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3,71

sur 385 notes
Qui était « l'alchimiste » Fulcanelli ?
Où est passé son carnet manuscrit ou son troisième ouvrage "Finis gloriae mundi" ?

Voici deux énigmes confiées à l'enquêteur Ari Mackenzie, qui entrainent le lecteur dans un roman policier passionnant, sans plus, mais j'ai été fasciné par la description que Henri Loevenbruck nous offre du milieu ésotérique et intellectuel de la fin du XIX et du début du XX siècle.

De Victor Hugo, exilé à Jersey, à Anatole France en passant par Gustave Eiffel, Pierre de Lesseps, Camille Flammarion, Rosny-Aîné, c'est le milieu de Marcel Proust que l'auteur ressuscite dans le décor luxueux des résidences de l'industriel Léon Fould.

Au fil des pages, un monde revit et ses acteurs surgissent avec leurs cultures, leurs relations et leurs projets … Décor d'où sort Fulcanelli, auteur mystérieux, immortalisé par ces pages riches d'enseignements.

« Placere et docere » semble être l'objectif de l'écrivain qui signe ainsi un ouvrage improbable et instructif, davantage destiné à un lectorat curieux et cultivé qu'aux amateurs de polars.
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Je suis bien heureux de m'être écouté et d'avoir persévéré malgré mes relatives déceptions des deux premiers tomes. Un livre parlant de Fulcanelli, même s'il s'agit d'un "polar ésotérique", valait à mon sens d'atteindre ce tome trois, il faut dire que le personnage est fascinant pour peu que l'on s'intéresse un peu à l'ésotérisme, ce qui est mon cas.
Dans cette histoire nous aurons le privilège de suivre non pas une, mais deux enquêtes !
Pour la première, l'enquête classique, rien à dire si ce n'est que j'ai trouvé les acteurs et l'intrigue un cran au-dessus des opus précédents, ce qui est une première bonne nouvelle. Ajoutons que le personnage d'Ari se bonifie et gagne définitivement en crédibilité, il était temps.
Et puis il y a l'enquête parallèle, celle qui va s'intéresser de façon détaillée à ce que l'on sait de Fulcanelli et là...
Un grand bravo à Henri Loevenbruck pour la qualité de son travail de recherche très détaillé et surtout pour la façon très intelligente avec laquelle il va nous tenir en haleine. L'auteur va nous instruire sur l'histoire de l'ésotérisme du début du vingtième siècle en France, et de l'Alchimie en particulier. La force de cette enquête sera d'être accessible et de ne pas tomber dans le travers de nous ennuyer avec des formules obscures et autres pseudos mystères hermétiques.
J'ai apprécié le fait que l'auteur puisse distinguer le fond et la forme, sachant rire des excès des "hurluberlus" sans dénigrer le fond, s'attachant à l'histoire en sachant nous interroger sur le fait évident que nombre de personnages illustres ont été des acteurs plus ou moins passifs dans le monde de l'ésotérisme.
Une foule de renseignements et d'anecdotes seront évoqués concernant Anatole France, Camille Flammarion (l'astronome, pas le libraire), Ferdinand de Lesseps, Victor Hugo, Schwaller de Lubicz, les musiciens Satie et Debussy, Allan Kardec et beaucoup d'autres encore, ainsi que sur les différents mouvements spiritualistes très à la mode en ce début de siècle.
Cette partie de l'histoire qui n'aurait dû être que "complémentaire" va se révéler finalement très copieuse et instructive pour qui sera intéressé, faisant de ce livre un savant mélange de fiction et de faits historiques.
J'ai, vous l'avez compris, été plus passionné par la partie historique que par le côté polar, c'est le genre de livre qui peut facilement vous diriger vers d'autres lectures complémentaires.
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Mission accomplie, Il me restait 13 jours pour terminer ma lecture et rédiger ma «critique», enfin ma «critique».... heureusement dieu a inventé les guillemets... malheureusement il a aussi inventé les hommes, pour se servir des guillemets certainement, sinon quel intérêt...

Alors la poule ou l'oeuf ?

Tout d'abord je remercie Babelio, les éditions «Flammarion» et «Henri» pour ce roman...

Je suis le 3468 pote de «Henri» sur facebook, et même si je ne suis pas une groupie, j'aime bien le perso, déjà parce que je suis toujours d'accord avec ses opinions identiques aux miennes (voir mon profil) et ensuite parce qu'il écrit bien, mais surtout parce qu'il perd ses cheveux comme moi... et ça je sais ce que c'est...

J'ai longtemps tergiversé pour savoir comment j'allais faire, car c'est très difficile de dire du «mal» d'un roman quand vous appréciez l'auteur, enfin du «mal», j'ai connu bien pire, mais pour le coup je n'ai pas accroché à l'histoire... On sent que Henri est passionné par son sujet mais ça manque d'action, de punch. Certes on apprend pas mal de petites anecdotes sympathiques sur certains personnages historiques comme Victor Hugo, Flammarion et j'en passe, mais jamais je n'ai été transporté...

