AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Tbilissi


Jamais je n'aurais pensé me passionner pour une histoire de motards, et pourtant ce livre m'a emportée dès ses premières lignes. Quelle claque!

C'est l'histoire, contée par lui-même, de Hugo Felida dit "Bohem", un jeune américain de la petite ville de Providence, à l'enfance marquée par le drame de la perte de sa petite soeur, renversée par une moto. Il construit sa personnalité suite à sa rencontre avec "les trois mauvais garçons qui sont devenus ses meilleurs amis", entre lycée privé et centre de détention pour mineur. Avec eux il connaît l'amitié, la vraie, celle que l'on peut vivre à l'adolescence et pour laquelle on est prêt à tout. Il découvre surtout la moto et l'impression de liberté qui émane de cet engin.
Suite à une promesse faite à l'un de ses amis, il traverse avec sa bande les États-Unis d'est en ouest, glissant subrepticement vers la drogue et la violence.
Pas d'époque précise, pas de villes connues, pas de mention des états traversés, l'important s'avère vraiment l'aventure humaine. Il y a une universalité dans cette histoire, c'est selon moi plus un livre sur l'amitié que sur la liberté.

J'ai aimé le style simple et direct, très agréable à lire.
J'ai aimé la construction presque artistique de l'histoire.
J'ai aimé les personnages, et leur fougue.
J'ai aimé la citation de "bohemian rhapsody" de Queen juste après le climax dramatique, qui m'a vraiment donné des frissons.
J'ai aimé l'amitié si entière de Hugo pour Freddy Cereseto, "Mon premier frère. Mon âme soeur perdue. Mon arbre avec les belles racines qui soulèvent la terre et s'enfoncent dedans".
J'ai aimé l'épilogue, si triste mais si émouvant. Il y avait bien longtemps que je n'avais pas pleuré en refermant un livre.
J'ai aimé ce livre. Non je l'ai adoré.
Commenter  J’apprécie          333



Ont apprécié cette critique (32)voir plus




{* *}