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Je remercie infiniment Séma Editions (Southeast Jones, tout particulièrement) pour ce service presse.

Un thriller rural horrifique d'une très belle qualité écrit à quatre mains par J.B. Leblanc et Frédéric Livyns, et un livre qu'on lit en apnée jusqu'à la dernière page. On se retrouve Au coeur du massif des Maures, dans le petit village de Tarsac, le cadre de meurtres sauvages qui font ressurgir la peur et la paranoïa. Un assassin particulièrement sadique qui ne laisse aucune trace et semble connaître parfaitement ses victimes ?

La moiteur de l'air, la chaleur rend à merveille l'ambiance oppressante, l'étouffement dans lequel vit ce village complètement enclavé où tous sont suspects…

Le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale vont devoir enquêter et plonger dans ce que l'être humain a de plus vil en lui.

On plonge dès les premières pages dans une enquête qui se termine en apothéose ! Tarsac transpire, Tarsac a peur, Tarsac est l'antre du diable avec cette chaleur qui va crescendo au rythme des découvertes, des meurtres et de l'horreur !

Cette ville transpire l'abandon, le bout du monde, les gens meurtris pas un passé encore vivace dans les souvenirs des villageois qui sont autant coincés à Tarsac que Tarsac est coincée dans ces montagnes, isolée du monde. Les personnages sont à l'image de la ville : secs et rudes.

Deux enquêtes vont se télescoper : celle de 12 ans en arrière et celle d'aujourd'hui. Y a t -il un lien ? Rien ne le laisse présager et pourtant les auteurs font basculer leur thriller rural vers l'horreur. L'alternance entre ces deux enquêtes, entre le passé et le présent, donne un rythme soutenu à la lecture. Malgré quelques longueurs parfois, dans les descriptions, on ne peut lâcher ce livre addictif et prenant.

Le parti pris des auteurs, d'allier thriller et surnaturel est une réussite et la construction laisse à penser que la frontière entre les deux est mince. Un pari réussi que de nous confronter à des croyances qui semblent révolues sur fond de sorcellerie et à un étrange miroir qui semble être le coeur de l'énigme.

La sorcellerie, la magie, les démons se côtoient sans que cela semble incompatible ou impossible ! Tout est plausible, claire et précis. Les auteurs ont fait un excellent travail en ne tombant pas dans la banale histoire de croyances rurales, mais tentent de prouver que les démons existent et surtout que la magie, les sorcières sont en parfaite harmonie avec la nature et en filigrane on comprend que ces croyances perdurent par endroit ! Même si cela reste de la fiction, on ne peut manquer de s'interroger…

La seule chose qui m'a gêné dans ma lecture, je dois dire même parfois horripilé, c'est la référence à la catégorie professionnelle par moment au lieu du prénom des personnages….

L'enfer ouvre ses portes pour nous accueillir en son sein et nous recracher complètement laminés, chamboulés, apeurés. Oui l'horreur, la peur prend tout son sens et on espère que cela va s'arrêter… Pour le bien de tous, pour la santé mentale de tous et de nous pauvre lecteur martyrisé et entraîné, par ces deux auteurs dans tout ce qu'il y a de plus incompréhensible !

Les auteurs arrivent à brouiller les pistes avec brio et nous entraînent vers un excellent thriller surnaturel sur fond de thriller rural d'une grande réussite.

Un petit mot pour cette magnifique couverture signée Christophe Huet qui ne peut qu'attirer une lectrice comme moi et qui ne laisse pas indifférente. le graphiste a fait un excellent travail qui rend bien l'atmosphère du livre.
Lien : https://julitlesmots.wordpre..
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Le lecteur découvre d'abord Lucy, une vieille dame, qui semble habiter Tarsac depuis toujours. Elle est en train de faire un malaise cardiaque et ses pensées dérivent vers Henri et sa culpabilité dans les événements qui ne manqueront pas de survenir vu son état…

Henri, un brave homme, que l'on retrouve en 2004, quelques années auparavant, et qui s'occupe du mieux qu'il peut de son fils Lucas atteint d'une malade aussi rare que grave. Son fils vit isolé et Henri commence à ne plus le supporter. Que pourrait-il bien faire pour alléger la peine de son petit garçon ?

Kalvyn Brimac a tiré un trait sur son passé, enfin presque. Parce qu'il étouffait à Tarsac le village de son enfance, il a déménagé, il vit avec son amie Susan et gagne sa vie comme agent immobilier. Tarsac se rappelle à son souvenir, quand un des voisins de son père l'appelle pour lui annoncer le décès de ce dernier. Dernier membre de la famille Brimac, Kalvyn va devoir s'occuper de la succession. Il doit revenir pour un temps à Tarsac.

