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Critiques filtrées sur 5 étoiles  
Dès ma 1ère lecture d'une oeuvre de Ken Liu j'avais été subjuguée par cet auteur. Mon admiration ne s'est pas démentie depuis et Liu a intégré mon panthéon personnel des auteurs que je serais prête à suivre aveuglément. le nom de Ken Liu suffit à me donner envie de lire un livre. C'est donc sans rien en savoir que je me suis plongée dans la lecture de la novella « Toutes les saveurs ». Mon amour pour l'auteur n'est pas prêt de s'éteindre. Quel délice ! « Toutes les saveurs » est une petite merveille.

Il est difficile de classer ce récit tant il est singulier. Cette novella a beau être publiée au Bélial dans l'excellente collection « Une heure lumière », l'aspect relevant de l'imaginaire est finalement très léger, très ténu. Pour autant, je trouve que « toutes les saveurs » a toute sa place dans la collection. En premier lieu parce que ce n'est pas la première fois qu'y est publié un texte dont les éléments SFFF sont minces (par exemple « Dragon » de Day). Ensuite et surtout parce que l'aspect imaginaire ayant beau sembler réduit il est à mon avis essentiel au récit, il en est à la fois l'ossature et le coeur-même.
A la lecture des premières pages, on est tenté de classer « Toutes les saveurs » dans le registre du western. A raison, le récit en a bien des atours : le décor de la petite ville en développement, les souvenirs de la Guerre de Sécession, les figures classiques des histoires de l'Ouest tels les affreux hors-la-loi sans foi ni loi… La novella va s'intéresser à la rencontre de deux cultures en suivant une petite communauté chinoise venue s'installer dans cette petite ville d'Idaho. Si la communauté chinoise n'a que rarement été mise en avant dans le western, elle fait tout de même partie de l'imaginaire collectif lié à ce genre pour peu que l'on s'y intéresse un peu. Quoi qu'il en soit, alors que le récit semble tourner autour d'une histoire classique, le gentil est contraint de tuer un gros vilain pour se défendre, Liu décide de nous emmener ailleurs, il y a longtemps, en nous racontant, par la bouche de son héros, l'histoire de Guan Yu, le dieu de la Guerre. « Toutes les saveurs » prend alors l'allure d'un conte. Vont alors s'entremêler le récit de la légende ancestrale et l'histoire se déroulant au XIXème siècle. le mélange est parfait, les passages de l'un à l'autre sont d'une fluidité remarquable, il n'y a aucune sensation de rupture. La légende chinoise et le récit western se répondent dans une sorte de dialogue narratif. Finalement, il n'y a rien d'étonnant à ce que ces deux genres se marient aussi bien. L'un comme l'autre, le western et la légende folklorique, s'inscrivent dans le registre du mythe. L'ouest du western a donné lieu à des motifs récurrents et des archétypes au même titre que les légendes ancestrales. de plus l'histoire du dieu Guan Yu joue sur le ressort dramatique de la vengeance, thème ô combien récurrent du western. Selon moi, c'est bien cela, le fait que la novella joue sur une dimension mythologique, qui fait que « Toutes les saveurs » s'inscrit pleinement dans l'imaginaire et a toute sa place dans cette collection.

Cette richesse narrative est magnifiée par l'écriture toujours aussi séduisante de Ken Liu. « Toutes les saveurs » est un récit enchanteur plein de poésie. Ce charme est tout particulièrement présent lors des descriptions culinaires qui émoustillent les papilles et font saliver. Quant au récit de l'histoire de Guan Yu, il est à la fois épique et poétique et emporte totalement le lecteur dans sa magie.

Liu livre une nouvelle fois un récit beau, touchant, humaniste, subtil, magique, intelligent, fin, enchanteur… Je vais arrêter là cette vaine énumération de qualificatifs, la liste serait trop longue. « Toutes les saveurs » est une magnifique novella. Si vous ne connaissez pas encore Ken Liu, vous serez séduit. Si vous le connaissez déjà, vous ne serez pas déçu.

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Cette novella de Ken Liu est une petite pépite!

