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Critique de kathy


« Nous ne savons jamais avec certitude ce que pense vraiment quelqu'un d'autre. Même s'il choisit de nous en faire part, nous ne pouvons être sûrs qu'il dit la vérité. Les rideaux de sa conscience pouvant être plus ou moins tirés ».
Partant de là, D. Lodge va s'amuser à nous faire suivre les gesticulations d'Helen et de Ralph, qui vont déployer autant d'efforts pour préserver le secret de leurs pensées que pour lire dans celles des autres.
Helen Reed –tout juste veuve, écrivaine chargée d'animer un séminaire de création littéraire-, et Ralph Messenger –technicien de la séduction, professeur et chercheur spécialisé dans l'intelligence artificielle-, cherchent à disséquer la conscience humaine.
Mais, mis à part le fait qu'ils sont faits pour se rencontrer, jusqu'à quelle limite d'acceptation ira la confrontation de leurs points de vue ? Pourront-ils s'aimer tout en s'opposant sur la définition du mot « conscience » : le scientifique ne la considérant que dans une perspective mécanique ; la littéraire, défendant les conceptions dualistes –corps/esprit-. Pour elle, l'homme a une conscience qui transcende le corps et qui permet de rêver d'immortalité.
La réponse à ces interrogations nous sera livrée peu à peu grâce aux monologues intérieurs respectifs d'Helen et de Ralph : Helen consignant ses « pensées secrètes » du jour dans son journal intime; Ralph, captant ses pensées immédiates dans son dictaphone. le contraste de ces confidences nous faisant réfléchir sur le drame de l'homme, déchiré entre la trivialité de sa condition et la grandeur de ses aspirations.
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