Tarsac où il n'y a pas un souffle de vent l'été. Où le temps s'écoule comme au ralenti. Où les gens vivent au rythme des vignes et des moissons. Où l'on se perd dans le dédale des rues qui se ressemblent toutes. Où le réseau téléphonique a bien du mal à passer. Où les jeunes n'ont que le bar de Phiphi pour s'amuser un peu le soir…

Kalvyn revient au moment où des morts étranges se produisent dans le village. Et l'angoisse liée à d'anciens souvenirs douloureux resurgissent dans le village… La tension monte peu a peu…

Une excellente lecture.

Les deux auteurs réussissent un roman prenant, dense et machiavélique.

Les deux plumes s'accordent parfaitement et font de ce récit une réussite.

Le miroir du damné c'est l'oscillation entre fantastique et réel, le thriller et le style horrifique, présent chez des deux auteurs. Je ne pense pas me tromper en disant qu'on retrouve de JB Leblanc la précision des enquêtes policières et la psychologie torturée des personnages. Et de Frédéric Livyns les scènes qui vous donnent la chair de poule et font monter la tension nerveuse.

Le style est fluide et c'est très bien écrit.

Le petit bémol, pour moi, c'est le rythme. Parfait pourtant au debut et la fin mais au milieu de lecture j'ai trouvé que les personnages mettaient un peu trop de temps à bouger. Toutefois, ce bémol n'enlève rien à l'intrigue très bien ficelée et prenante. Les événements montent crescendo et la tension est palpable. Il faut dire que Tarsac est un village à l'atmosphère irrespirable en plein été et le lecteur ressent très bien cette touffeur et le malaise qui va avec. Mêlée aux événements qui arrivent, fantastiques, on ne peux qu'y être sensible nous aussi.

Le miroir du damné, c'est aussi l'histoire d'un flic du srpj de toulon qui débarque pour mener l'enquête sur les décès étranges qui ont eu lieu et qui se retrouve dans un milieu très éloigné du sien et pas très bien accueilli par les villageois. Il va faire équipe avec le chef de la municipale Fabre. Une figure importante de Tarsac.

La relation entre les deux sera tendue.

J'ai beaucoup apprécié le flic Courtas. On s'attache à lui. C'est un personnage très bien travaillé qu'on prend plaisir à suivre. Je me suis aussi attachée de façon plus étrange à ceux qui ont disparus et qu'on ne voit pas aussi longtemps que les autres : Henri, Lucas et Grégory. En toute cas, plus qu'à Kalvyn ou Lucy encore que pour cette dernière mon ressenti est plus ambigu. Car j'ai beaucoup apprécié ce personnage mais j'ai été beaucoup moins en empathie.

Quand à la fin, il faudra que j'en discute avec les auteurs. Je ne suis pas restée sur ma faim contraire mais je m'interroge au sens de la dernière scène.

En bref, j'ai adoré, j'ai étouffé dans Tarsac, j'ai ressenti parfois le malaise des personnages, j'ai frissonné d'horreur… Un titre parfait pour découvrir la plume et le style de Frédéric Livyns et JB Leblanc.

Un autre petit bémol le poids du livre… 850g presque 1kg… Pas pratique à lire dans le métro ni même allongée dans son lit si on veut pas l'abimer…
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Le lecteur découvre d'abord Lucy, une vieille dame, qui semble habiter Tarsac depuis toujours. Elle est en train de faire un malaise cardiaque et ses pensées dérivent vers Henri et sa culpabilité dans les événements qui ne manqueront pas de survenir vu son état…

Henri, un brave homme, que l'on retrouve en 2004, quelques années auparavant, et qui s'occupe du mieux qu'il peut de son fils Lucas atteint d'une malade aussi rare que grave. Son fils vit isolé et Henri commence à ne plus le supporter. Que pourrait-il bien faire pour alléger la peine de son petit garçon ?

Kalvyn Brimac a tiré un trait sur son passé, enfin presque. Parce qu'il étouffait à Tarsac le village de son enfance, il a déménagé, il vit avec son amie Susan et gagne sa vie comme agent immobilier. Tarsac se rappelle à son souvenir, quand un des voisins de son père l'appelle pour lui annoncer le décès de ce dernier. Dernier membre de la famille Brimac, Kalvyn va devoir s'occuper de la succession. Il doit revenir pour un temps à Tarsac.

