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sur 58 notes
Le journal de Laura, qui relate ses changements de vie dus au réchauffement climatique. Un roman jeunesse intéressant, au style vivant avec de l'humour.
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En premier j'aimerai parler du livre en lui même... Il est imprimé sur du papier Cyclus offset 80 g, papier recyclé à 100%. En effet ce livre qui à pour sujet la réduction des émissions de carbone se veut « écolo » complètement et je trouve ça très original, pourquoi ne pourrait-on pas lire des livres avec du papier recyclé complètement ???

Ce livre me fait beaucoup pensé « Aux chroniques de la fin du monde » (Tome 1 - Tome 2) de Susan Beth Pfeffer, j'ai déjà lu les deux premiers tomes et le tome trois attend dans ma PAL. Dès que j'ai vu ce livre en magazin, je l'ai acheté sans hésiter une seconde. Contrairement Aux chroniques de la fin du monde nous nous trouvons en 2012 en Angleterre, à Londres plus précisément. Dans ce monde là, il y a déjà eu plusieurs catastrophes écologique et le gouvernement anglais a décidé de réduire la pollution et de luter contre le réchauffement climatique, c'est pourquoi un système de point carbone et le rationnement des habitants a été mis en place et sera effective ce 8 janvier 2015, cela va permettre de réduire de façon drastique les émissions de 60%. L'Angleterre, avec ces résolutions, sera le premier pays au monde à adopter un système de rationnement afin de réduite les émission de 60% ses émission de CO2.

Ce livre est un journal dans lequel Laura écrit tous les jours ce qu'elle vit. On va passer une année avec Laura, elle écrit chaque jour et parfois dans une journée il peut y avoir un découpage avec des tranches horaire.
L'ambiance de ce livre est très sombre et on voit bien au fur à mesure du récit de Laura que l'issue est fatal et qu'on ne pourra pas revenir en arrière, en effet la situation se dégrade assez vite, surtout que Laura vit dans une famille assez aisé. Elle va devoir s'habituer à cette situation, mais surtout elle va devoir intégrer ce nouveau mode de vie dans sa propre vie de jeune fille. Je trouve qu'elle réagit assez bien à la situation.
J'aime vraiment dans ce genre de cas de figure découvrir comment les gens réagissent : ici le père de Laura préfère échanger la voiture de sa femme contre des plans de légumes et un cochon... alors que sa femme, elle, elle rejoins un groupe de femmes qui vont devenir presque des héros... la femme viendra sauver son mari de la noyade... Je trouve que le sens psychologique du comportement des gens vis à vis de la catastrophe est très bonne et parfois les gens n'agissent pas comme on l'aurait pensé, c'est ça qui est intéressant...

Je reste sur ma première impression, je préfère « Les chroniques de la fin du monde » , je trouve qu'ici l'histoire est trop sympathique. Je trouve que l'auteur n'est peut-être pas allée en profondeur dans le chaos. Je trouve aussi qu'il y a trop d'incohérence dans l'histoire, mais d'un autre coté j'ai vraiment aimé l'idée de la carte de rationnement avec des points carbone, un peu comme pendant la seconde guerre mondial avec les carnets de rationnement. Ce que j'ai vraiment aimé se sont les documents introduits dans le texte, comme les mails, les tableaux de statistiques et autres articles de journaux.

