De retour à Notre-Dame-des-Lacs où la Marie se retrouve dans de biens sales draps.
C'est qu'elle a fauté, la coquine.
Pas bien grave, n'était cette nouvelle répandue dans tout le village comme une trainée de poudre. Autant vous dire qu'à la fête des voisins, pas certain qu'on l'invite en premier. En dernier non plus, d'ailleurs.
Devenue paria au sein de sa communauté malgré le soutien indéfectible de Serge, Marie allait connaître les jours sans soleil et les nuits sans sommeil.
Ce qui est admirable dans cette franchise, c'est cette constance dans l'excellence.
Faire d'un quotidien somme toute banal un récit magistral.
Où il y est question de vie, de mort, d'amours impossibles, de passions inassouvies et de liberté retrouvée.
C'est beau, ça claque, bienvenue à Notre-Dame-des-Lacs.
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Une nouvelle tranche de vie à Notre Dame des lacs.
Mais enfin Marie que t'est-il arrivé ? un moment d'égarement ? tabarnak ! et voilà tu n'as pas pensé aux conséquences pour et sur le village !!! Voilà maintenant tout le monde qui y va de son grain de sel ( pas pour longtemps car il va en manquer) Marie ne supportant plus cette mise à l'index décide de partir et voilà une fois de plus le village chamboulé comment faire ?
Les horaires d'ouverture du magasin sont aléatoires, les articles manquent et cela devient insurmontable pour ces villageois.!
Ce n'est peut-être pas l'album que je préfère mais je n'ai absolument rien à reprocher. Tout est toujours aussi truculent. Certaines cases font sourire, d'autres amènent de l'émotion et toutes du plaisir pour les yeux.
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Eh oui, comme vous pouvez le constater, cette fois, je fais les choses à l'endroit, c'est-à-dire qu'après le quatrième tome vient le cinquième. Logique, non ! Eh bien pas toujours pour moi étant donné que pour ce qui est des bandes-dessinées, je m'approvisionne toujours dans celle que j'appelle "ma" médiathèque (à savoir la médiathèque de ma ville) et que je ne suis parfois obligée d'attendre qu'un ou plusieurs tomes aient été rendus par le lecteur précédent (ce qui est d'ailleurs le cas pour le troisième tome). Bon, j'arrête de raconter ma vie et passons tout de suite à ce qui vous intéresse.
Après avoir été repoussée pas Serge car ce-dernier a des aspirations toutes autres (et comme, le dirait le Réjean, qui ne sont pas bien très catholiques), Marie se réfugie dans les bras de Marceau, le fils de sa meilleure amie et qui, par conséquent, pourrait très bien être son fils à elle, si Dieu ou je ne sais qui d'autre, eut bien voulu qu'elle puisse en avoir.
Bien que cela ne se soit produit qu'une fois, tout le village (comme n'importe quel petit village d'ailleurs) ne tarde pas à être au courant et à lancer la pierre à Marie...bien que pour ce genre de choses, il faille être deux mais bon, passons...Marie, n'en pouvant plus moralement de se voir repousser par tout le village, décide de partir avec celle qu'elle considère désormais comme sa fille, la jeune Jacinthe dont la grand-mère s'est éteinte récemment et qui n'a, par conséquent, plus de famille.
Elles vont donc partir toutes les deux mais où, et pour combien de temps ?
C'est à partir du moment où les gens se rendent compte que leur Marie était bien utile en tenant le Magasin Général et en faisant leurs courses à Saint-Siméon avec son camion qu'ils vont regretter d'avoir été aussi injustes avec elle. Comment vont-ils faire dorénavant pour se réapprovisionner ? Serge, quant à lui, bien qu'étant bien aidé par Gaëtan, son fils adoptif (voir tome précédent), ne peut pas à la fois s'occuper du magasin et du restaurant...D'où, un énorme problème qui leur arrive dessus à tous ceux et celles qui manquent énormément de tolérance et qui ont encore beaucoup de choses à apprendre !
Mêmes remarques que pour les tomes précédents, à savoir un graphisme très bien travaillé avec des couleurs pastels (comme je les aime), des personnages attachants (enfin certains plus que d'autres) mais avec toujours ce même langage qui a tendance à dérouter de temps à autre le lecteur ; ce à quoi je rajouterais que j'en ai un peu marre de voir quasiment chaque tome commencer systématiquement par un enterrement (petit reproche personnel !). A découvrir !
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Sera-ce la fin de Magasin général?
