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La Moïra - Roman (Loevenbruck) tome 2 sur 6
EAN : 9782290325858
418 pages
J'ai lu (01/04/2004)
3.93/5   352 notes
Résumé :
La destinée d'Aléa se complique. L'île entière semble dépendre de ses actes. Et tous sur l'île veulent mettre la main sur la jeune fille : Maolmordha, qui lance à ses trousses un mystérieux guerrier revenu d'entre les morts ; le Conseil des druides, plus impliqué encore depuis le décès de Phelim ; le Grand-Druide Finghin, qui cherche à la protéger ; le comte Feren Al'Roeg, avide de la convertir...

Même Imala, la louve blanche, à la tête d'une meute g... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (30) Voir plus Ajouter une critique
3,93

sur 352 notes
Il est coquin ce Loevenbruck ...
Il nous appâte avec un titre qui semble sans équivoque. On se dit avant de commencer ce deuxième tome qu'on va assister à une confrontation entre les hommes et les loups et ce sentiment est renforcé par l'illustration de la première page de couverture. Eh bien, oui, un peu mais dans ce deuxième tome, il s'agit surtout d'une guerre entre hommes.

Homo homini lupus est ...

Et au milieu de tout cela : Aléa avec ses compagnons de fortune, qui tient tête à tout le monde, qui ne se laisse jamais démonter ! La gamine effarouchée des débuts a bien changé. Et c'est bien normal ; elle est le Samildanach, tout de même ! Certains pourraient la juger un peu trop présomptueuse et insolente mais, à vrai dire, moi elle m'amuse.

Ce deuxième tome est mené tambour battant. Me voilà subjuguée, prise dans les filets de cette trilogie qui se révèle captivante à lire.

Pourtant, je ne peux m'empêcher de ressentir une petite frustration et d'en vouloir à l'auteur de m'attirer par des moyens complètement déloyaux !!
D'une part, en raison des titres, je pensais que mon animal préféré y serait plus présent; mais là, c'est comme dans la vraie vie, le loup se fait farouche et discret...
D'autre part, les lieux dont s'inspirent l'auteur sont pour moi des lieux magiques et merveilleux et j'ai toujours plaisir à les retrouver dans mes lectures : la carte de Gaelia n'est autre que celle de l'Irlande, la forêt de Borcelia ressemble étrangement à Brocéliande et Mont-Tombe n'est autre que la copie conforme du Mont-Saint-Michel ! Malheureusement, comme je l'avais déjà évoqué dans ma première critique, la plume de Loevenbruck n'a pas ce côté poétique et magique que j'espérais trouver pour décrire ces lieux mythiques.

Tant pis ! ça ne m'empêchera pas de poursuivre avec le troisième tome car j'ai hâte de connaître la suite des aventures d'Aléa.
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Je continue les péripéties de la Moïra et retrouve avec plaisir Aléa, Mjolln, Faith et compagnie.
La quête de la jeune fille, héritière malgré elle des pouvoirs et responsabilités du Samildanach, se poursuit et se complexifie. En effet, son histoire personnelle se voit étroitement mêlée à des enjeux politiques entre différents partis. D'ailleurs le nombre de ceux-ci croissent avec scissions, trahisons, etc.

La lecture de ce second tome est agréable.  Je reste sur mon ressenti du premier opus quant à l'originalité de l'intrigue. Henri Loevenbruck met en scène une fantasy classique et soignée. Son univers est cohérent. La psychologie des personnages, à commencer par Aléa, s'approfondit dans ce volume. On suit avec intérêt les cheminement de sa pensée, ses réflexions sur la nature même de la Moïra ou sur le rôle qu'elle a à tenir dans toutes ces intrications. Bien que peu de temps s'écoule entre le début de la louve et l'enfant et la fin de la guerre des loups, Aléa accède de par le lourd destin de Samildanach à une maturité peu en adéquation avec son jeune âge.

Quant aux intrigues des druides de Sai-Mina et les alliances politico-militaires entre les comtés en vue des batailles, on se croirait presque dans le trône de fer, à une moindre échelle.

Un bémol pour ce tome: le rôle réduit à une portion congrue de la blanche louve Imala. J'ai regretté de ne pas la voir jouer le rôle qu'on pouvait attendre avec l'insistance dans les titres sur les loups. Peut-être sera-t-elle plus présente dans le troisième livre de la trilogie? En tout cas, je l'espère.
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Il n'y a pas de doutes, ça se lit facilement. Un peu trop peut-être. Je ne sais pas, j'ai comme un goût de superficialité qui me reste de la lecture de ce second tome.
Il y a de l'action, on ne peut pas le nier, ça n'arrête pas, mais les motivations de ces actions sont assez peu évidentes, cela manque vraiment de profondeur, histoire comme personnages, à mon goût, et frôle par moments l'incohérence, tout comme le caractère bizarre d'Aléa... Les intrigues font vraiment "enfilées" comme des perles au hasard sur un fil, à aucun moment je n'ai eu l'impression que l'auteur savait où il voulait m'emmener, ça se disperse, ça se dissipe, et ça fait plus ou moins n'importe quoi au bout du compte.
Je vais finir la trilogie, mais sans conviction, j'avoue être un peu déçue. Par rapport à du Bottero, à lecture "pour ados" équivalente, ça vaut pas tripette... Des jeunes peu exigeants pourront en être satisfaits, je pense...
C'est dommage car il y avait un bon potentiel, l'univers était plutôt pas mal construit dans le tome 1 qui se laisse lire, mais c'est vraiment trop léger...
Attention spoiler sur la fin de ce tome :

