AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,99

sur 146 notes
5
2 avis
4
8 avis
3
4 avis
2
0 avis
1
0 avis
Dérèglement climatique, catastrophes naturelles, cataclysme... le monde devient fou et les hommes avec. La survie : une balance instable entre barbarie et solidarité...

Comme d'habitude c'est un tome de qualité qui sait mettre en avant l'ambiance désespérée qui règne partout.
Graphiquement aussi c'est au top avec un coup de crayon et des cadrages comme des décors vraiment travaillés.
Après je trouve que malgré ses 60 pages l'histoire n'avance pas d'un iota. C'est bien que les auteurs prennent le temps de faire avancer une histoire en douceur, de planter décor, ambiance et caractère. Mais quelques petites avancées sur l'intrigue permettrait de diminuer le sentiment de frustration qui s'empare de nous quand on referme l'album!
Commenter  J’apprécie          140
J'avais lu il y a quelques années "La quête de l'oiseau du temps", j'y avais apprécié le rendu de l'univers créé par les dessins de Loisel et je retrouve avec grand plaisir ses illustrations de grandes qualités et une jolie Gaëlle au physique avantageux de Pelisse.
Je précise que c'est l'unique tome de cette série que j'ai lu pour le moment (mais pas le dernier), belle découverte rendu possible grâce à l'opération Masse Critique, je remercie donc Babelio et les éditions Glénat / Vents d'Ouest pour l'envoi de ce bel album, pile dans mes thèmes de prédilections, le post-apocalyptique et la fantasy.
J'ai trouvé qu'il se passe pas mal de choses et j'ai sans mal, compris les principaux tenants de l'histoire. L'actualité s'y retrouve également, la survie par la migration, accompagnée d'une grande mortalité. Il y a des personnages inquiétants comme Blanche, des sentiments et des émotions diverses, une belle variété dans le scénario et le mélange des genres, c'est bien plaisant, j'ai hâte de lire les autres tomes.
Commenter  J’apprécie          70
Barbarie
Il est terrible ce tome là. Aucune rédemption, aucune douceur, aucune lueur. La survie brute.
On en a fait du chemin depuis le premier tome. La contemplation, les voyages, la poésie des paysages... maintenant les distances sont raccourcies et les préoccupations différentes. Que de chemin parcouru vers le point de non-retour. Que de chemin, enfin, dans cette histoire qui nous menait en Paris-Brest pendant un peu trop longtemps. La fin de la route pour bientôt peut-être.
Commenter  J’apprécie          70
En fait, ma critique sera presque la même que pour le tome précédent. C'est toujours aussi beau, que ce soit au niveau du dessin ou de la couleur, mais alors l'histoire n'avance pas ! Et cette fois encore moins que dans le tome précédent, puisqu'il n'y a pas non plus de vrai progrès dans le petit monde.
Comme la dernière fois, il y a la dernière planche qui nous laisse espérer une avancée dans le tome suivant... mais est-ce que ce sera bien le cas ?

Je ne vais pas me précipiter sur le tome suivant...
Commenter  J’apprécie          60
Pour quelques larmes de plus.
Dans le petit monde, Macare qui a fomenté la destruction radicale de l'espèce humaine est au plus mal. Elle seule détient la connaissance. Il faudrait aussi qu'Erwan, le transporteur, franchisse à nouveau les mondes pour répartir équitablement le savoir détenu par Macare. Erwan subit sur Terre l'apocalypse en compagnie de la jeune Blanche, bras vengeur de la prêtresse hermaphrodite et responsable du chaos. Pauline, la mère de Blanche et Gaëlle, son amie essaient de rejoindre Erwan avec les fioles contenant les larmes d'abeille, élixir magique permettant le passage entre les deux mondes mais leur chemin est semé d'embûches et de traquenards, la loi du plus fort et du plus fou régissant maintenant les rapports entre les hommes.
Le conte initiatique de Loisel et Djian continue de dérouler ses péripéties, chaque personnage jouant son rôle et tenant sa place dans l'histoire sans dévier de sa trajectoire initiale. Les rapports entre les protagonistes sont approfondis. Les épreuves les rapprochent et les dévoilent. La destruction massive sur Terre laisse libre cours à la bestialité débridée des hommes. Certains se souviennent du temps d'avant et portent encore trace de la civilisation mourante mais le chaos déclenché par la magie noire de Blanche est un révélateur et une exacerbation de comportements humains égoïstes et ravageurs. La longue quête consistant à trouver et ramener les fioles de larmes d'abeilles n'est pas le fait du héros, Erwan mais de ses deux amies dévouées, Pauline et Gaëlle. le dragon réside en une petite fille, Blanche. Tout est en place pour forger la légende du Grand Mort. Vincent Maillé ne mollit ni ne faiblit. Son trait stylisé a de l'allure et de l'allant. Il ne reste plus qu'un tome pour conclure une histoire qu'il faudrait poursuivre à la veillée, prêt de l'âtre rougeoyant, dans le bruissement des voix et le murmure du silence.
Commenter  J’apprécie          50
Les choses s'accélèrent dans ce septième tome : Blanche devient de plus en plus dangereuse, laissant Erwann désarmé devant ce dilemme ; Gaëlle et Pauline continuent leur route vers le Bretagne, se cognant franchement au chaos ambiant ; et les petits homme partent à la recherche de Sombre pour tenter de récupérer la connaissance...
Toutes les méandres du scénario imaginé par Loisel commencent à converger ici, et le twist final ne fait qu'enfoncer le clou : vite, le tome 8 !
Commenter  J’apprécie          40
Dans le petit monde, les grand dignitaires ne savent plus comment faire, car Macare est dans le coma et comme ils ont enfin compris où elle voulait en venir, ils attendent avec impatience son réveil. Mais comment contacter Erwan ? Comment Pauline et Gaëlle peuvent-elles revenir quand dans leur monde tout s'écroule ?
Toujours aussi réussi graphiquement, plus sombre par les couleurs et les intentions, c'est toujours un régal à découvrir. Mais on a l'impression qu'il ne se passe pas assez de choses, et du coup on a juste envie de découvrir le tome suivant pour enfin connaitre l'issue.
Lien : https://domiclire.wordpress...
Commenter  J’apprécie          40

