Dans ce tome 3, les hommes du village reviennent de leur campagne d'hiver, mais à leur retour, ils trouvent Notre Dame des Lacs bien changé. Un restaurant a ouvert dans le Magasin général, et surtout leurs femmes ne cessent de vanter les mérites de Serge. Tous ces changements ne leurs plaisent pas beaucoup, ils vont donc tout faire pour lui faire quitter le village, ce qui ne sera pas du goût de Marie qui s'attache de plus en plus à son pensionnaire.
J'ai trouvé ce troisième tome plus triste que les 2 premiers, mais en contrepartie on s'attache de plus en plus aux personnages.
Cette série prend de la consistance au fil des tomes et on a envie de poursuivre l'aventure aux côtés des habitants de Notre Dame des Lacs.
J'aime aussi les commentaires en voix off de Félix, le défunt mari de Marie.
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Années 20, Québec : dans un patelin paumé et isolé par la neige, le retour des hommes partis bûcheronner pour la saison amène des frictions, surtout autour de la personnalité de Serge, le nouvel arrivant qui semble savoir tout faire (y compris la cuisine) et dont les femmes disent tant de bien…
J'ai aimé comme dans le tome 2 la restitution historique, la série a son charme indéniablement, mais cette fois l'intrigue est vraiment trop superficielle à mon goût, et manque de surprise.
Challenge Bande dessinée 2023
LC thématique juin 2023 : "L'auteur est un homme"
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J'en suis au tome 3, il faut donc croire que, malgré mon manque d'enthousiasme des débuts, je commence à accrocher. Je dois bien avouer qu'ici, les choses bougent : face à Serge, qui s'est installé et a quelque peu chamboulé la vie du village sans trop se poser des questions, les hommes qui rentrent de la forêt se retranchent dans leurs préjugés. Marie se décide enfin à déclarer sa flamme à Serge, ce qui n'ira pas sans problèmes. Les conflits en latence éclatent, les émotions retenues débordent. On a donc là un tome au scénario un peu plus riche.
Comme Tripp et Loisel ont de la tendresse pour tous leurs personnages, les ressentiments qu'ont fait naître la présence de Serge ne tourne pas au drame et se résout après une courte guerre menée entre hommes et femmes. On peut même penser que les auteurs font preuve d'un peu de naïveté dans l'épisode qui oppose Gaëtan, qui arbore fièrement des chaussures rouges de femme, face à la majorité des hommes du village ; je doute qu'à l'époque, et encore maintenant, malheureusement, la plupart des gens (hommes et femmes confondus) se montrent aussi larges d'esprit que le père de Gaëtan et aussi accommodants, au final, que le reste des personnages. Mais il faut bien se dire que Magasin général, c'est avant tout l'histoire de braves gens. Par moments, ça fait pas de mal.
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Le tome que j'ai le moins aimé, où la série a commencé à s'essouffler...
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