Marie, chère et généreuse Marie, qu'avez-vous fait?
L'occasion fut trop belle et si brève! le prix à payer sera-t-il exorbitant?
L'autre occasion à saisir et que ne manque pas Marie, c'est celle de partir...
Partir, Marie, se perdre dans la grande vile. S'occuper de soit loin du cadre trop familier et étriqué de Notre-Dame des Lacs! Partager cela avec Jacinthe, respirer, découvrir, expérimenter...
Cela ne peut-il que lui faire grand bien, à Marie?
De toute façon, et suite à sa faute, Marie ne voit plus personne franchir la porte du Magasin général....
Et Notre-Dame des Lacs va vite s'apercevoir que le village a un besoin vital, tabernouche! du magasin. La pénurie s'en vient de même pantoute!
Ah, amis babéliotes, quelle belle saga qui, avec Montréal, s'en va prendre le
large à la grande ville. Quelle belle humanité, sans cesse rehaussée des belles couleurs et de ces expressions propres à la belle province qui nous sont maintenant si familières.
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C’qui s’en vient maintenant, Marie, ça va pas être beau… Le monde voudra plus rien savoir de toi, tu sais… Une affaire de même, Marie c’est peut-être la fin du magasin… Pis plus d’magasin, plus d’village !... Tout ça pour des choses du ventre, des affaires pas ben propres… deux minutes sur le dos, pis, pfuit ! T’aurais du y penser avant Marie…
[…]
Le monde voudra plus rien savoir de toi, Marie… Tu vas te sentir seule…
[…]
Montréal… Te v’la rendue à Montréal… Tu t’souviens quand j’tai conté mon voyage à moé… C’était en 1906… J’avais 25 ans, câline ! Hey Seigneur ! Ça, c’était tout un voyage ! Toutes les bâtisses, tout l’monde, toute l’agitation… J’en revenais pas ! […] Pis à c’te heure, c’est toi qui est rendue là… Pis j’vois ben qu’toi comme moi, t’en reviens pas !... […] Tabarouette, ça a-tu assez changé depuis l’temps… tous ces chars, ces lumières… tout ce monde dehors à la nuit longue… comme en plein jour ! […] Coudonc ma Marie… comment ça s’fait qu’on y est pas allé ensemble, toi pis moi ?... Comment ça s’fait que j’ai pas su t’y amener quand c’était l’temps ? … Comment ça s’fait que j’ai pas vu tout ça ? … … Marie, j’suis mêlé, là… tout’ mêlé…
Osti, Adèle!!! M'as-tu bien regardé la face?! Te souviens-tu pourquoi elle est de même? Ou c'est qu'il était le bon Dieu quand il nous pleuvait des obus sur la tête dans les tranchées!?? On avait l'age de Marceau, calvaire! 'Y en avait qui appelaient leur mère parce qu'ils avaient les jambes arrachées pis d'autres les tripes qui leur sortaient du ventre! Il était où le bon Dieu quand je hurlais avec ma face déchiquetée pis plus d'yeux pour pleurer!? Il était où Adèle? Hein? ... Il était ou?
- ... Faut pas pleurer ma Jacinthe... Les vieux ça part... c... c'est comme ça qu'ça marche... Mais toi mon p'tit soleil... ta vie... tu sais t... ta vie c'est la tienne... Pis faut la vivre à ton g... goût...
- C'est p... p... pas toujours p,,, possible...
-M... m... mais f... faut... faut essayer... p... p... pis c'que disent... l... les autres... c... c... c... c'est
c'est... p... pas important...
_"Faut que tu sois toi-même Réjean...Pas ce que tu penses que les autres veulent que tu sois !"
- Plus de café !? T'es pas sérieuse Germaine ?
- Ben oui, Fernand, ‘y en avait plus au magasin...
- Cibole ! Plus d’café ! Comment j’vas faire, moi ?!
Hein, comment j’vas faire !? Sans mon café, j’vas être un beau joual vert toute la journée !
Au royaume de Palantia, la lutte pour le trône a démarré. Elle sera féroce. Et commencera peut-être par la mort du bébé héritier... À moins que la mystérieuse Sombra ne s'y oppose !
Une grande fresque de fantasy animalière où complots, suspense et sang sont mis en scène par Antonio Zurera, un maître de l'animation faisant jeu égal avec un certain Régis Loisel...
Marécage, tome 1 - Disponible en librairie
Feuilleter la BD : bit.ly/MarecageT1