J'aime l'audace foutraque de cette série. J'aime cette décimation franche de l'humanité et l'attente que provoque la situation où se sont mis les scénaristes. On se demande vraiment comment ils vont s'en sortir. Et surtout j'adore Blanche, l'imprévisible Blanche. Mais les albums se suivent et sont assez décourageants à première lecture. Les surprises finales me laissent sur de grands espoirs d'évolution, d'action, de rebondissements pour la suite, et la promesse est peu honorée. Mon petit cœur se remet vite de ses envolées fantasmatiques une fois la couverture tournée. Ce tome sept prendra surtout son sens quand la série sera complète et qu'on s'installera dans un canapé avec le chat par un pouacre week-end de pluie et de froidure pour en lire l'intégralité d'une traite. Macare est en mauvaise posture, interruption des communications. S'ensuivent plus d'ouvertures de pistes pour nous donner envie de lire l'album numéro huit que de véritables répercussions dans l'histoire. Sur l'autre versant du monde, Erwan a toujours de gros problèmes de cohabitation avec Blanche. Pauline et Gaëlle parcourent toujours le pays sur leurs vélos, déboires et rencontres, chaos et charniers. Rien de bien neuf. Jusqu'à l'incontournable pirouette finale. On ne va évidemment pas nous lâcher sans nous mettre sur le gril. A deuxième lecture, j'ai plus apprécié, saisi plus de nuances et goûté le travail graphique d'ombre et de couleurs. Mais je reste sur l'impression qu'on m'a servi un grand verre d'eau avec une petite goutte de grenadine dedans.

[Lu dans le cadre de ces fabuleuses masses critiques]


Commenter  J’apprécie          32
Catastrophes naturelles et épidémies déciment les populations humaines. Avec une dose d'ironie, les auteurs imaginent une migration du Royaume-Uni, via l'Europe, vers l'Afrique qui serait un peu plus préservée de cette apocalypse. Blanche est privée du contact du Petit Monde, et en fait voir de toutes les couleurs à Erwan, qui attend (comme le lecteur...) le retour de Pauline et Gaëlle.
Je dois avouer qu'il ne m'a pas été facile de me laisser emporter par l'histoire. Peut-être parce que j'ai laissé passer un peu trop de temps depuis le tome précédent. Peut-être parce que le périple de Pauline et Gaëlle est interminable, et pas entièrement nécessaire à l'intrigue. Quoi qu'il en soit, les dessins sont toujours aussi réussis.
Commenter  J’apprécie          20
C'est toujours un plaisir de se replonger dans cette histoire et de retrouver les dessins de Loisel.
L'histoire devient plus sombre, nous sommes emportés par ce scénario très prenant. le soucis ? C'est que la BD est courte, très-trop courte !
En à peine une heure elle est lue et on est coupé dans notre élan, nous voulions en savoir plus ! Sans rien vous dévoiler il y aura forcément une suite et nous retombons à nouveau dans l'attente de la sortie du tome 8.

Pour revenir à l'histoire, nous avons parcouru beaucoup de chemin depuis la rencontre d'Erwan et Pauline et les couleurs douceâtres des premiers tomes. A présent, les tons se sont assombris et l'histoire est plus noire, c'est la lutte pour la survie humaine, chacun pour soi. J'ai beaucoup aimé cette mention de l'actualité complètement inversée (je n'en dis pas plus, vous me demanderez si vous voulez savoir de quoi je parles).
Les personnages reflètent la cruauté humaine comme sait si bien retranscrire Loisel, Blanche inquiète et nous donne froid dans le dos. On veut savoir ce qu'il va se passer !!

Bon ben il ne me reste plus qu'à attendre à nouveau !
Commenter  J’apprécie          20




Lecteurs (309) Voir plus



Quiz Voir plus

Régis Loisel, sa vie, son oeuvre

Dans quel magazine Régis Loisel a-t-il publié sa première planche ?

Les Pieds Nickelés Magazine
Pif Gadget
Pilote
Fluide Glacial

10 questions
18 lecteurs ont répondu
Thème : Régis LoiselCréer un quiz sur ce livre

{* *}