Un très bon livre de fin du monde programmée. J'ai trouvé que l'auteur Saci Lloyd a bien menée son histoire malgré quelques petits détails qui m'ont gêné.
La suite avec le tome 2 se passe en 2017 et Laura sera à l'université...
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Quelle claque ! Ce livre vaut vraiment la peine d'être lu.
Pas pour les ados en rébellion et les parents immatures, ni pour les émois amoureux de l'héroïne ou pour ses aventures avec les membres de son groupe de musique. Mais pour ce qu'il nous raconte sur le climat et l'environnement.
Dans le monde de Laura, la planète est en train de subir de grands changements. le climat est totalement déréglé et les catastrophes écologiques sont devenues monnaie courante : tempêtes de neige et blizzards, sécheresse, inondations, cas de choléra…
La description des phénomènes naturels par l'auteure semble malheureusement très actuelle, avec le passage de la tempête Ciara en Europe… On ne peut s'empêcher de penser que le monde de Laura est un peu le nôtre, et on passe de la dystopie à la réalité.
Ce petit roman sans prétention donne envie d'agir, de s'engager, de faire encore plus d'efforts pour sauver notre pauvre planète et notre peau par la même occasion.
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Laura Brown était une adolescente insouciante, jusqu'à la Grande Tempête qui a dévasté l'Angleterre. Depuis, elle a dû renoncer à tout ce qu'elle aimait : jouer dans son groupe punk, prendre un bon bain chaud, discuter toute la nuit sur son téléphone portable... Et tout cela à cause des restrictions d'énergie imposées par le gouvernement ! Désormais chacun doit gérer un nombre de points « Carbone », ce qui rend la vie infernale. Mais Laura trouve la parade : confier à son journal ses aventures tragi-comiques dans un monde qui pourrait bien, un jour, devenir le nôtre...

La plume de Saci Lloyd est fluide et crédible, mais pas assez mature. L'auteure nous offre un concept tout simplement génial, voire innovant ! Toute la population d'Angleterre a besoin de limiter la quantité de carbone qu'ils utilisent et son utilisation est étroitement contrôlée par le gouvernement. Cette façon de voir les choses est assez angoissante, surtout que l'on pourrait en arriver à cette alarmante extrémité ! Imaginez juste une seconde que ce système soit mis en oeuvre et que l'on doive fortement se rationner dans notre consommation, saurons-nous le faire rapidement et sereinement afin de vraiment se concentrer sur ce qui est important ? Pourtant, aussi difficile qu'est le rationnement, les conditions météorologiques extrêmes sont bien pires : la chaleur insoutenable, la sécheresse, les inondations, etc.

L'auteure a opté pour le format du journal intime afin de narrer son intrigue. Cette décision rend l'histoire criante de réalisme et est plus dramatique car le lecteur est directement immergé dans ce nouvel univers, mais cela donne aussi un aspect assez limité au scénario et empêche également le lecteur de pouvoir s'attacher proprement aux personnages. D'ailleurs, Laura, l'héroïne de ce premier tome, réagi aux événements avec froideur et détachement. Naturellement, cette attitude est typique aux adolescents, mais elle en devient limite exaspérante. de plus, trop d'éléments inutiles créent des interférences dans le postulat initial de cette lecture. Quant aux autres personnages, ils sont excessivement exagérés et tombent facilement dans le cliché.

En outre, j'ai encore quelques défauts à souligner sur cette lecture. Premièrement, à part la détérioration de la relation entre les parents de la narratrice et celle de la société, il ne se passe presque rien ! Deuxièmement, sur la couverture de ce premier tome, mais également dans le synopsis, il est signalé qu'il y a des aventures tragi-comiques. Où est le comique ? Je suis habitué à l'humour particulier des britanniques, mais je ne l'ai pas décelé une seule fois ! Enfin, j'ai deux petites questions par rapport aux choix des éditeurs : pourquoi avoir choisi la couverture du deuxième tome de la version originale pour la parution de celui-ci et pourquoi ne pas avoir appliqué le choix écologique du papier pour tout le catalogue et non pas exclusivement pour une lecture parlant du carbone ?