Ma note c'est 3 sur babelio, mais en fait c'est 2,5/5, pas plus... J'ai du mal à raccrocher l'auteur de l'éblouissant "L'apothicaire" à ça !
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Je n'avais pas trop accroché au premier tome de cette saga et comptais sur ce deuxième volet pour entrer vraiment dans l'histoire.

Malheureusement ce ne fut pas le cas.
Je ne sais pas à quoi cela tient exactement mais je me suis ennuyée tout le long, n'ayant même plus le plaisir de la découverte.
Pourtant, il y a de la magie, des batailles, des artéfacts magiques, des monstres mais cela ne prend pas.

D'abord, lorsque j'ai commencé le roman, la narration a fait allusion à des événements du tome précédent dont je n'avais aucun souvenir.
Moi qui tique à chaque incohérence dans un récit; là, j'avais l'impression d'être prise en défaut (ah, bon, Aléa a déjà rencontré Imala et l'a caressée?). Donc acte.
Et cela est arrivé à plusieurs reprises; cela montre que je n'ai rien suivi du tome un (même si ce sont des détails) et c'est embêtant pour suivre le tome deux; ou alors, il y a des incohérences dans l'intrigue et cela ne m'aide pas plus à pénétrer dans la saga.

D'autre part, le monde me paraît trop classique, pas assez caractérisé. Il ne se dégage rien des rares descriptions et du coup, j'ai aussi du mal à imaginer la quête des personnages dans leur cadre.

Enfin, les protagonistes eux-mêmes ne me sont pas sympathiques, Aléa la première.
Elle est d'une arrogance pour une gamine de 14 ans! Une vraie tête-à-claques. Qu'elle soit le Samildanach lui monte un peu à la tête, surtout quand on se demande si ce n'est pas un hasard qu'il lui a été échu. Elle donne des ordres à tout le monde (des gens bien plus âgés et plus sages), s'entête dans une quête qui n'a pas réellement de sens (préfère aller chercher un livre plutôt que de combattre pour sauver des vies tout en demandant que des gens se rallient à elle).
Bref, j'ai eu l'impression en lisant d'avoir des pantins qui gesticulent sur un fond vaguement fantasy sans que je ne me sente concernée par leur histoire.

D'autre part, la quatrième de couverture mettait en avant la relation entre Aléa et Imala. Cette dernière a la part congrue dans le roman.
Autant dans le précédent volet, il y avait un peu de "psychologie lupine", autant ici elle apparaît comme un accessoire de l'intrigue. Aléa besoin de quelqu'un pour aller chercher Erwan, on envoie Imala (cela dit, Erwan savait que la louve allait le guider car Aléa le lui a dit en rêve mais pourquoi ne pas lui avoir dit où la rejoindre, ç'aurait été plus rapide).
Aléa est en mauvaise posture, Imala arrive avec une horde de loups (d'où viennent-ils? Comment les a-t-elle rassemblés? Mystère).

Les monstres eux-mêmes ne "rendent" pas bien : les gorguns, par exemple, sont humanoïdes; on ne sait pas d'où ils viennent mais ils tuent, pillent, violent. Bon, ils auraient été humains, c'était du pareil au même, hormis le fait que cela montre que le méchant est vraiment méchant car il fraie avec des êtres monstrueux.

