Dans une France post apocalypse, Pauline et Gaëlle n'ont qu'un objectif : rejoindre Erwan et Blanche en Bretagne. Leur objectif est semé d'embuches et elles avancent beaucoup plus lentement qu'elles ne le souhaiteraient...
Erwan, quand à lui, tout en continuant de s'occuper de la petite Blanche, commence à mesurer de plus en plus les capacités de cette étrange petite fille.
On suit en parallèle, Sombre, jumeau de Blanche, qui lui évolue dans le petit monde.
Les deux enfants arrivent à entrer en contact,mais dans quel but ?
Dans le petit monde, la mystérieuse Macare semble poursuivre son objectif qui n'est toujours pas connu du lecteur...
Les dessins sont vraiment très beaux, il suffit de regarder la couverture pour être sous le charme de cette belle bande dessinée .
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Tome 5 de la saga, a priori l'avant dernier.
On est toujours dans l'apocalyptique, qui gagne toute la planète. Les deux enfants, à croissance rapide, Blanche et Sombre, chacun dans son monde, ont une sorte de début de premier contact. On devine que de la réussite de leur rencontre viendra la survie des deux mondes.
De l'autre côté, les prêtresses ont semble-t-il compris ce qui leur était arrivé, et cherchent à aller plus loin pour avancer.
De ce côté, les 2 filles sont sur le chemin du retour, et ont beaucoup de mal à trouver le carburant pour revenir en Bretagne. Erwan a séduit Blanche, ou bien Blanche a reconnu Erwan, et tous les deux sont sur le chemin vers l'autre monde, via, sans doute, le Grand Mort. Erwan a deviné les "dons" de Blanche et s'y fait tant bien que mal.
On espère que l'éleveur arrivera à récupérer ses vaches avant la traite.
Un tome réussi, sombre, un style, une ambiance, qui se lit et se déguste très bien.
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Mal à faire couiner la mort.
Loisel et Djian installent un climat de fin du monde tout en étoffant les relations entre les principaux personnages, Pauline et Gaëlle d'une part, Erwan et Blanche d'autre part. L'action alentie par les séismes, tempêtes et pluies diluviennes n'est pas prépondérante. L'ambiance qui se dégage du tome 5 s'insère pleinement dans le déroulé de l'histoire. Sombre et Blanche, de chaque côté du miroir, établissent un pont mental et un lien entre les deux mondes, le nôtre et celui du petit peuple. L'apocalypse qui s'y déverse provient d'une préscience machiavélique de Macare, la prêtresse hermaphrodite qui, nantie de la connaissance, a fomenté la fin du monde des hommes. Seuls Erwan et Blanche sont à l'abri de l'effondrement en cours. Alors que tout s'effondre sur Terre, Erwan tamponne avec un coton alcoolisé un bobo sur la main de Blanche et la douleur déclenchée chez l'enfant traverse les mondes jusqu'à faire gémir le Grand Mort gisant chez le petit peuple. Erwan réalise quels sont les pouvoirs dont dispose l'enfant aux yeux terrifiants. Avec du recul et une lecture d'ensemble de la série du Grand Mort, le tome 5 est loin de dépareiller. Au contraire, il donne corps à l'histoire.
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C'est la fin du monde. Des mondes. Tremblements de terre, déluge, grele, folie animale... La terre se rebelle. Pauline et Gaelle fuient Paris et tentent de retrouver la bretagne malgré les forces contraires des éléments. Dans sa campagne Erwan et Blanche subissent eux aussi.
Le Grand Mort est une BD de qualité pourtant mon avis est plus mitigé pour ce tome que pour les précédents. Principalement parce que on a la cruelle sensation qu'il ne sert à rien, qu'il ne se passe rien de plus. Pas de nouvelle information, pas de réelle évolution des personnages... Un peu dommage. Une perte de rythme.
Le dessins sont toujours très bien travaillés. Pleins de détails.
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À leur façon, Loisel et Djian réecrivent le genre de récit apocalyptique avec Le Grand Mort. Ils arrivent à y mélanger le fantastique, le récit simple et attachant où le lecteur retrouve avec plaisir des "amis" qui sont de ce monde ou de l'autre.
Lire la critique sur le site : Sceneario
-Dis-moi Blanche, l'homme qui avait les deux jambes blessés... C'est gentil de l'avoir soulagé...
-Pour le pied de Gaelle c'est toi qui me l'avais demandé, mais lui je ne supportais plus d'entendre ses cris...
-Mais... tu aurais pu le faire arrêter d'une... D'une autre façon.
-Oui. J'aurais pu le tuer.
- Je me demande ce que font ta mère et Gaëlle...ça m’inquiète ! Pas toi ?
- J'ai encore faim !
Quoi qu'il en soit d'ici, où que nous voulions aller, il faut passer par le Grand Mort.
Ce n'est qu'à partir de là que nous connaissons le chemin vers nos villages respectifs...
Si Macare y est allée, ce sera forcément le début d'une piste.
-Dis-moi Blanche, l'homme qui avait les deux jambes blessés... C'est gentil de l'avoir soulagé...
-Pour le pied de Gaelle c'est toi qui me l'avais demandé, mais lui je ne supportais plus d'entendre ses cris...
-Mais... tu aurais pu le faire arrêter d'une... D'une autre façon.
-Oui. J'aurais pu le tuer.
- Je ne comprends pas pourquoi tu ne m'as pas tué, moi... Tu m'as pourtant vu embrasser ta mère...
- Parce que toi, c'est différent. Je ne sais pas pourquoi... C'est comme ça ! (...)
Deux experts pour une vente Hergé chez ARP !!!