Conclusion, Carbon Diaries 2015 est, malgré plusieurs inconvénients, une lecture plaisante dans l'ensemble. Je pense quand même que chaque jeune devrait lire ce livre si ce n'est que pour les amener à réfléchir sur les implications personnelles et mondiales possibles du changement climatique. de plus, je laisserais très certainement une seconde chance à l'auteure avec le deuxième tome de cette série car, maintenant que les bases sont posées, je pense que l'intrigue devrait avancer dans la bonne direction. Pour finir, j'aimerais quand même remercier le site Babelio, mais également les éditions Pocket Jeunesse pour ce partenariat.
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En 2015, le Royaume-Uni est le premier pays au monde à instaurer le système des points carbones pour ses habitants. Chaque habitant se verra recevoir une carte avec des points carbones à utiliser tous les mois. 200 points carbones par mois pour le quotidien: prendre une douche, se chauffer, faire à manger, écouter de la musique ou encore prendre le bus car la voiture coûte bien trop cher en points. Laura, une adolescente Londonienne, décide de raconter dans son journal, l'année du passage à la carte carbone. Jour après jour, mois après mois, Laura va raconter la mise en place des points carbones, les difficultés qu'elle va avoir à s'accommoder, la nouvelle vie de sa famille et de ses amis. Mais comment s'adapter à cette nouvelle vie alors que jusqu'à présent on dépensait sans compter?
Ce livre à connu pas mal de presse et est édité chez un grand éditeur: Bayard Jeunesse (Hunger Games notamment)
Je suis plutôt déçue à vrai dire.
Tout d'abord l'histoire; elle est bien, ça occupe un long voyage en train mais elle n'a rien d'extraordinaire.
On suit Laura, une ado classique qui aime principalement son groupe de rock et un garçon. Elle va en cours, répète avec son groupe, essaie de passer le moins de temps possible avec ses parents et sa soeur. Mais les points carbones vont tout changer.
Le personnage est sympathique, le fait qu'elle parle à son journal rend l'histoire plus réelle. Cependant je trouve aussi que ça donne un aspect limité au scénario. Il aurait pu être intéressant d'être omniscient et de voir ce qu'il se passait dans le reste du monde. Évidemment on à quelques aperçus lorsqu'elle raconte ce qu'elle à vu aux informations mais ça reste très limité.
Donc une histoire pas très palpitante mais tout de même sympathique.
Je trouve que tous les événements qui doivent arriver, arrivent. On s'attend à presque tout et l'auteure ne nous offre aucune surprise. Comme si l'année pendant laquelle le Royaume-Uni choisi de mettre en place les points carbones était aussi celle où toutes les catastrophes se produisent.
Maintenant j'aimerais parler de l'aspect du texte. J'ai envie de dire à l'éditeur: Sérieusement!
Le livre est bourré d'erreurs, de fautes d'orthographe, de grammaire et des erreurs dans le temps. Des coquilles se glissent un peu partout dans le texte, des verbes sont répétés deux fois par exemple.
Mais même au niveau de l'histoire il y a des erreurs:
"Sam 7 Mars
[...] Demain, c'est le concert d'Hydro.[...]"
"Mar 10 Mars
[...] Concert d'Hydro demain.[...]"
Ça fait trois plombes qu'elle attend ce concert mais elle n'en connait pas la date.
Bref, des fois on comprend pas.
Tout ça pour dire que Bayard Jeunesse, avec les succès qu'ils viennent d'avoir, pourrait se payer des correcteurs. S'ils en ont déjà, il faut en changer et je suis disponible!
J'aimerais ajouter que c'est pas parce qu'on édite un livre sur l'écologie qu'il faut prétendre être écolo soi-même. Tous nos portables sont fabriqués par des pauvres asiatiques avec des produits chimiques pour même pas un bol de riz, alors arrêtez d'essayer de nous donner bonne conscience en nous disant que le papier de cet ouvrage est fait de "papiers recyclés d'un haut niveau d'éco-responsabilité" "marque européenne" "100% à partir de fibres recyclées" "Sa fabrication à base de fibres vierges et générant un bilan carbone neutre n'utilise qu'un dixième de l'énergie nécessaire à la production de papier." Je serais plutôt du genre écolo mais là je m'en fous! C'est pour convaincre une sorte de clientèle qui veut acheter des crayons de papier et des chaussettes fabriqués en France mais moi ça ne m'intéresse pas.
L'idéal serait quand même d'éditer un livre imprimer écologiquement, qui donne du travail aux français ET sans fautes!
Pour finir, on peut dire que c'est un livre intéressant mais qui ne vaut quand même pas 16€90.
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En 2010, la Grande Tempête a ravagé l'Angleterre. Dans un futur proche, le gouvernement a décidé de mettre en place un rationnement des émissions de carbone. Une réduction allant jusqu'à 60% ! Si le gouvernement et les écologistes applaudissent le geste, c'est une toute autre histoire pour Laura Brown, 16 ans. Ordinateur, téléphone portable, prendre un bain chaud, tout est à revoir. Sa vie n'était pas un paradis, elle va devenir un enfer. Gérer ses points mensuels, écouter ses parents, essayer d'avoir une vie normale malgré les restrictions, c'est trop !