Si vous êtes fan d'enquêtes policières, d'alchimie, de généalogie, de francs maçonnerie, d'ésotérisme n'hésitez plus, Henri est un excellent auteur Français, même si pour moi aujourd'hui c'est raté mais demain...

Demain c'est le boulot connard, Mon réveil est réglé sur 5h50, je suis crevé d'avance tiens... En plus Choupette qui râle parce que je bosse trop...

Eh mais tiens, faisons un petit sondage les copines : Admettons que Choupette glisse sur une peau zob et se plante un couteau dans le bide, elle se vide de son sang et meurt...

Alors combien de nanas souhaiteraient venir me consoler ?

A plus les copains...
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Un troisième tome des aventures de Ari Mackenzie en demi teinte pour moi.

J'ai franchement aimé la partie policière mais beaucoup moins tout le côté recherches et explications. Trop de longueur pour celle-ci ,à tel point que cela mettait une certaine lourdeur et qu'au final j'ai carrément lu les passages en diagonale.
D'autant plus que pour moi ils n'apportaient pas grand chose à l'intrigue.

J'ai apprécié les personnages dans les premiers tomes, mais ce troisième volet les montre sous un jour un peu pénible.. en effet Ari commence a devenir franchement désagréable.

C'est pour moi rare de voir cet auteur me décevoir . Bon certe ce n'est pas une totale déception mais quand même, quand on a connu le meilleur ça fait toujours bizarre.
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Ce troisième volet des aventures de Ari Mackensie m'a davantage plu que les deux premiers : "Le rasoir d'Ockham" et "Les cathédrales du vide" qui étaient déjà très agréables à lire.
Ces romans sont un mélange entre les mystères ésotériques qu'on trouve dans le célèbre Da Vinci Code et les aventures d'Indiana Jones, où on assiste à des courses poursuites, des tentatives de meurtres en série, des complots, des secrets...
Les deux précédents romans étaient très riches en action, un peu trop pour être crédibles d'ailleurs, celui-ci est un peu plus calme.
Il y a toutefois tout autant de mystères et de secrets, mais cette fois, plutôt que de parcourir le monde, notre héros va surtout devoir faire des recherches dans des livres afin de résoudre l'énigme qu'on lui a soumise.
Tout commence par le décès d'un vieil homme, un érudit passionné d'alchimie et la disparition d'un carnet qu'il gardait caché chez lui.
A partir de là, nous allons découvrir la vie et l'oeuvre du dénommé Fulcanelli, un alchimiste dont l'identité est incertaine.
Les personnages sont attachants, et le héros a une vie sentimentale très mouvementée, ce qui m'a beaucoup fait sourire car son histoire d'amour est un brin gentillette.
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Lorsqu'il s'agit d'alchimie, d'autant plus si c'est sur Fulcanelli, je fais appel à un ami de longue date, Bernard Allieu, on ne peut plus proche du sujet puisqu'il a écrit l'Index général de l'oeuvre de Fulcanelli, afin qu'il me donne son avis sur le livre en question. Ainsi, pour le mystère Fulcanelli, la question posée de si oui ou non, je tentais la lecture, il m'a répondu que les livres sur l'identité de Fulcanelli lui importaient peu, n'étant intéressé que par ses oeuvres, mais que l'auteur de celui-ci s'était vraiment passionné et documenté très sérieusement sur le sujet. Cela restait un roman mais avec de bonnes sources. Et comme cet ami est un vrai ami, quelques temps après, je recevais en cadeau dans mon courrier le livre en question. N'est-ce pas adorable ? D'autant que j'en ai apprécié la lecture : une enquête bien menée, des personnages accrocheurs, et un panorama complet de ce qu'il faut savoir sur le sujet de l'alchimie, bibliographie exhaustive à l'appui. On sent que l'auteur s'est pris au jeu et défend sa version de l'affaire avec sincérité. Dommage, toutefois, qu'il n'ait donné du monde des alchimistes qu'une vision un peu réductive, mettant en scène plutôt des cas déviants que les véritables "souffleurs", passant là à côté de ce qui est vraiment essentiel pour eux (et, du coup, totalement absente du roman) ... la philosophie hermétique.
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Voilà une histoire réussissant une belle alchimie entre fiction et réalité. le jeu de mot est facile, et pourtant c'est très exactement ce que propose ce nouveau roman de Henri Loevenbruck.

La construction repose sur de solides bases et un travail de recherches très conséquent. Les amateurs de récits historiques et ésotériques fusionneront avec ce récit sans doute avec délectation, tout comme les autres lecteurs à la recherche d'un habile et intelligent divertissement.

Intrigue sérieuse et divertissement, deux mondes qu'on tente d'opposer régulièrement, et que Loevenbruck arrive à unir par la passion qu'il insuffle dans ce thriller plutôt bien troussé.

L'auteur n'a pas inventé les ingrédients, mais il sait mettre son grain de sel dans cette mixture : une approche clairement documentée, couplée à des personnages hauts en couleur.