On y raconte l'arrivée et l'intégration des immigrants chinois aux États-Unis du 19e siècle, entremêlé à la légende du dieu de la guerre Guan Yu que l'un d'eux raconte à une jeune Américaine.

Plusieurs thèmes s'entrecroisent, notamment celui de la dynamique entre identité culturelle et intégration dans un nouveau pays, avec ses hiatus mais aussi ses bons côtés - un sujet que j'ai rarement vu abordé de manière aussi juste. L'ambiance western se combine à merveille avec celle de la Chine traditionnelle et l'une et l'autre se répondent subtilement, le tout servi par une écriture très fluide et immersive.

L'abondance de thèmes et le mélange d'ambiances auraient facilement pu donner quelque chose d'indigeste, mais l'ensemble est à la fois riche, subtil et parfaitement équilibré. Un mélange de saveurs très réussi!
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Rôôô !
Je n'ai pas encore lu grand-chose de Ken Liu, mais il fait quine et carton plein à chaque coup.

Bien que cette novella soit intégrée à la collection UHL, elle ne raconte pas une histoire SFFF. On est plutôt dans l'historique et la légende. On suit au 19ème siècle un groupe de Chinois chercheurs d'or installé à Idaho City. Lily, la fillette de leur propriétaire, va faire ami-ami avec eux et surtout avec Lao Guan – qu'on simplifie en Logan – un géant débonnaire à la barbe longue (et peut-être fleurie) qui va lui apprendre les règles du wei qi (le Go) et lui conter les aventures du dieu de la guerre Guan Yu à l'époque des Han et des Trois Royaumes.

Certains passages nous plongent tout habillés dans nos bons vieux westerns, avec les méchants à la langue bien pendue et le colt prêt à chanter, alors que d'autres nous entrainent au fond de la Chine antique comme dans un grand film de Hong-Kong, avec là aussi des méchants nettement plus rusés et des gentils épris d'une justice que le gouvernement refuse de leur donner. Western et eastern, les deux se renvoient la balle et leur exotisme respectif augmente leur beauté en amplifiant le contraste.

Je craignais quelque chose d'assez noir, mais c'est au contraire un esprit positif qui règne dans cette histoire, qui montre que des communautés différentes peuvent apprendre à se parler et à s'apprécier. A Idaho City, la cuisine exotique n'est pas le dernier élément à favoriser cette intégration. Les Américains européens découvrent les saveurs salées, sucrées, acides, épicées et même amères, se mélangeant et se succédant dans une seule bouchée. Ça m'a donné envie de découvrir le sorgho ou le mala (mais pas la viande, beuh).
Cette atmosphère n'empêche pas Ken Liu de montrer et s'offusquer de la condition des Chinois qui venaient travailler sur le chemin de fer. C'était de l'esclavagisme déguisé.

Une novella dont le plaisir éprouvé par les personnages émane du bouquin comme les saveurs de la cuisine des Chinois. Et aussi, en opposition à ce que je disais au début, une petite parcelle de fantastique qui tient dans le seul personnage de Logan.
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Je continue ma découverte de l'oeuvre de Ken Liu à travers ses nouvelles ( mais patience, j'ai aussi trois beaux pavés dans ma PAL).
Une fois de plus, je suis époustouflée par le talent de cet auteur dans l'art de la nouvelle. Ce n'est clairement pas mon genre d lecture préférée, mais pourtant, avec lui, je me laisse emporter et je suis à chaque fois transportée et emballée !! Il est trop fort le Ken !!
Et oui, la magie a à nouveau fonctionné avec ces 125 pages qui ne se lisent pas mais se savourent ( quoique, il faut que j'avoue que pour ma part, en grande gourmande, je les ai dévorées !)
L'histoire se déroule en Idaho, en1865. Dans ce petit état, la communauté chinoise est bien représentée. Si cette histoire débute comme un western, très vite, grâce à la plume de Ken Liu, nous allons bien plus loin, car à travers l'amitié d'une petite américaine, Lily avec Lao Gan( ou Logan) , nous allons plonger dans le merveilleux avec les récits que va lui conter ce personnage énigmatique…
Un instant de lecture magique….