Lorsqu'un pays entier décide de réduire de plus de moitié ses émissions de carbone, il y a toujours des conséquences inattendues. Pas de solution alternative, un marché noir qui galope, des secteurs d'activité (tourisme et import) qui périclitent. L'auteur met le doigt où ça fait mal pour montrer qu'une telle décision n'est pas à prendre à la légère. A force de vivre dans le confort, l'homme s'est assagi et devient pantouflard.
Les personnages sont vraiment réalistes. En premier lieu, Laura, cadette d'une famille banale. En racontant son journal intime, on s'aperçoit que loin d'être une adolescente victime de son temps, elle dénonce ses parents (ringards), sa soeur (rebelle mais franche) et la société. Personne ne la comprend ou s'intéresse à ses problèmes. Une adolescente de tous les jours, qui doit changer ses habitudes. Entre son père qui perd pied dans cette nouvelle économie et sa mère cherche à raccommoder la famille, Laura sert de tampon malgré elle. Mais son voisinage est aussi incongru que sa famille : les voisins indiens qui se déchirent sur fond de tradition, un vétéran qui profite du système, tout n'est pas rose dans le nouvel ordre mondial !
Le journal est un exercice littéraire spécifique. Saci Lloyd fait écrire tous les jours son héroïne. Simple, sans ambition littéraire et ce sens humoristique très britannique.

Des personnages décalés, un style direct dans un univers qui est tout à fait le nôtre. A part la date, ça pourrait se passer demain. Qui alors ne serait pas pris dans la tourmente ? Carbon Diairies 2015 fait réfléchir et rire, car l'auteur ne prend jamais parti pour ou contre le changement. Un bel exemple de littérature !

CARBON DIAIRIES 2015
Auteur : SACI LLOYD
edition : POCKET JEUNESSE
Lien : http://temps-de-livres.over-..
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Janvier 2015, après la grande tempête dévastatrice de 2010, le gouvernement anglais a décidé de réduire immédiatement sa consommation d'énergie. Un système de points carbone a été mis en place. Chacun doit veiller à réduire sa consommation d'énergie.

Laura, 16 ans, se confie à son journal. Elle raconte les difficultés de sa famille à s'adapter devant l'impossibilité de s'endormir devant la télé, de faire fonctionner plusieurs appareils en même temps ou de prendre la voiture pour aller travailler. Elle décrit l'éclatement de sa famille, les réactions des voisins, de ses amis et, dans cette période tourmentée, sa vie d'adolescente avec les amis, les premiers amours, le lycée et les devoirs.

Alors que les privations sont déjà grandes s'ajoutent les grands froids en hiver, les mouvements de protestation et les émeutes, la très grande sécheresse, le rationnement d'eau puis les inondations.