Parce qu'à la différence de nombreux récits du genre, Loevenbruck fait montre d'un sacré humour et d'une belle dérision lorsque le contexte le lui permet. Les joutes verbales entre son personnage principal (Ari Mackenzie) et ses acolytes sont souvent d'une drôlerie irrésistible (mention spéciale à ce flic parlant un argot désuet, sacré personnage !). Je rassure ceux qui ne connaissent pas les précédentes aventures du fameux Ari, cette histoire se lit indépendamment sans aucun soucis.

Le tout est plutôt percutant, malgré quelques petites longueurs concernant les recherches en lien avec le mystère Fulcanelli. Ce qui est fort agréable, c'est que Loevenbruck évite tout amphigouri (l'auteur aime bien placer ce mot) en sachant rester accessible et sans perdre de vue son objectif de divertir.

A noter, plusieurs saillies de l'écrivain pour prendre la défense des libraires et mettre en avant son amour des livres, ce qui achève de rendre cette lecture bien attrayante.

Une nouvelle pierre à l'édifice d'Henri Loevenbruck, maître conteur du passé et du présent avec une suite de livres qui fait vraiment belle impression.
Lien : http://gruznamur.wordpress.c..
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Premier Loevenbruck et sans doute pas le dernier !
Un thriller ésotérique servi par une belle écriture qui, outre le divertissement apporté par l'intrigue, offre au lecteur un panel de connaissances, preuve évidente d'un sérieux travail de recherche.

L'auteur promène l'intrigue entre fiction et réalité, dans le monde hermétique et toujours mystérieux des amateurs d' alchimie ,dans le monde des collectionneurs, le monde des arts...
Du sérieux tout ça !

Heureusement, il y a le personnage d'Ari dont l' humour est souvent le bienvenu pour alléger un peu un récit souvent étouffé par une profusion d'informations, des paragraphes entiers !
Un récit qui prend des airs de supermarché de la culture ! c'est la forme qui m'a dérangée et qui a eu raison de ma curiosité.
A mon humble avis, ce déballage trop concentré, trop conséquent devient vite indigeste et nuit à l'intrigue et au suspense.
Mais, dans l'ensemble, ce roman reste une lecture enrichissante et appréciable.

Appréciables aussi les balades dans le temps, dans Paris avec une émouvante évocation de ces petites librairies qui disparaissent peu à peu , emportant souvent leurs trésors.
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En gardant un très bon souvenir de L'apothicaire qui a été un grand coup de coeur pour moi, je me suis jeté sur ce livre espérant bien évidemment y trouver cette même verve, cette même haleine et cette prouesse que l'auteur a exercé en conciliant le langage du moyen-âge avec celui du contemporain, qui, m'avaient tant envouté. J'avoue que dans le mystère Fulcanelli, c'est un autre registre, un autre mouvement, une autre atmosphère, le suspens, les rebondissements ne sont pas aussi palpitants au point qu'on s'épargne une pause avec ce pavé, non! On lâche le livre de temps en temps bien qu'on passe un bon moment avec cet érudit d'Ari Mackenzie, l'homme qui agit à l'avance de tout. Le mystère Fulcanelli, c'est toute bibliothèque ésotérique sur l'alchimie, une érudition, une connaissance luxuriante, c'est aussi la biographie d'une fratrie de hautes personnalités ayant de près ou de loin composer leur vie avec de l'alchimie, et beaucoup plus des personnes soupçonnées d'avoir côtoyé Fulcanelli dans le seul but d'identifier celui-ci...
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Après le Rasoir d'Ockham et les Cathédrales du vide, Ari Mackenzie est de retour pour une troisième enquête mêlant une fois encore ésotérisme, sociétés secrètes et alchimie.

Dans l'histoire, il y a deux mystères Fulcanelli à résoudre : celle que renferme son carnet, et celle de l'identité de l'alchimiste lui-même. J'ai beaucoup aimé le mystère du carnet. J'y ai retrouvé tous les ingrédients que j'avais adoré dans le premier tome. Une enquête policière brodée à partir de faits historiques, avec un suspens bien géré et une bonne dose d'action.
Pour ce qui est de l'identité de Fulcanelli, si j'ai trouvé cette partie de l'enquête intéressante, elle m'a quand même nettement moins emballée. La faute aux extraits du carnet de Radenac, dans lesquels l'auteur se contente de balancer des faits historiques avec autant de style qu'une page wikipedia.

Mais un point qui m'a vraiment dérangé, c'est Ari Mackenzie lui-même. L'ex-flic de la DCRI a toujours eu un côté "petit con", mais là, il m'a paru carrément détestable dans plusieurs scènes. Au point que j'en suis arrivé à souhaiter qu'un autre personnage lui rabatte son caquet une bonne fois pour toute, voire lui balance son poing dans la figure... En vain.
Un autre personnage, heureusement secondaire, m'a pas mal agacé également : Jacques, dit "le tatoué", un flic biker qui s'exprime dans une mauvaise imitation d'Audiard. La scène où il fait un rapport à sa supérieure est un grand moment de n'importe quoi.

Bref, malgré les réelles qualités de ce roman, beaucoup de petites choses m'en ont gâché la lecture. Dans cette trilogie, il n'y aura finalement que le premier tome que j'ai trouvé excellent.
Lien : http://lenainloki2.canalblog..
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