La Terre n'appartient à personne, Tuathanns ! Ni à vous, ni à vos ancêtres, ni aux Gaeliens ou à leurs descendants. C'est parce que vos anciens croyaient le contraire qu'ils sont morts. C'est quand la Terre devient propriété que les guerres éclatent. N'avez-vous donc rien appris ? Regardez combien vous êtes aujourd'hui. Regardez combien nous sommes. Combien encore devront mourir pour qu'enfin vous reteniez la leçon ? La Terre n'appartient à aucun homme, ce sont les hommes qui lui appartiennent.
Oublier juste le temps d'un galop les mille hommes qu'elle menait au combat. Les mille regards. Et les pires souvenirs. Les amis perdus.
Il n'y avait qu'elle et le vent. Le bruit simple des sabots qui battaient la terre. le grincement du cuir. Les coups sourds de son cœur.
La foi n'est pas un objet qu'on acquiert et qu'on garde dans sa poche. la foi est un combat de chaque instant. Une victoire quotidienne. Je l'ai perdue et retrouvée des centaines de fois, parfois je l'ai confondue, d'autres fois encore elle m'a trompé.
- Ce que dit Ernan me paraît fort juste. Le Conseil n'a plus de raison d'être quand tant de ses membres ont décidé de le quitter. Ce n'est pas notre survie qui est en cause, c'est notre essence.
(Kiaran)
Giametta est un lâche. Il est terrifié à l'idée que mon père découvre que nous complotons dans son dos. Mais j'ai tout de même besoin de lui. Sa fierté de soldat ne peut que l'opposer à mon père, et je peux utiliser cela comme une force.
(Carla Bisagni)
Almar rêvait de revanche. Une revanche sur son destin, une revanche sur son village, et par-dessus tout, une revanche sur cette petite peste d'Aléa.
Nous sommes tous prisonniers de notre histoire, eux ne le sont pas : je suis prisonnier de mon appartenance au Conseil, et j'ai besoin et envie de rejoindre Sai-Mina, de parler avec Ernan une nouvelle fois.
Être libre, parfois, c'est accepter de ne pas échapper à ses devoirs.
Être libre, parfois, c'est accepter de ne pas échapper à ses devoirs.
Et pourtant il semblait à Ageric que le loup était résigné. Il ne cherchait même pas d'où la mort était venue. Il n'essayait pas d'arracher la flèche. Il ne hurlait pas à la mort. Simplement, il faisait quelques pas. Et dans dans ces derniers pas, il y avait une noblesse et une dignité que le jeune fermier ne pourrait oublier.