On sourit et on rit souvent devant la situation pourtant difficile de cette famille. Mais tout comme Laura qui tente de faire face aux privations, on réfléchit sur notre rythme de vie et la manière dont on consomme l'eau et l'énergie.
La description de tous les incidents climatiques qui s'enchainent dans l'hémisphère nord est impressionnante. A cela, s'ajoute un critique plutôt inattendue dans un roman pour adolescent de la privatisation des services publiques en Angleterre alors que le gouvernement est présenté comme plus prompt à faire tirer sur la foule qu'à venir en aide à la population.
J'ai trouvé l'attitude de Laura qui hésite entre suivre un mouvement extrémiste de lutte contre le gaspillage d'énergie, son envie de vivre comme avant avec son groupe et son ordinateur... plutôt crédible.
Lien : http://bloguiblogas.blogspot..
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J'ai trouvé ce roman très ennuyant, il ne se passe rien du moins dans la centaine de page que j'ai lu. Laura raconte comment son monde tourne au désastre à cause des restrictions d'énergies imposé par le gouvernement. Son récit est assez sombre, assez morose sans émotion, sans humour. J'ai vraiment pas du tout adhéré, ça manque cruellement de bonne humeur, de vie. Je m'attendais pas non plus à découvrir un roman plein de joie mais là c'est vraiment tout le contraire. L'héroïne est assez fade, sans personnalité apparente. Les autres personnages sont aussi ennuyants, on connaît peu de chose sur eux et du coup on peut pas s'attacher. L'histoire avance peu, presque pas. J'ai trouvé l'idée des restrictions d'énergie très intéressante mais elle n'est pas bien développé.Il manque un gros travail sur l'intrigue, les personnages...
Je n'ai pas lu grand chose donc j'ai pas grand chose à dire, tellement ça m'a déplu. Je suis ravie que j'ai eu ce livre gratuitement parce que sinon ça aurait été une grosse déception. Ce n'est évidemment pas un roman que je conseille, il risque de vous perdre votre temps et de vous déprimé si vous êtes comme moi.
Je n'ai pas relevé d'extrait, et je ne le noterai pas parce que je ne l'ai pas terminé.
Lien : http://lireetsourire.blogspo..
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Carbon Diaries est un ouvrage de Dystopie à n'en pas douter : 2015, un monde si proche du notre. Toute l'histoire et le fond du récit sont déclenchés par une tempête qui aurait eu lieu en 2012, de nos jours donc, et qui, en plus de faire de nombreuses victimes, retira pendant un long moment l'énergie nécessaire à la vie quotidienne de nombreux malheureux touchés par cette pénurie. Grand chamboulement et surtout énorme prise de conscience : les énergies deviennent rares, et il faut forcer le monde à aller vers le renouvelable en économisant le fossile. En 2015, là où commence le récit raconté par Laura, les Anglais du Royaume Uni mettent en pratique la nouvelle loi Carbone et restreignent l'accès aux énergies fossiles et polluantes (pétrole, électricité...). Pour chaque action (garder allumer le frigo, griller une tartine au grille pain, faire des kilomètres en bus ou voiture...) il faut des "points carbone", et surtout ne pas les dépasser au risque de finir en stage de "délinquant du carbone" ou en redressement judiciaire.