Tarsac où il n'y a pas un souffle de vent l'été. Où le temps s'écoule comme au ralenti. Où les gens vivent au rythme des vignes et des moissons. Où l'on se perd dans le dédale des rues qui se ressemblent toutes. Où le réseau téléphonique a bien du mal à passer. Où les jeunes n'ont que le bar de Phiphi pour s'amuser un peu le soir…

Kalvyn revient au moment où des morts étranges se produisent dans le village. Et l'angoisse liée à d'anciens souvenirs douloureux resurgissent dans le village… La tension monte peu a peu…

Une excellente lecture.

Les deux auteurs réussissent un roman prenant, dense et machiavélique.

Les deux plumes s'accordent parfaitement et font de ce récit une réussite.

Le miroir du damné c'est l'oscillation entre fantastique et réel, le thriller et le style horrifique, présent chez des deux auteurs. Je ne pense pas me tromper en disant qu'on retrouve de JB Leblanc la précision des enquêtes policières et la psychologie torturée des personnages. Et de Frédéric Livyns les scènes qui vous donnent la chair de poule et font monter la tension nerveuse.

Le style est fluide et c'est très bien écrit.

Le petit bémol, pour moi, c'est le rythme. Parfait pourtant au debut et la fin mais au milieu de lecture j'ai trouvé que les personnages mettaient un peu trop de temps à bouger. Toutefois, ce bémol n'enlève rien à l'intrigue très bien ficelée et prenante. Les événements montent crescendo et la tension est palpable. Il faut dire que Tarsac est un village à l'atmosphère irrespirable en plein été et le lecteur ressent très bien cette touffeur et le malaise qui va avec. Mêlée aux événements qui arrivent, fantastiques, on ne peux qu'y être sensible nous aussi.

Le miroir du damné, c'est aussi l'histoire d'un flic du srpj de toulon qui débarque pour mener l'enquête sur les décès étranges qui ont eu lieu et qui se retrouve dans un milieu très éloigné du sien et pas très bien accueilli par les villageois. Il va faire équipe avec le chef de la municipale Fabre. Une figure importante de Tarsac.

La relation entre les deux sera tendue.

J'ai beaucoup apprécié le flic Courtas. On s'attache à lui. C'est un personnage très bien travaillé qu'on prend plaisir à suivre. Je me suis aussi attachée de façon plus étrange à ceux qui ont disparus et qu'on ne voit pas aussi longtemps que les autres : Henri, Lucas et Grégory. En toute cas, plus qu'à Kalvyn ou Lucy encore que pour cette dernière mon ressenti est plus ambigu. Car j'ai beaucoup apprécié ce personnage mais j'ai été beaucoup moins en empathie.

Quand à la fin, il faudra que j'en discute avec les auteurs. Je ne suis pas restée sur ma faim contraire mais je m'interroge au sens de la dernière scène.

En bref, j'ai adoré, j'ai étouffé dans Tarsac, j'ai ressenti parfois le malaise des personnages, j'ai frissonné d'horreur… Un titre parfait pour découvrir la plume et le style de Frédéric Livyns et JB Leblanc.

Un autre petit bémol le poids du livre… 850g presque 1kg… Pas pratique à lire dans le métro ni même allongée dans son lit si on veut pas l'abimer…
Lien : https://lesdecouvertesdedawn..
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Le Miroir du Damné est un véritable phénomène dans le monde du polar: un roman policier flirtant avec le fantastique!! J'entends déjà les commentaires: quoi?? C'est quoi cette histoire à dormir debout? On ne peut pas mener une enquête criminelle en pourchassant non des tueurs en chair et en os mais un démon... Et bien si, on peut !! La preuve en est cet excellent roman confrontant les deux univers dans une harmonie parfaite, sans fausse note ni décalage.
A différents moments du roman, les deux auteurs s'entendent à manipuler leur lecteur, à instiller le doute dans son esprit, par exemple en lui faisant se poser la question cruciale: Fabre serait-il prêt à tout pour sauver son village, même l'impensable de la part d'un policier municipal? 
Le contraste entre le monde moderne et Tarsac, figé dans un immobilisme issu des siècles passés, est particulièrement bien mis en scène, créant une atmosphère pesante, délétère: "Courtas s'appuya contre les fenêtres. Il se sentait piégé, manipulé. Coincé dans une spirale dont il ne pourrait pas sortir. Lucy devinait ce qu'il se passait dans la tête de cet homme. Son monde pragmatique, rationnel au possible, baignant dans la culture de la preuve, venait de se heurter à une réalité nouvelle, impalpable, inconcevable : celui de la peur et des croyances ancestrales. C'était un véritable choc pour lui." (Pages 408-409).
Lien : https://legereimaginarepereg..
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« le miroir du damné », un excellent roman fantastique teinté de polar, juste ce qu'il faut ! J'ai aimé, j'adore l'atmosphère de ce type de récit qui fait perdre le contact avec la réalité ! il ne fait pas bon vivre à Tarsac (enfin, le vrai Tarsac, je ne sais pas, mais celui-ci, situé dans les Maures n'a rien de paradisiaque !). Les morts y sont nombreuses, violentes et un peu… bizarres et surtout l'assassin est insaisissable !
La sorcellerie, le paranormal, tous les ingrédients sont au rendez-vous, on laisse le rationnel au vestiaire et ça fonctionne (si on adhère à ce genre de littérature), ce récit ferait un excellent film… bref, j'ai adoré.
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Je remercie Séma Éditions de m'avoir confié ce service presse, mais aussi pour leur confiance renouvelée. Je suis une lectrice assidue qui aime le mélange des genres. La quatrième de couverture m'a séduite, car elle nous promet une immersion totale dans un endroit qu'il vaudrait mieux fuir à toutes jambes ! Pourtant, l'envie d'entrer dans ce bourg au coeur du massif des Maures a effacé mes craintes, du moins pour un temps…