Challenge Mauvais Genres 2021
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Mythologie chinoise.

En pleine fièvre de l'or, des immigrés chinois arrivent à Idaho City. Une jeune fille va s'intéresser à eux.

Cette novella est très belle ! Deux époques s'entrecroisent dans celle-ci, la Chine antique et l'Amérique de la fin du XIXe siècle. L'héroïne s'intéresse aux prospecteurs chinois qui se sont installés dans les logements de son père. L'un d'entre eux va lui raconter l'histoire de Guan Yu dieu de la guerre.

En parallèle de ce conte, nous suivons l'installation et l'intégration des chinois dans Idaho City. D'abord victimes de racisme, ils se feront peu à peu une place. L'auteur parvient à nous toucher en nous montrant les nombreuses difficultés qui se dressent en travers de leur route.

Point de fantastique ici. Il n'est question que de mythologie chinoise. Celle-ci sert de prétexte pour raconter l'arrivée et la vie des premiers immigrants chinois aux États-Unis. Cette novella se veut avant tout leur rendre hommage.

Bref, j'ai retrouvé avec un immense plaisir Ken Liu. Il a de nouveau réussi à m'émouvoir avec cette magnifique histoire.
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Un dieu de la guerre au pays des cowboys. A priori, ce n'est pas évident. Mais Ken Liu a osé ce mélange des genres. Et cela fonctionne à merveille. Dans cette novella de 2012 publié le 20 mai dernier par les éditions du Bélial', il a su associer deux grandes nations, deux grands mythes dans un conte plein de tendresse et de rage, de marques de préjugés et d'autres d'ouverture d'esprit. Une ode, pas sans aspérité, à la tolérance et à l'émerveillement. Un beau texte, qu'il est agréable de savourer en ces temps pleins d'incertitude.

Au pays des cowboys
Nous sommes dans l'Idaho, à l'époque des cowboys, des prospecteurs, des conquérants de l'« Ouest sauvage ». Bienvenue à Idaho City, vaste bourgade aux multiples commerces (studio de photographie, journal, agence de colis, restaurants, brasseries, drugstores, épiceries, ateliers de forgeron, boucheries, boulangeries, hôtels, cabinets médicaux, cabinets d'avocats, saloons et bazars), tenus, entre autres par des Irlandais qui recherchent la tranquillité dans leur ville. Tout le contraire des Missouri Boys, deux pauvres types, deux éponges habitués à ce qu'on leur obéissent et qui n'hésitent pas à jouer de la gâchette en cas de désaccord. Comme ils ont été mis à la porte de la cité, ils ont voulu se venger : au moins deux morts et des dizaines de bâtiments détruits par l'incendie qu'ils ont déclenchés lors de leur fuite. Il faut reconstruire Idaho City.

Les Chinois, des nouveaux venus pas tellement appréciés
Une groupe d'immigrés venus de Chine, passés par San Francisco, où ils ont été quasi réduits à l'état d'esclaves, vient tenter sa chance dans cette ville, attirés par l'or que l'on trouve dans la région. Ils sont de suite regardés de travers : ils dorment à cinq ou six dans des maisons que les autres habitants ne jugent assez grandes que pour un ou deux ; leur cuisine sent fort ; ils chantent fort. En gros, ils sont différents et sans doute pas de bons chrétiens. La cohabitation n'est pas toujours simple. Sauf aux yeux de Lily (et de son père), fascinée par toutes ces différences, justement. Mais aussi par cette joie de vivre apparente. Et de la tranquillité et du calme de l'un des Chinois, Lao Guan (qu'on appelle plutôt Logan, ce qui est plus proche des standards américains), un géant au visage rouge et à l'énorme barbe. Lily va progressivement se lier d'amitié avec lui et son groupe, permettant, peut-être, au habitants d'Idaho City de vivre ensemble plus pleinement.

