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Citations sur Le miroir du damné (8)

Kalvyn était au bord des larmes et il constata que l'épreuve qu'il avait vécu onze ans auparavant ne l'avait pas renforcé. Bien au contraire. Elle l'avait détruit. Il ne s'était pas reconstruit, il avait survécu et il avait fait semblant, dans cette société qui ne voulait pas voir le malheur des autres.
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L’homme est la propre prison de son âme. C’est un paradoxe. L’homme passe sa vie à craindre l’enfer alors qu’il représente son propre enfer sous des formes différentes.
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L’homme est la propre prison de son âme. C’est un paradoxe. L’homme passe sa vie à craindre l’enfer alors qu’il représente son propre enfer sous des formes différentes.
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Il plongea son regard dans le sien à travers le miroir. Il observa ses pupilles. Le regard, le reflet de l’âme. Il chercha la sienne et n’y trouva rien. Il cherchait l’étincelle qui le différenciait des morts. Les yeux véhiculent de l’émotion. Quelle était la dernière émotion d’un mort ? Pourquoi ne la voyait-on pas dans son regard sur la scène de crime ? Parce qu’il arrivait trop tard pour saisir cet instant de vérité, cet instant où la victime passe de la vie au trépas, cet instant qui passait obligatoirement dans le regard. Courtas voulait vivre ce moment rare, ce moment précieux où il verrait l’âme du condamné. Le regard des morts, leur expression le fascinaient. Il y avait tant à lire dedans, tant à y décrypter. Les regards lui parlaient. Il y puisait les premières indications, ses premières intuitions.
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Spaaades... Ta peur... C’est tellement bon.
Guillaume déglutit. Il comprenait en ce moment même que le policier qui le gardait n’y était pour rien. Il était tétanisé et avait envie de pisser. Une terreur qui le dépassait, qu’il ne comprenait pas, qui le surprenait également. Même le simple fait de hurler était au-dessus de ses forces. Ses pieds semblaient coulés dans le béton. Il chercha la silhouette des yeux, mais elle ne se dévoilait plus.
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— Bonsoir, lieutenant Courtas… Mais, avant que vous ne quittiez cette voiture, je vais vous confier quelque chose… Vous êtes à Tarsac et, ici, rien n’est comme ailleurs. Nous sommes coupés de tout, comme sur une île. La vie est différente, les mœurs également. Vous l’avez dit vous-même. N’essayez pas de faire plus que votre travail.
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- Merci, Susan. Merci.
- C’est la moindre des choses... Mais, dis-moi, c’est normal que la porte d’entrée de ta maison ne soit pas verrouillée ?
- Oui, pourquoi ?
- Ça ne me parait pas très prudent. N’importe qui pourrait entrer... et y prendre une douche, par exemple.
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- Dans des villages comme le vôtre, les familles sont liées par beaucoup de petits secrets. Parfois par des choses inavouables. C’est l’inconvénient des endroits clos comme celui-ci. Tout le monde sait tout sur chacun. On vit un peu coupé du monde, ça resserre les liens. Puis, lorsqu’un secret éclate au grand jour, ça dérape.
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