En résumé, je n'ai pas trouvé ni le souffle épique, ni les descriptions merveilleuses, ni les personnages bien campés de l'oeuvre de Tolkien auquel la quatrième de couverture a osé comparer ce livre.
J'ai eu toutes les peines du monde à lire ceci alors que j'ai lu sept ou huit fois (anglais et français) "Le Seigneur des Anneaux" sans me lasser. Donc comparaison malheureuse, s'il en est!
Et je ne lirai pas le tome trois qui est déjà pourtant dans ma pile de lecture.
Une étoile et demie
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La plume de Loevenbruck me plait de plus en plus, elle se bonnifie avec le temps. L'auteur précise son style dans ce tome 2 ainsi que son histoire en profondeur. Il la développe en lui apportant moult détails mais jamais tomber dans l'excès ou la lourdeur. Il lui donne de l'ampleur en insistant sur les personnages importants, en l'alimentant de leurs histoires. Il fait d'ailleurs vivre à ces personnages des expériences marquantes, qui bouleverseront à jamais leurs vies. La louve blanche fait de brèves apparitions, remarquées, essentielles, et apporte un brin de mystère quant à son rôle, qui ne semble pas encore défini avec précision. Cette aura d'incertitude est amplifié par le titre du tome et de la série entière, qui nous rappelle qu'elle joue un rôle pourtant déterminant. Henri Loevenbruck nous abreuve d'ailleurs de sa passion pour les loups qui transpire à travers tous les comportements de la louve. Leurs descriptions, détaillées et documentées s'intégrent parfaitement au récit tout en l'enrichissant à un point tel qu'il se repose complètement sur elles. L'auteur ne commet pas l'erreur de l'abondance d'informations, de l'encyclopédie ou du documentaire pédagogique.
Henri Loevenbruck alimente enfin son histoire de nombreuses références mythiques. Il pioche autant dans les légendes bretonnes, irlandaises, celtiques, que chez les Indiens. la présence des loups et la nature des liens et des moyens de communication qu'ils entretiennent avec les humains rappellent fortement le shamanisme. Tout cela contribue à donner du corps à l'histoire qui semble se dérouler dans un monde imaginaire issu de la réalité.
Et l'histoire de ce tome donc...? Et bien procurez vous cette série et faites vous plaisir. Sachez seulement qu'une fois entrés dans l'univers de la Moira, vous ne pourrez en sortir....
Le seul petit reproche que je ferais à la lecture de ce tome, c'est sa longueur, ou sa langueur, car il est à noter que certains passages auraient pû être écourtés, ou approfondis. Des événements importants concernant des personnages principaux auraient mérités de s'y attarder; ils donnent en effet l'impression d'avoir été bâclés ou vite oubliés pour passer à autre chose. Volonté de l'auteur, maladresse, manque d'inspiration....
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Puis venait le repas, l'occasion pour les bardes de faire entendre au plus grand nombre leurs poëmes et leurs chants pendant que l'on goutait les mets délicieux préparés par les cuisiniers du palais. Les Sarrois ne mangeaient jamais aussi bien qu'au soir de Lugnasad. A chaque auberge sa spécialité. Dans celle ci on préparait des rognons de veau avec des feuilles d'oseille et de cresson, dans celle là on goûtait une délicieuse fricassée de lapereau à la crème d'olives,baignée de vin blanc et que l'on relevait de sel, de poivre et de basilic, dans une autre encore, les clients s'empressaient pour partager les râbles de lapin au cidre que l'aubergiste servait avec des pleurottes sautés et quelques grains de raisin qu'il avait fait soigneusement chauffer dans la sauce de cuisson du lapin...
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- Quand le besoin de l'individu est plus fort que celui du groupe, il vaut alors mieux que l'individu soit exclu du groupe, ne serait-ce que provisoirement, pour préserver son équilibre. Et cela peut très bien fonctionner. IL faut savoir s'exclure. Ce qui compte, Phelim nous l'a appris, c'est d'être fidèle à soi-même. Même quand être fidèle à soi-même vous empêche de rester... dans un groupe.
(Ernan à Finghin)
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Personne ne devrait avoir à payer de sa vie pour venger ses ancêtres.
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Parfois le temps transforme les gens. Je ne saurais compter les amis que j'ai eus quand j'étais une enfant, que j'aimais tendrement et qui me sont aujourd'hui complètement étrangers.
(Faith)
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Elle aurait pu rester dans la meute, prendre la place d’Ahéna. Elle aurait fait une dominante idéale pour le clan. Encore jeune et déjà forte, déterminée. Mais Imala cherchait autre chose. Quelque chose que son esprit ne lui permettait pas de comprendre. Tout cela n’était pas clair pour elle, mais son instinct l’appelait ailleurs, vers le nord, et elle laissait le clan derrière elle sans regret. Ahéna, l’ancienne dominante, se ferait probablement chasser très vite par les siens. Elle avait perdu de sa superbe en se soumettant à Imala. Une louve plus jeune finirait bientôt par la défier, et sans doute par la battre. La nature était ainsi faite. Rarement une louve dominait le clan toute sa vie. Et Ahéna partirait en silence, elle qui jadis avait fait fuir Imala en tuant ses petits.
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Vidéo de Henri Loevenbruck
Un thriller palpitant et mystérieux dans la lignée de H.P. Lovecraft et d'Agatha Christie.
Octobre 1925. À Blackmore, une île coupée du monde au large de Guernesey, meurtres et disparitions sèment la terreur. Alors que la police piétine, Lorraine Chapelle, première femme diplômée de l'Institut de criminologie de Paris, est appelée en renfort. Cette cartésienne irréductible va devoir mener l'enquête aux côtés d'Edward Pierce, un Britannique spécialisé dans les sciences occultes qui se présente comme « détective de l'étrange ».
Ensemble, ils affrontent les plus sombres secrets de Blackmore: les statues énigmatiques disséminées sur l'île, la rumeur d'un culte maléfique qui sévirait dans l'ombre, et ce vent lancinant, le murmure des brumes, qui ne cesse jamais. Entre mensonges et confidences, ce duo improbable devra démêler le vrai du faux dans une course contre la montre diabolique.
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