Des histoires qui se mêlent
La beauté de ce texte, outre sa simplicité apparente, c'est le mélange qui semble évident de plusieurs folklores, de plusieurs mythes. D'un côté, l'histoire de la conquête de l'Ouest par ces pionniers venus de multiples continents. On y retrouve un part d'évènements historiques, ou, en tout cas, réalistes, mais façonnés par les multiples récits que nous avons tous connus (enfin, surtout les plus anciens), sous forme de films ou de livres ou de BD (ah ! Lucky Luke : impossible de ne pas y songer en lisant Toutes les saveurs), et maintenant de séries (je suis d'ailleurs en train de regarder Hell on Wheels, plongée sacrément violente dans les coulisses de la construction des chemins de fer : certains moments de la novella m'ont fait penser à cette ambiance). de l'autre, les mythes chinois, avec le conte raconté par Lao Guan à Lily, au fil du récit, presque comme une illustration de certains passages de leur propre vie. Il lui narre la naissance et les combats d'un dieu de la guerre qui lui ressemble étrangement (visage rouge, barbe gigantesque). Ken Liu sait y faire, quand il s'attaque aux contes asiatiques. Il suffit de lire les trois ouvrages déjà parus de sa série de la Dynastie des Dents-de-Lion, vaste saga de fantasy qui mêle habilement les marques classiques de ce genre très codifié aux mythes chinois.

Une simplicité très agréable
Malgré la violence, malgré les Missouri Boys, malgré la méfiance de la plupart des habitants d'Idaho City qui font régner un climat inquiétant sur le récit, la tonalité générale reste à l'apaisement. L'amitié forte et sincère qui lie le géant chinois à la jeune Américaine rejaillit sur tous les autres et semble capable de créer une bulle de tolérance et d'ouverture d'esprit rassurantes. de plus, quand Ken Liu évoque l'alimentation, passerelle absolue entre les deux cultures, malgré des réticences bien naturelles, la novella s'illumine de couleurs et de goûts, resplendit de saveurs et d'odeurs qui donneraient presque l'eau à la bouche. Un régal pour l'espirt.

Avec Toutes les saveurs, Ken Liu signe une novella particulièrement réussie, une belle histoire qui, sans simplisme bêta, est un hymne à la tolérance et un rappel de l'histoire qui associe un grand nombre de Chinois aux États-Unis d'Amérique. Et qui rappelle le rôle de ces immigrés dans la construction de ce pays. Il interroge encore la place accordée à leurs descendants actuels, un peu comme Charles Yu, dans son très bon Chinatown, Intérieur (paru aux Forges de vulcain en août 2020). Une lecture nécessaire et si agréable.
Lien : https://lenocherdeslivres.wo..
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Nous cherchons tous à obtenir une vie meilleure, plus confortable et qui nous laisse libre de faire nos choix. Qu'importe nos origines, nos espoirs, nos histoires, nos légendes, nos chants, nos saveurs…
Car n'oublions pas que nous sommes tous les barbares de quelqu'un et que les monstres se cachent parfois parmi nos semblables.
 
Ken Liu nous offre avec sa novella « Toutes les saveurs » la rencontre entre Lily, une petite fille américaine et Logan, un immigré chinois, accompagné de ses camarades. A Idaho City, alors que la conquête de l'Ouest et des mines d'or se poursuit, de plus en plus de chinois, surnommés les « célestes » se rendent aux Etats-Unis dans l'espoir d'y trouver la fortune nécessaire pour nourrir leurs familles. Jack, le père de Lily, loue plusieurs petites maisons à des groupes de chinois. C'est ainsi que se rencontrent Lily et Logan. À la suite d'un malheureux incident, la petite fille et le géant chinois se retrouvent à jouer au weiqi en écoutant la légende de Guanyu, le dieu de la guerre…qui semble partager des traits troublants avec notre Logan.
 