Été 2016, le petit village de Tarsac devient le théâtre de meurtres d'une sauvagerie extrême. Ces actes de barbarie font ressurgir chez les habitants leurs plus vives peurs.

Qui est cet assassin qui opère sans laisser le moindre indice ? Il semblerait que cet individu particulièrement retors connaisse ses victimes.

C'est dans ce contexte inquiétant et oppressant que le lieutenant Courtas du SRPJ de Toulon et Martin Fabre, le chef de la police municipale, devront faire équipe afin de percer le mystère qui plane sur ces terres. À cet instant, nos deux enquêteurs sont à mille lieues d'imaginer qu'ils vont vivre une véritable descente aux enfers !

J.B. Leblanc et Frédéric Livyns nous offrent une intrigue à quatre mains formidablement bien orchestrée. Au fil du récit, nous passons de simples lecteurs à des spectateurs impliqués, mais impuissants devant le drame qui se joue ! Non seulement les morts s'accumulent, mais des phénomènes inexpliqués viennent jeter le trouble dans tous les esprits. Les habitants de ce village sont-ils voués à disparaître les uns après les autres, sans que personne ne puisse enrayer le carnage ?

Les auteurs utiliseront des flash-back nous permettant d'alterner passé/présent. Peut-on pour autant affirmer que certains éléments peuvent se rapporter à l'affaire qui défraye la chronique ? Malgré tout, de nombreuses zones d'ombre viennent obstruer notre champ de vision.

J.B. Leblanc et Frédéric Livyns nous distillent au compte-gouttes des bribes d'informations. Cela nous oriente vers plusieurs pistes. Serons-nous capables de ne pas nous égarer en chemin ?

L'enquête s'avère épineuse, il nous faudra quitter notre esprit cartésien pour nous orienter dans la bonne direction. Mais serons-nous assez perspicaces pour déjouer les pièges et les obstacles qui se dresseront devant nous ?

L'urgence est de mise, car le danger, le suspense et la peur montent crescendo jusqu'à atteindre le paroxysme.

Serait-il possible, que les victimes soient toutes liées, de près ou de loin, sans le savoir ?

Sans oublier ce fameux miroir qui revient trop fréquemment au centre de l'enquête.

Un récit rythmé aux multiples rebondissements qui nous pousse dans nos derniers retranchements.

Un roman captivant et percutant qui nous tient en haleine jusqu'à la dernière ligne.

Amateurs de sensations fortes, cette lecture est faite pour vous.

Âmes sensibles, s'abstenir.

Bravo à J.B. Leblanc et Frédéric Livyns, dont les plumes s'accordent à merveille pour nous offrir un thriller d'une efficacité remarquable.