Laura, notre narratrice, est une adolescente qui ne se veut pas banale, et pourtant qui le reste. Bassiste et parolière incomprise dans un groupe de punk rock (les Dirty Angels, yeah !), sa vie se compose d'amitiés compliquées avec les membres de son groupe, d'une famille qui explose, d'une défaite scolaire navrante et de plaintes incessantes.
Je n'ai pas réussi à m'attacher à la narratrice ! Quel dommage... Il n'y a aucune indication physique sur elle ou ses amis, sa famille. Il est donc très difficile de s'identifier à un quelconque personnage de l'histoire. On est dans le plus pur style journal intime, mais pas assez roman ...
Côté amour, aucune indication non plus sur ses amours passés (ou défaites), rien sur son style de garçon, mais seulement un béguin pour "le voisin de palier inaccessible". Après quelques plaintes parce qu'elle ne l'intéresse pas, elle finit par le séduire, et à sortir carrément avec un autre. (? au revoir le premier coup de love!)
Pour ce qui est du caractère, la miss n'a aucune affirmation : complètement introspective et un poil peureuse, elle raconte tout à son journal et ne dit jamais ce qu'elle pense aux concernés, les autres personnages. Effacée et butée, c'est aussi le pire exemple à donner aux jeunes : sans projet et sans but qui pourrait la motiver, excepter jouer dans son groupe, c'est surtout un échec scolaire permanent, qui ne fera des efforts qu'à la toute fin du récit…
Elève paumée dans un lycée à l'abandon, où les profs acculent leurs élèves de devoirs critiques sur la situation désastreuse de l'environnement et de la loi carbone, mais aussi dans une famille sur le déclin dès les premières pages du livre et qui passera la totalité du récit à exploser, tout ça pour donner sur une critique de la société non aboutie, représentée en macrostructure par les voisins de la rue de Laura.
Loin d'être drôle comme ce qui était annoncé, Cardon Diaries 2015 est le récit d'une apocalypse autant environnementale que familiale. Tout va à volo, dans le mur… Tout fout les camps dans un joyeux fouillis, très bien représenté par un dérèglement climatique exagéré (trop chaud, trop froid, re trop chaud re trop froid…)
Dans le même genre, les plaintes de la narratrice se répètent et s'inversent pour ne jamais satisfaire la narratrice. Aucune situation ne convient et rien n'est drôle dans ce récit des horreurs (sauf, pour moi, deux uniques répliques qui m'ont fait rire, tenant en 4mots, sur pas moins de 300 pages…)

Mauvaise dystopie à mon goût, les idées collant au genre ne sont pas assez travaillées et poussées, elles sont donc incohérentes. Autant la reconversion en fermier écolo du père est tout à fait logique et prévisible, autant les jeunes qui mangent et se déplacent tout au long du récit dans une Londres sans énergie pour faire fonctionner Frigidaires et transports en commun , sauf pour les riches en plein carbone, beaucoup moins. L'idée était pourtant excellente ! Et aurait méritée d'être développée encore plus, en insistant sur les besoins et les changements tout au long du récit, sans en faire un bureau des plaintes ou un musée des horreurs où les incohérences et les personnages mal définis se perdent.
En résumé, si vous voulez lire une triste description d'une déchéance sociale, technologique et familiale, lisez Carbon Diaries 2015. A ne surtout pas conseiller à ceux qui veulent rire ou qui n'en peuvent plus des récits décrivant des familles de dingues qui implosent. Carbon Diaries 2016, s'il y a, se diffusera sans moi, sauf ni j'entends des lecteurs évoquer des fous rires et aucun regret, ce qui pourrait attirer mon intérêt. Pour ma lecture de ce tome, ce ne fut pas mon cas.
Lien : http://rayon-passion.blogspo..
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Dystopie très rapprochée (même passée: 2015!) où le Royaume-Uni instaure un système des points carbones avec pénalités. Chaque citoyen reçoit une carte avec 200 points carbones à utiliser tous les mois. Jusque-là, l'idée est vraiment bonne et tout de même "réaliste". le fait de lire le journal intime d'une ado londonienne qui explique ce que ça change dans sa vie et dans celle de sa famille est aussi excellente. Là où ça se gâche (très rapidement), c'est que les choses vont vite (conséquences, violences, éclatement de la famille et de la vie complète du personnage principal) sans que soit clairement expliqué pourquoi (ce qui laisse une impression de confusion, de manque d'explications et d'invraisemblance), que le personnage principal est banal et peu attachant (on se désintéresse très vite de ce qui lui arrive) et que ce n'est pas très bien écrit (ralentissement du rythme de lecture qui n'a rien à voir avec la compétence du lecteur).
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