Au fil des pages, le fantastique se glisse doucement entre les lignes. Ken Liu tisse le portrait de ses personnages, sans trop en dire, sans tout nous livrer sur un plateau, il donne du souffle et la place d'exister à chacun. Les contours et les histoires de ces femmes et ces hommes se dessinent. Et bien vite, nous nous rapprochons d'eux. Profondément humain, rien n'est blanc et noir. S'attacher à Jack, Logan, Elsie, Ah Yan est facile. Sans parler de Lily, cette jeune personne innocente, loin encore des préjugés. Pleine de vie et de curiosité, elle fait face aux chocs culturels et les assimile. Elle devient le premier pont entre la communauté et les immigrés chinois, bien mal vus au départ.
 
La poésie, l'émotion et la justesse de Ken Liu ne pourront pas vous laisser indifférents, croyez-moi. Son traducteur, Pierre-Paul Durastanti est d'ailleurs à saluer pour le rendu de la plume de l'auteur si particulière ! Cette novella est une nouvelle pépite à ajouter à vos bibliothèques, vraiment.
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25 ans du Bélial, chapitre 11 !
Les mathématiques c'est pas trop mon truc. Mais l'équation : Ken Liu = sacré conteur, je sais qu'elle est tout à fait exacte !

Ayant passé de nombreuses heures à goûter à l'histoire des Trois royaumes, en apprivoisant ses nombreux protagonistes manette en main dans les jeux Dynasty Warriors, quel ne fut pas mon plaisir de retrouver ce bon vieux Guan Yu sous la plume de Ken Liu. Et de fait, ce sont bien les designs du jeu que j'avais en tête au fur et à mesure de l'évocation des différents personnages liés aux royaumes Wei, Wu et Shu.

Mais avant l'arrivée du guerrier barbu dans la narration, nous sommes d'abord et avant tout dans la bourgade d'Idaho City. Ses commerces, ses saloons, ses hors-la-loi et ses Chinois ! Car c'est en parallèle de leur arrivée que l'histoire se développe, par le regard d'une petite voisine, Lily. Son père fournit un logement à ces nouveaux venus et tout deux sont attirés par la musique et les odeurs qui viennent de l'autre côté de la rue.

Le mystère va se déployer autour du leader, Lao Guan, celui-là même qui, par ses histoires, va invoquer la figure de Guan Yu et narrer des fragments de l'histoire des Trois royaumes.
On alterne donc entre le far west et les rives du fleuve jaune au gré de cette novella pleine de panache.

Sur l'histoire des Chinois aux USA, je n'avais comme référence que la très intellectuelle série "Warrior" (tirée d'un scénario de Bruce Lee).
Autant dire que voir Ken Liu se mêler de cette affaire ne pouvait que m'enjailler.
En fait, je n'ai qu'un seul regret : c'est beaucoup trop court !
Je suis plus qu'adepte des formes courtes et je crois que c'est la première fois que je me fais cette réflexion, mais là j'étais tellement bien que j'aurai pu en engloutir des pages et des pages de plus.

Si vous voulez poursuivre sur la thématique mais en l'élargissant aux migrations asiatiques en général aux USA, direction (dans un tout autre registre) "Chinatown, intérieur" de Charles Yu.

Une autre équation pour finir : Ken Liu + Une heure-lumiere = que demande le peuple ?
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Comme toujours avec Ken Liu, ce sont les petites histoires qui comptent ou devrais-je dire conte ? Ses récits sont de petites pépites qu'il fait plaisir de savourer. Grâce à lui, on entre dans le quotidien des chinois venus s'installer aux Etats-Unis pour échapper à la misère et qu'on assigne à la construction des chemins de fer en les exploitant et les réduisant à la pauvreté. Bien que paru dans une collection typée "Science-fiction", il a sa place dans une littérature plus large et peut plaire à tout amateur de romans historiques ou de contes.
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Toutes les saveurs est un court roman si agréable à lire et poétique que j'ai un goût de trop peu !!
Ce récit est avant tout une histoire de rencontres : de rencontres entre deux cultures, entre l'Orient et l'Occident, entre l'enfance et l'âge adulte, l'innocence et l'expérience.
Toutes les saveurs est aussi une ode à l'ouverture d'esprit et à la tolérance : l'étranger n'est plus si étrange au fil de l'histoire...
Toutes les saveurs est un roman qui fait tout simplement du bien !
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