre leur place ? L’empereur shaman-autoproclamé ?
- Ma chère, c’est déjà moi qui dirige. Reste aux êtres inférieurs à le comprendre.
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De telles superstitions doivent absolument être combattues dans la mesure où elles nient le fait indiscutable que les chats sont les pires ennemis des humains. Insondables et sans pitié, les chats sont des imposteurs et leur malveillance ne connaît pas de limites. Nombre de membres de notre ordre sont morts par la faute des chats. Mais, du fait de leur fécondité, de leur capacité à vivre dans les lieux les plus inhospitaliers, toutes tentatives pour exterminer cette vile espèce ont jusqu’ici échoué.

Le chat est dangereusement séduisant. Prenez garde à ses grands yeux, réputés capables d’hypnotiser les humains en situation de fragilité. Prenez garde également à ses griffes cachées… mais par-dessus tout, prenez garde à sa fourberie.
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- L’impératrice-shaman avait du pouvoir, mais elle n’était pas de nature divine. Juste intelligente. Mais peut-être que tout le monde est si stupide que ça équivaut à la divinité.
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Quand les cœurs de deux personnes ne font plus qu’un, même le fer ne peut résister à leur force. Quand deux personnes s’allient au plus profond de leur cœur, leurs vœux sont plus forts que les poèmes.
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La guerre créé des occasions. De s’enrichir, de devenir puissant, et surtout de changements.
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