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Ca n'engage que moi : Alors là je dis WAOUH !!!!!!
Une histoire d'horreur, un truc de dingue, de malade, de ouf .... bref j'ai adoré cette histoire écrite à quatre mains. J'ai aimé l'ambiance pesante, malsaine, glauque, j'ai apprécié la psychologie des personnages, tous plus fous et machiavéliques les uns que les autres, j'ai adoré l'histoire, ahurissante, imaginative. Et surtout quelle qualité d'écriture.... topissime !!!
Pas de temps morts, pas de répit, les morts s'enchaînent, le sang coule et je me suis baignée dedans, complètement prise au piège.
A lire absolument.
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Voilà, alors que ce speech m'envoyait du rêve, je me suis lancée dans la lecture dont les premières pages me laissaient un peu de marbre. C'est sympa, oui, mais ça se traîne… voilà ce que je me disais. Puis d'un coup, nous avons une arrivée de plusieurs personnages, de plusieurs évènements qui se recoupent.

Nous avançons dans les premières lignes sur une meurtre tragique d'un jeune ado revenant de soirée. Sur le chemin, alors qu'il se débrouille comme il peut avec son vélo la nuit tombée, il se fait abattre de plusieurs coups de pierres. (On pourrait croire mais non, ce n'est pas vraiment du spoil, ceci arrive très vite 😉 )

On continue plus doucement avec un agent immobilier qui fuyait son passé alors qu'il apprend le décès de son père. C'est tout naturellement (ou presque) qu'il retourne dans la ville qui l'a vu grandir et qu'il rejoint les murs de sa maison d'enfance. Avec beaucoup de ressentiments, de frustrations et de toutes autres vieilles rancoeurs dus aux différents évènements passés au sein de sa famille. Il essaie donc de revenir sur les habitants de cette ville de Tarsac, que ce soit le fermier, l'ancien ami de son père ou encore l'ancien voisin…

Qui pourrait croire qu'il se passerait tant de chose dans cette petite ville tranquille où le crime le plus violent (à ce qu'on peut en déduire) relèverait d'un vol à l'étalage ? La population est en émoi, la peur s'installe et les souvenirs sont là pour rappeler à chacun que cette ville tranquille ne l'a pas toujours été.

C'est d'une plume fluide et avec un langage fourni que les deux écrivains nous guident dans une histoire sombre mêlant enquête, suspense et fantastique. Les pages se tournent rapidement, l'intrigue s'avale. Nous avons une ambiance glauque à souhait en toile de fond qui vient nous glacer de temps en temps.

Alors que les morts se suivent sans se ressembler, nous goûtons avec un plaisir malsain à cette envie de savoir où on veut nous emmener. Même si le titre nous en dit pas mal, on reste accroché aux mots des auteurs et on cherche en même temps que le lieutenant Gérald Courtas la véracité des évènements.
Les personnages sont dans l'ensemble creusés, on apprend tout ce qu'il faut mais surtout sur ceux qu'il faut. Un mélange de superficiel sur certains pour au contraire, avoir un vrai « profil psychologique » sur d'autres nous pousse à vouloir faire le point sur tout le monde. Je vous laisse deviner que tout arrive à point à qui sait attendre ! 🙂


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(...)

Ce livre est réservé pour un public averti, certaines scènes peuvent être choquantes et rester dans votre mémoire pendant un bon moment comme si vous l'aviez vécue...
(..)

Nous sommes dans la ville de Tarsac, petit village isolé de tout avec ses habitants qui cachent bien leurs secrets. Après le scandale sur l'affaire du "réducteur" qui a causé la perte de certains habitants qui ont voulu sortir de cette ville il y a 10 ans, de nouveaux meurtres refont surface, aussi énigmatiques que les précédents. Cependant, rien ...


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Topo : Au coeur du massif des Maures, le petit village de Tarsac est le cadre de meurtres sauvages qui font ressurgir la peur et la paranoïa. Qui est cet assassin particulièrement retors qui ne laisse aucune trace et semble connaître parfaitement ses victimes ? C'est ce que devront découvrir le lieutenant Courtas (SRPJ de Toulon) et Martin Fabre (chef de la police municipale). Croyances révolues, fond de sorcellerie, ... Dans cette cuvette infernale écrasée par la chaleur, les morts se succèdent à un rythme effréné, et le temps leur manque... 😲
Ce n'est pas un livre qui fait dans le déjà vu. 489 pages de meurtres, de vengeance, de haine, de secrets... Un beau programme vraiment ! Ici, on est à mi-chemin entre l'enquête policière détaillée et le thriller horrifique. Un joli mélange pour qui veut se noyer dans la chaleur étouffante de ce village reclus, avec ses habitants peu avenants. Ce fut un plaisir de replonger dans les écrits de Frédéric Livyns ; écrire à 4 mains a apporté son lot de détails et d'épaisseur à ce roman sans pour autant ôter la patte de chacun. Un beau travail d'écriture qualitatif et immersif.
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